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ellectuelle considérable sur le protestantisme de
langue
allemande. Alors qu’en France l’affirmation d’une foi religieuse pers
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epuis si longtemps qu’elles parlent maintenant sa
langue
, adoptent ses préjugés, singent ses pires faiblesses et bénissent ses
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au phénomène de l’incarnation, c’est retrouver la
langue
à cet état naissant dont la chimie nous dit qu’il est l’état de virul
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hnicien, on éprouva naturellement le besoin d’une
langue
plus riche et plus vivante, apte à décrire les passions, et la nature
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ge, mais bien l’insuffisance ou le mensonge d’une
langue
— celle du reporter par exemple — inapte à traduire le concret, le pa
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s être jugement, mais dégustation, claquements de
langue
, savoureuse bouillabaisse d’idées, carte des vins commentée, bonhomie
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l de janvier qu’un mot devient le plus beau de la
langue
: matinée. Tout ce qu’il y a de clarté, d’éclat doux, d’abandon à la
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e qui fait notre valeur propre dans la culture de
langue
française ; et d’autre part, en nous refusant aux contacts et aux éch
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diversités de l’Europe, symbolisées par nos trois
langues
, nos deux religions, nos vingt-cinq républiques. Et surtout qu’on ne
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voyez la Suisse — les vieux conflits de races, de
langues
et de religions sclérosés dans le nationalisme et le problème des min