1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 ais ? À qui le Valais ? Au-delà de Sion il est de langue germanique. On le couperait en deux ? Merci, mais les Valaisans donne
2 niversitaire, comme il tient à l’intégrité de ses langues  ; il en reconnaissait trois en 1937, l’allemand, le français, l’itali
3 in de la haute vallée de l’Inn. De « question des langues  » dans la Confédération, il n’y en a point, et jamais la majorité alé
4 forte de ses trois millions de ressortissants, la langue française ni la langue italienne, ni même les patois réto-romans, au
5 ions de ressortissants, la langue française ni la langue italienne, ni même les patois réto-romans, au contraire. Tout cela em
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
6 ée officielle des cités romandes et du Tessin (de langue italienne) portèrent le nombre des États fédérés à 22, en 1815 seulem
7 tits États souverains différents à la fois par la langue , par la religion et par le mode de vie, les uns campagnards, les autr
8 me aussi d’une Europe à venir où les races et les langues ne lutteraient plus que pour enrichir le patrimoine commun, elle se s
9 c ses vingt-cinq États « souverains », ses quatre langues , ses deux confessions, ses climats contrastés, ses économies juxtapos
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
10 malement un citoyen : frontières communes pour la langue , la culture, la race, la religion, les mœurs, le droit, l’économie, l
11 possibles, mais courantes. Car les frontières des langues ne sont pas celles des religions ; celles des cantons ne sont pas cel
12 terminer : les partis politiques, les cantons, la langue , la religion. Comme il n’y a que sept conseillers, il est impossible
13 forces existantes. Le dosage des religions et des langues est le moins malaisé : on compte généralement deux conseillers cathol
14 la diction sans apprêt. L’usage courant des trois langues officielles contribue sans nul doute à ralentir les réactions et réfl
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
15 ntons contigus, qui se trouvent être à la fois de langue allemande, ruraux, relativement pauvres, et qui ne diffèrent donc que
16 bulent que le premier, moins brillant et délié de langue que le second, il tend à se conformer à cette « honorable moyenne » q
17 d’études conduisant au baccalauréat : le type A ( langues anciennes), le type B (latin et langues modernes), le type C (science
18 e type A (langues anciennes), le type B (latin et langues modernes), le type C (sciences), et le type D (langues modernes et sc
19 es modernes), le type C (sciences), et le type D ( langues modernes et sciences économiques). L’évolution générale, comme en tan
20 ous les cantons, des deux religions et des quatre langues . 30. Un des plus fins moralistes du xixe siècle en Suisse, Félix Bo
5 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
21 ’endroit de leur patrie. La race, la religion, la langue , la culture, parfois même la doctrine du parti au pouvoir, coïncident
22 ue la Confédération a non seulement reconnu comme langue nationale le romanche (parlé par moins de 40 000 habitants) mais, par
23 ent du grand ensemble auquel il appartient par la langue officielle et la tradition littéraire. Alémaniques et Romands descend
24 e dialectes romands. Le français de France est la langue de tous les jours et non pas seulement de la littérature ou des actes
25 tachent naturellement par la culture comme par la langue et la religion, à l’Italie du Nord. Leur esprit libertaire n’est pas
26 est un dialecte semblable à celui du Milanais. La langue officielle est l’italien, qui n’est pas seulement utilisé par 146 000
27 uls dans toute l’Europe à parler et à écrire leur langue celto-romane, qu’on ne peut rapprocher que de l’ancien provençal. ⁂ L
28 est antérieure, soulignons-le, à la diversité des langues et des religions, diversité qui contraignit la Suisse moderne à une n
29 es trois ou quatre auteurs qui aient su écrire la langue allemande. 44. À vrai dire, l’allemand déborde à l’ouest jusqu’à la