1 mément imposées à l’économie et aux ethnies, à la langue officielle, aux gisements du sous-sol et plus tard aux espaces aérien

2 ore on considère « que l’emploi du français comme langue administrative de l’Ancien Régime est une conséquence du despotisme,

3 ale. Barère devant la Convention déclare que « la langue française doit être le ciment de la nouvelle unité nationale… Elle do

4 ls, donc germaniques, même entre les Allemands de langue et de race. Pour recréer ces liens, il faudra faire appel aux forces

5 eur sacrée, plusieurs entendent et chacun dans sa langue l’injonction dramatique et merveilleuse : « Voici, je me tiens à la p

6 ne minorité ethnique, luttant pour sauvegarder sa langue par le moyen du bilinguisme, le langage officiel étant l’allemand. Se

7 cles ? Le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues  ? Tous interprètent-ils ? Aspirez aux dons les meilleurs » (1. Cor. 1

8 des productions agricoles ou industrielles, de la langue ou des statuts sociaux qui détermine une région, mais souvent, au con

9 avoie et au Val d’Aoste si longtemps liées par la langue et les appartenances historiques, quoique séparées par la masse colos

10 ctures sociales, les ressources naturelles, et la langue , c’est cette dernière qui prime évidemment dans l’esprit des contempo

11 s, les Occitans ou les Gallois, il le fera par la langue d’abord, et le plus souvent s’en tiendra là, ignorant les coutumes so

12 opre à la personne que l’usage qu’elle fait de la langue , manifestation la plus subtile et la plus quotidienne à la fois. La l

13 plus subtile et la plus quotidienne à la fois. La langue est donc, et de très loin, le facteur communautaire le plus efficace,

14 r un homme de son dialecte, c’est-à-dire de cette langue première, c’est en faire la victime désignée du monde de l’uniformité

15 e stato-nationaliste. L’empêcher de jurer dans sa langue , c’est en faire un furieux séparatiste ; ou un inerte. Une ethnie c’e

16 séparatiste ; ou un inerte. Une ethnie c’est une langue d’abord, ou en fin de compte. Et cela vaut pour celles que je viens d

17 et culturelles. La liberté de s’exprimer dans sa langue natale est l’une des revendications fondamentales de tout régionalism

18 entique. Cela ne signifie pas du tout qu’à chaque langue doive correspondre un État, mais que l’État ne possède aucun droit su

19 at, mais que l’État ne possède aucun droit sur la langue — ni celui d’en interdire l’usage ou l’enseignement, comme l’a fait l

20 moins celui de réunir des territoires où la même langue est parlée, comme fit l’État nazi annexant les Sudètes puis l’Alsace

21 de leurs guerres. Ces ethnies minoritaires et ces langues brimées ou interdites ne sont pas encore les régions, mais ne sont dé

22 la population d’alors — « ignorent totalement la langue de la nation ». Voilà qui a changé, certes, selon toutes apparences…

23 enevoises, avait écrit trois opuscules dans cette langue , dont ne sont plus utilisés que quelques mots mêlés au parler quotidi

24 n quadrilingue) plutôt que de mener la guerre des langues dans un État unitaire ? Je vais vous le dire : ce qu’ils ont de moins

25 t leur droit, mais ils ne savent pas très bien la langue qu’ils parlent. Du gouvernement des régions Cependant, les dang

26 leçons d’histoire, de géographie, d’économie, de langues , d’art et d’instruction civique, un angle de vision européen : telle

27 iants de la Sorbonne qui ont même origine et même langue , et vivent ensemble. 183. Autre formulation du même principe par Guy