1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 ssise à cette union. Mais : 1° les différences de langue , de religion, de « race », de coutumes et de niveau de vie entre Bret
2 base de l’union qu’il reste à faire. 15. Vingt langues , une littérature Je ne pense pas du tout que l’enseignement des la
3 Je ne pense pas du tout que l’enseignement des langues et des littératures étrangères doive se proposer « d’inspirer à l’élè
4 ise des instruments collectifs, transpersonnels : langue , traditions, croyances du milieu, etc., mais ils sont là pour tous, e
5 n Âge les étudiants d’une université parlant même langue , puis à la Renaissance l’école, l’atelier, le groupe local dont faisa
6 dadaïsme « suisse ». 16. Mais la diversité des langues  ? C’est l’argument qui obnubile le grand nombre, depuis l’avènemen
7 pour le ramener à ses justes proportions. a) Nos langues littéraires, en Europe, sont étroitement apparentées (à la seule exce
8 e moins pour la Chine, dont souvent les « grandes langues  » (quatorze dans les deux cas) sont radicalement différentes les unes
9 n. D’où en Europe la possibilité du passage d’une langue à une autre par des écrivains de grand talent : Wladimir Weidlé15 y v
10 ) La différenciation de nos littératures par leur langue est relativement récente. Le français devient langue officielle dans
11 gue est relativement récente. Le français devient langue officielle dans le royaume des Valois en 1539 seulement, par l’édit d
12 iècle. Renan a fait justice de la confusion entre langue et nation. On parle encore sept langues en France, et le français est
13 sion entre langue et nation. On parle encore sept langues en France, et le français est la langue maternelle de communautés imp
14 ore sept langues en France, et le français est la langue maternelle de communautés importantes appartenant à cinq nations. Ava
15 lance entre auteurs, non moins importants que les langues utilisées, altérées ou rénovées par ces mêmes auteurs. Quelles que so
16 assiques ou aux auteurs surréalistes de sa propre langue . d) C’est dans l’usage le plus rigoureux et spécifique d’une langue,
17 ans l’usage le plus rigoureux et spécifique d’une langue , celui qu’en fait un vrai poète, qu’apparaît dans toute sa fécondité
18 finition of Culture. L’anglais, selon lui, est la langue la plus riche pour un poète, parce qu’elle combine la plus grande div
19 ateurs frileux et puristes méfiants de toutes nos langues (mais surtout de la française) qui prétendent redouter que l’Europe u
20 leçons d’histoire, de géographie, d’économie, de langues ou de littérature prévues par les programmes ordinaires. Mais en reto
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
21 x, qui revendiquent leur autonomie au nom de leur langue , de leurs coutumes ou des nécessités économiques nouvelles, et qui en
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
22 une raison d’avoir les mêmes frontières, comme la langue et l’économie, l’état civil et l’exploitation du sous-sol, ou pire en
23 a confusion établie entre patrie, État, nation et langue . Voilà bien le type de l’amalgame de réalités hétérogènes sur lequel
24 odèle imposé à la France par un Corse. Quant à la langue , elle ne coïncide historiquement et géographiquement ni avec la natio
25 otique, de peuples qui ont l’honneur de parler sa langue , quand celle-ci se trouve être majoritaire dans les frontières actuel
26 de Procuste d’un État patries locales, nations et langues , il a voulu imposer ce carcan aux réalités économiques. C’est ainsi q
27 uvait d’un côté ou de l’autre de la frontière des langues , prolongée dans le sous-sol muet. La tendance à l’autarcie économique
28 ais on ne s’en aperçoit que si c’est dit dans une langue étrangère. Ajoutons que l’autarcie économique est irréalisable au xxe
29 ontières au patriotisme, à l’administration, à la langue , à l’économie et à la culture, c’est-à-dire aux contraintes et aux li
30 que, dans un sens particulier, je puisse tenir ma langue pour ma patrie, mais ce n’est plus celle de mon enfance, c’est celle
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
31 vençaux et Occitans, qui persistent à parler leur langue maternelle au lieu de la langue officielle imposée par François Ier,
32 ent à parler leur langue maternelle au lieu de la langue officielle imposée par François Ier, et qui était celle de l’Île-de-F