1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
1 de même que pour se tirer des confusions de notre langue , les poètes ont coutume de rapporter les mots à leurs origines lointa
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
2 aient été ceux des Celtes23. » L’art roman et les langues romanes attestent l’importance de l’héritage celtique. Plus tard, ce
3 comté de Toulouse. Mais voici que précisément, la langue utilisée dès le début par les troubadours limousins (comme elle le se
4 d’autres régions de l’Europe), se trouve être la langue du comté de Toulouse ! On a dit aussi que les cours les plus souvent
5 été au doigt… Mais je m’aventure trop : assez, ma langue  ! Car trop parler est pis que péché mortel. Or nous avons de ce même
6 d à l’Andalousie, la poésie arabe est une, par la langue et l’échange continu. L’Andalousie touche aux royaumes espagnols, don
7 e qu’elle n’osait et ne pouvait avouer ni dans la langue des clercs, ni dans le parler vulgaire. La poésie courtoise est née d
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
8 eut démontrer, historiquement, qu’elle a donné sa langue à la passion. Si la littérature peut se vanter d’avoir agi sur les mœ
9 s. On traduit le roman de Tristan dans toutes les langues d’Occident. L’Anglais Thomas Malory, à la fin du xve siècle, en refa