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ittérature, d’histoire et de philosophie en douze
langues
anciennes et modernes : 1. L’Europe est beaucoup plus ancienne que se
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s » ou familles qui peuplent l’Europe, avec leurs
langues
distinctes. Relevons en passant que certains de ces auteurs divisent
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Vico spécule à partir d’elle sur la formation des
langues
. Campanella se demande si « l’expansion » de Japhet dans les tentes d
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nt à la quête d’une Terre occidentale, qu’en leur
langue
, ils devaient nommer la « terre du Couchant », Eréba. Ils tenaient de
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dérive Europe du phénicien woppa, qui dans cette
langue
signifie « visage blanc ». De même, le Dictionnaire historique de Mor
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dans la diversité est illustrée par l’exemple des
langues
. Citons le traité De vulgari eloquentia (I, 8) : Par suite de la con
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loquentia (I, 8) : Par suite de la confusion des
langues
dont on vient de parler62, nous avons de sérieuses raisons de penser
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ans le châtiment de la confusion que les diverses
langues
vulgaires ont pris naissance, comme nous le montrerons ci-dessous. En
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bien que plus tard il se soit divisé en plusieurs
langues
vulgaires chez les Esclavons, les Hongrois, les Teutons, les Saxons,
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c’est d’un seul et même langage que procèdent les
langues
vulgaires de ces trois peuples, c’est qu’on les voit désigner une fou
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il aime, et presque tout le reste. Les peuples de
langue
d’oc occupent l’occident de l’Europe méridionale au-delà du pays des
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driatique, ainsi que la Sicile. Quant aux gens de
langue
d’oïl, ce sont en quelque sorte des septentrionaux en regard de ceux-
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s de religieuses et sur l’utilité d’apprendre les
langues
, sur les mariages mixtes entre sarrasins et chrétiennes et sur les mo
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t voir clairement. Et de même, ils causèrent à la
langue
latine et aux ouvrages des savants des dommages tels qu’on ne pourra
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atisfaction… Je dirai peu de chose au sujet de la
langue
qui sera employée dans la Diète internationale, mais ce sera certaine
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plutôt d’esprits « éclairés », quoique mauvaises
langues
, comme Voltaire et Frédéric II, voire d’illustres protagonistes d’une
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a cherché le moyen de correspondre en toutes les
langues
, par le moyen d’un ars combinatoria, et sa plus glorieuse découverte
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itick Wouldbe : « Si tôt que nous avons appris la
langue
latine, nous nous préparons au voyage ; la première chose dont on se
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c’est le même esprit farouche et belliqueux et la
langue
même — au dire de certains doctes voyageurs — rappelle par ses conson
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que, d’autre part, elle cultive trois admirables
langues
: la plus ancienne, la langue hébraïque ; la plus délicate, la langue
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e trois admirables langues : la plus ancienne, la
langue
hébraïque ; la plus délicate, la langue grecque ; la plus importante,
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ienne, la langue hébraïque ; la plus délicate, la
langue
grecque ; la plus importante, la langue latine ; disons enfin qu’à ne
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icate, la langue grecque ; la plus importante, la
langue
latine ; disons enfin qu’à ne s’en tenir qu’aux fins humaines, la rel
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religion européenne, de la race blanche et de la
langue
française. Anne-Robert-Jacques Turgot, baron de l’Aulne (1727-1781),
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s dans des temps plus heureux. L’intelligence des
langues
anciennes fut perpétuée par la nécessité du service divin. Cette conn
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urs que par son Discours sur l’Universalité de la
langue
française, couronné par l’Académie de Berlin en 1784. On y lit, à pro
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on ne peut en prévoir la fin, & cependant la
Langue
Française doit encore lui survivre. Les États se renverseront, &
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survivre. Les États se renverseront, & cette
Langue
sera toujours retenue dans la tempête par deux ancres, sa littérature
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: La diversité des constitutions, des lois, des
langues
, des mœurs, des caractères nationaux, qui a fait de chaque pays et na
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ations, par suite du changement de religion et de
langue
, de l’acquisition de nouveaux arts, de nouveaux objets d’envie, de no
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n marge de la France, — quoique grand écrivain de
langue
française — l’opposition la plus fanatique à la Révolution libérale o
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à un autre : le climat, l’aspect de la nature, la
langue
, le gouvernement, enfin surtout les événements de l’histoire, puissan
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ques phénomènes inconnus, tantôt ils étudient les
langues
de l’Orient, pour y chercher l’histoire primitive de l’homme, tantôt
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rendre à la littérature, que de transporter d’une
langue
à l’autre les chefs-d’œuvre de l’esprit humain. Il existe si peu de p
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importe à quel peuple nous appartenons et quelle
