1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
1 elle cessé d’être « le mot le plus ennuyeux de la langue française » comme l’écrivait l’autre jour Jean Daniel ? Oui, tout cha
2 à la fois et par la force, dès 1792, une unité de langue , de droit, d’enseignement, de fiscalité, d’aménagement du territoire
2 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
3 a petit à petit démantelée ; naturellement, notre langue sera éliminée ; sans nul doute les principes et les objectifs de l’éd
4 cuments obligatoirement en un nombre croissant de langues . Où, d’ailleurs, trouvera-t-on les interprètes capables de traduire d
5 ra toujours se faire traduire tout dans sa propre langue . L’option pour trois langues, dites « principales », deviendra alors
6 e tout dans sa propre langue. L’option pour trois langues , dites « principales », deviendra alors inévitable. Que l’anglais, l
7 ent s’exprimer couramment dans l’une de ces trois langues et comprendre l’une des deux autres. III. Du vain travail de cite
3 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
8 st-à-dire en groupes désignés par l’origine et la langue — normande, allemande, flamande, anglaise, picarde, etc. La durée des
4 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
9 ues phénomènes inconnus ; tantôt ils étudient les langues de l’Orient pour y chercher l’histoire primitive de l’homme ; tantôt
10 à l’autre : le climat, l’aspect de la nature, la langue , le gouvernement, contribuent à ces diversités, et nul homme quelque
11 rendre à la littérature que de transporter d’une langue à l’autre les chefs-d’œuvre de l’esprit humain… Si chaque nation mode
5 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
12 diants d’une université médiévale parlant la même langue , puis à partir de la Révolution française, la communauté idéologique
6 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
13 rope de l’Est et l’Europe de l’Ouest. Ni race, ni langue , ni conditions naturelles, géophysiques ou climatériques communes. Le
7 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
14 yden en 1948. Je suis bien sûr qu’aucun auteur de langue française n’a publié autant de pages sur et contre Hitler. Vraiment,
8 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
15 printemps 1984)r 1. Quand natio signifiait «  langue vulgaire » Dans les langues principales de l’Europe, le mot Nation
16 natio signifiait « langue vulgaire » Dans les langues principales de l’Europe, le mot Nation, Nazione, Nación, die Nation,
17 étrangers regroupés tout naturellement selon leur langue ou leur naissance : leur natio. À Bologne, en 1158, une constitution
18 ain de Malte est divisé en nations sous le nom de langues . On retrouve cette quadripartition des nationes jusqu’au xviie siècl
19 , tant parlé qu’écrit, devient de plus en plus la langue savante de l’enseignement et celle de la liturgie, ainsi que la langu
20 nseignement et celle de la liturgie, ainsi que la langue des relations entre « nationalités » différentes — la langue européen
21 relations entre « nationalités » différentes — la langue européenne, en quelque sorte — mais elle sera de moins en moins la la
22 elque sorte — mais elle sera de moins en moins la langue des relations quotidiennes : étudiants et maîtres, entre eux, usent c
23 diants et maîtres, entre eux, usent couramment de langues vulgaires, cependant que les dialectes locaux tendent à se constituer
24 e les dialectes locaux tendent à se constituer en langues régionales. Par-delà les dialectes parlés, des convergences s’opèrent
25 nvergences s’opèrent au profit de quelques-unes : langue d’oïl des pays du Nord de la France (picard, normand, champenois, fra
26 nd, champenois, francien, lorrain, bourguignon) ; langue d’oc des contrées méridionales (gascon, occitan, limousin, auvergnat,
27 an, limousin, auvergnat, provençal, dauphinois) ; langue franco-provençale des zones intermédiaires68 ; moyen anglais dont le
28 ndre dans les pays ibériques, des littératures en langues vulgaires apparaissent et se développent69. 2. Des royaumes aux Ét
29 du xixe , les termes de nation, de peuples ou de langues , de pays ou d’États sont interchangeables, non seulement dans l’usage
9 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
30 s avons consacré toute une journée à l’examen des langues de bois diverses des gouvernements et de leurs experts, celles de cer
31 sur ce que j’appellerai irrévérencieusement « la langue de bois de Madrid », c’est-à-dire le genre de termes qui ont été rete
32 ur une information très solide, les méfaits de la langue de bois, non seulement sur la politique, comme on venait de le voir a
33 vec les oppositions ? On verrait peut-être que la langue de bois nationaliste, de classe, bourgeoise dans notre cas, a provoqu
34 errienne, comme celle de Ramuz qui s’est fait une langue qu’il voulait absolument purifiée de toute idéologie. Le parallélisme
35 es des deux côtés, et que la dialectique entre la langue de bois et la langue proprement littéraire, même religieuse, comme Ni
36 que la dialectique entre la langue de bois et la langue proprement littéraire, même religieuse, comme Nivat l’a souligné, éta
37 er, Lipatti, revenant sur tout le phénomène de la langue de bois de Madrid. Je voudrais relever, en passant, une remarque de L
10 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
38 régions définies à la fois par la géographie, la langue et la culture, les traditions et les ressources naturelles, mais divi
11 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
39 ncipal rédacteur de la « Voix de l’Amérique », en langue française. Il fréquente alors le groupe des surréalistes exilés, se l