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adapté, voire recréé par Jacques Valette dans une
langue
insolite et touchante, ni petit nègre, ni bêtifiante, d’une grande fo
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ns malentendus inévitables. Je ne vise pas ici la
langue
des traductions, encore qu’il y ait beaucoup à dire sur ce point, mai
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ole) une appréhension si totale du réel que notre
langue
, je le crains, n’arrivera pas à la restituer sans bizarreries. Ceci s
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peut néanmoins servir à préciser ce qui oppose la
langue
d’un poète aux divers jargons de son temps : c’est que l’une est une
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rs jargons de son temps : c’est que l’une est une
langue
« avertie », posant un perpétuel avertissement, tandis que les autres
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modestie et ses malices, son sens rythmique de la
langue
toujours si fermement articulée (habitude des lectures à haute voix),
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ui de l’esthétique. C’est le maître-artisan de la
langue
, plus que l’immoraliste, qui nous importe, et qui nous intéresse au d
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arque : Thomas Mann, Zweig, Valéry. Et les quatre
langues
suisses — n’oubliez pas le ladin des Grisons — viennent dire au desse