langue
nous parlons ; qu’aucun peuple ne surpasse l’autre ou ne s’en disting
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es très différents, dont chacun parlait sa propre
langue
et montrait de nombreux traits qui lui étaient essentiellement propre
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a terre d’Europe, et non en Asie. Les principales
langues
se répandirent en des contrées et des pays toujours plus étendus et c
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ons et demi d’habitants parlant une seule et même
langue
ne pourrait plus prétendre aujourd’hui. … Par là même la Suisse a émi
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t herdérienne d’une nation fondée sur la race, la
langue
, la naissance, le passé, Renan oppose l’idée d’une nation fédérée par
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ie. L’Alsace est maintenant un pays germanique de
langue
et de race ; mais, avant d’être envahie par la race germanique, l’Als
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nation est constituée sans doute par la race, la
langue
, l’histoire, la religion, mais aussi par quelque chose de beaucoup pl
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hèse fondamentale : L’homme n’appartient ni à sa
langue
, ni à sa race : il n’appartient qu’à lui-même, car c’est un être libr
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igion ; les persécuter pour leur faire changer de
langue
ou de patrie nous paraît tout aussi mal… Ce qui constitue une nation,
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stitue une nation, ce n’est pas de parler la même
langue
ou d’appartenir au même groupe ethnographique, c’est d’avoir fait ens
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y eut jamais de patriotes assyriens… La race, la
langue
, la culture, définissent-elles à bon droit une nation ? La conscienc
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venons de dire de la race, il faut le dire de la
langue
. La langue invite à se réunir ; elle n’y force pas. Les États-Unis et
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dire de la race, il faut le dire de la langue. La
langue
invite à se réunir ; elle n’y force pas. Les États-Unis et l’Angleter
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l’Amérique espagnole et l’Espagne parlent la même
langue
et ne forment pas une seule nation. Au contraire, la Suisse, si bien
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e ses différentes parties, compte trois ou quatre
langues
. Il y a dans l’homme quelque chose de supérieur à la langue : c’est l
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y a dans l’homme quelque chose de supérieur à la
langue
: c’est la volonté. La volonté de la Suisse d’être unie, malgré la va
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l’on comprend malgré les diversités de race et de
langue
. … Par leurs facultés diverses, souvent opposées, les nations servent
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tradition d’une cité humaniste, allemande par la
langue
et suisse par le civisme, mais nourrie d’influences françaises et ita
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omprendre, comme elle est lointaine et étrange la
langue
des Rousseau, des Schiller, des Shelley, des Byron, la langue où s’ex
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ousseau, des Schiller, des Shelley, des Byron, la
langue
où s’exprima cette même destinée de l’Europe qui chantait en Beethove
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il écrit Humain, trop humain) : La diversité des
langues
, surtout, empêche de voir ce qui se passe au fond : la disparition de
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de ses possibilités sous la forme de peuples, de
langues
, de doctrines religieuses, d’arts, d’États, de sciences, et retourne
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des plus petites cours allemandes parlaient notre
langue
, lisaient nos livres, adoptaient nos modes. Le fait d’une certaine co
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t la volonté des savants de parler désormais leur
langue
nationale et non plus le latin, qui les unissait par-dessus leurs nat
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e Toulouse en 1229, rappelle F. Heer. La Bible en
langue
vulgaire est même mise à l’Index par Paul IV en 1559. « Charles-Quint
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viduæ Trinitatis. Jusqu’à 1850, le latin reste la
langue
européenne des clercs et des savants (et même, en Hongrie, la langue
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es clercs et des savants (et même, en Hongrie, la
langue
des chancelleries). Notre tâche est maintenant de montrer comment cet
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non occidentaux peuvent différer par la race, la
langue
, la civilisation, la religion, ils seront tous d’accord sur un point
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e les peuples et les hommes : leur histoire, leur
langue
et leur race, leurs us et coutumes et leurs lois, leur culture et leu
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foule amorphe d’êtres humains parlant différentes
langues
. Ajoutons que ces êtres humains n’auront plus de raison valable de pa
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ins n’auront plus de raison valable de parler des
langues
différentes, parce qu’ils n’auront plus rien à dire qui ne puisse êtr
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e dit tout aussi bien dans n’importe quelle autre
langue
; en un mot, ils n’auront plus rien à dire en poésie. J’ai soutenu to
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conduit. On a souvent soutenu que, de toutes les
langues
de l’Europe moderne, c’est l’anglais qui offre le plus de richesses à
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propos de la poésie, aux Rythmes. Chacune de ces
langues
a apporté sa musique propre, et la richesse poétique de l’anglais con
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plus d’autre littérature que celle de leur propre
langue
, la poésie dépérit nécessairement dans chaque pays. Quant à la second