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ique habitant des vallées contiguës, parlant même
langue
alémanique et formées des mêmes races8, présentent des différences bi
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itique englobant une pluralité de confessions, de
langues
et de régimes alliés sur pied d’égalité. C’est malgré eux que la Suis
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ion géographique, des mœurs, des antécédents, une
langue
qui nous distinguent des confédérés, nous ne pouvons vouloir un ordre
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sion nationale lui font défaut : la monarchie, la
langue
unique, l’homogénéité ethnique, la religion dominante, ou encore un c
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es réalités les plus hétérogènes de l’existence :
langue
, culture, race, religion, mœurs, droit, économie et parti politique a
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possibles, mais courantes. Car les frontières des
langues
ne sont pas celles des confessions ; celles des cantons ne sont pas c
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enfance et sa jeunesse, la cité dont il parle la
langue
ou le dialecte, et dont il connaît les magistrats, ses voisins et peu
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qualité commune, soit naturelle, soit culturelle (
langue
, race, confession, caractère, etc.) qui justement leur fait défaut, m
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ésente grosso modo les cantons, les partis et les
langues
. Chacun des Sept est un ministre et le demeure pendant l’année où il
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nne pas : les partis politiques, les cantons, les
langues
et les confessions. Comme il n’y a que sept conseillers fédéraux, il
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la diction sans apprêt. L’usage courant des trois
langues
officielles contribue sans nul doute à ralentir les réactions et réfl
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ndroit de leur patrie. La race, la confession, la
langue
, parfois même la doctrine du parti au pouvoir, coïncident dans ces pa
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ue la Confédération a non seulement reconnu comme
langue
nationale le romanche (parlé par moins de 40 000 habitants), mais, pa
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dans toutes les villes de Suisse, des centres de
langues
et de culture européenne dans six ou sept pays, des clubs de disques,
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r. On s’attendait à être interrogé dans les trois
langues
nationales. À mi-chemin entre l’instituteur et le gendarme, un person
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incts (quoique sans frontières sensibles), quatre
langues
, deux confessions majeures et trente-six sectes, je ne sais combien d
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jectif : car, ainsi que l’a bien dit une mauvaise
langue
, le Suisse se lève tôt, mais il se réveille tard. Mais qu’en est-il d
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répète depuis un siècle que les Suisses, selon la
langue
qu’ils parlent et pour cette seule raison, se rattachent à l’une ou l
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tures nationales ? C’est avant tout le fait de la
langue
qui l’entretient. Quand on dit que les Suisses romands se rattachent
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t à la « culture française », on ne pense qu’à la
langue
française. Or celle-ci n’est nullement une propriété de la nation fra
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encore dans la France d’aujourd’hui sept ou huit
langues
différentes : l’allemand, le flamand, le breton, le basque, le catala
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urait définir une « culture nationale », étant la
langue
maternelle de populations qui vivent dans sept ou huit États différen
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une de nos nations modernes. Mais il y a plus. La
langue
ne saurait à elle seule définir une culture : elle n’est guère qu’un
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, sont largement ou complètement indépendants des
langues
modernes, et ne sont, de toute évidence, pas réductibles à des cadres
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française — bien que parlant (à peu près) la même
langue
, je trouve ceci : 1° La culture, dans nos cantons, n’est pas liée à l
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l’Église catholique, qui sont mondiales ; par sa
langue
, au domaine français ; par sa culture enfin, aux sources variées de l
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exemple, qui est le plus délicat, étant lié à la
langue
, laquelle ne pose pas de problèmes pour le savant, l’architecte ou le
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s le fait que Klee, si profondément suisse par la
langue
et l’esprit, ait été le fils d’un Allemand fixé à l’étranger : jamais
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non plus à la communauté. Deux auteurs suisses de
langue
allemande le dominent : Friedrich Dürrenmatt et Max Frisch. Tous les
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inguistiques principaux. Voici la statistique des
langues
parlées par la population résidente de la Suisse (étrangers compris)9
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Allemand Français Italien Rhéto-romanche Autres
langues
1880 71,3 % 21,4 % 5,7 % 1,4 % 0,2 % 1920 70,9 % 21,3 % 6,1 % 1,1
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nt à l’examen des œuvres dans le statut des trois
langues
principales par rapport aux littératures dont elles sont parties inté
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millions de Latins et divisés en trois espèces de
langues
, forme, seule de nos trois régions, un public suffisant pour des édit
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le bénéficie du fait que l’allemand n’est pas une
langue
centralisée et réglée par décrets de l’État, comme en France95 : chaq
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le ou de Glaris, quand il publie, doit écrire une
langue
qui n’est pas son dialecte, mais qui est un « allemand écrit » (Schri
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eutsch). Cependant, il pense et il parle dans une
langue
quotidienne dont il est sûr, qui est celle des siens, qui est la sien
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romand est différent. Il écrit lui aussi dans une
langue
convenue, la langue de la littérature française, qui se distingue dep
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. Il écrit lui aussi dans une langue convenue, la
langue
de la littérature française, qui se distingue depuis des siècles de c
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niqueraient entre eux à l’aide d’une hypothétique
langue
suisse, mais choisiraient de s’exprimer en français quand ils écriven
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ement de la rhétorique, à la française, délie les
langues
et les esprits, loin de se mettre à l’école de Paris — où il a si lon
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laire, dans un usage plus libre ou insolite de la
langue
littéraire qu’il va chercher sa formule d’écriture, mais en deçà. À l
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sse se sent trop éloigné du cœur historique de sa
langue
pour la parler en poésie autoritaire, créant un style qui se propage
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inet écrit : « Liberté, le plus beau mot de toute
langue
, si celui d’amour n’existait pas. » Et plus tard : « Quand tous les p
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ains qui produit dans les milieux théologiques de
langue
allemande une révolution comparable à celle du freudisme ou du lénini
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evra de connaître, traduits non seulement dans sa
langue
mais dans une forme assimilable par ses catégories de pensée, l’espri
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h et Berne, d’origine humaniste et réformée et de
langue
allemande, mais on y donne de nombreux cours en français et en italie
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question d’éliminer le voisin qui diffère par la
langue
ou la foi, on se rattrape sur le frère et l’ami. Faute de pouvoir se
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messe est de plus en plus commentée, car dite en
langue
moderne désormais. En retour, un mouvement liturgique se développe ch
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parfait de cette école genevoise du sentiment. Sa
langue
déliée doit plus au Paris de sa jeunesse qu’à l’accent du terroir, et
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Et les disparités de coutumes ou de richesse, de
langue
, de confession, voire de régimes, ne sont guère plus marquées ou plus
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d’un pays ne sont presque nulle part celles de sa
langue
, et que la Suisse ne résulte pas de l’action d’un héros fédérateur ou