1 s mentons, c’est le diable lui-même qui « tire sa langue dans notre langue ». Mais il est deux manières de mentir, comme il es

2 e diable lui-même qui « tire sa langue dans notre langue  ». Mais il est deux manières de mentir, comme il est deux manières de

3 onde, les mots suggèrent, dans presque toutes les langues , certaines complicités particulières. Et le peuple, inspiré peut-être

4 trop mal connu. « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. » En somme tout allait bien. Mais voici l’inquiétu

5 tion fort naturelle du phénomène de confusion des langues . Si les hommes ne se sont plus entendus lors de la construction de ce

6 n elles ne se comprirent plus. La multiplicité de langues était née du travail lui-même. Mais ce travail bientôt traîna, puis s

7 e parle, c’est que le plus beau mot de toutes les langues est pipé sur nos lèvres par Satan. Nulle époque n’a parlé davantage d

8 eur tordait les mots avant qu’ils aient quitté sa langue . Il essaya de dire : — Je t’aime, et prononça quelque chose comme : —

9 de ses prestiges ; c’est pourquoi il a inventé la langue des diplomates et ses pudeurs insanes. Il sait que rien au monde ne p

10 t à jamais ressuscitée ; et dans la confusion des langues et des mensonges, quand la peur, la souffrance et la honte ne nous pe

11 trois sont d’accord ».24 Je lui oppose le Feu des langues , le Sel et l’Huile. Je lui oppose le Pain et le Vin. Je lui oppose au