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insi, le roman de Pasternak ne vint au jour qu’au
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du « dégel » soviétique : rien n’est encore gagné, mais quelques-uns
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rentré chez lui, pleure toute la nuit. « Mais le
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, écrit-il, je fus comme d’ordinaire, et même plus pétillant d’esprit
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, sans mémoire (il lui faut le Catalogue !), sans
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et sans nostalgie, il court, vole et se réjouit, jusqu’à ce qu’il but
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mme sans nom. » Cet homme sans nom, sans passé ni
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, c’est l’un de ces cavaliers sortis des temps où les hordes nomades a
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e grand plaisir multipliés par les aventures sans
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, couples heureux dans la durée de leur amour, tourments bienheureux d
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vois un peu plus clair… Et nunc manet in te. Au
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de la mort d’André Gide, j’avais écrit pour un Hommage collectif quel
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mprends qu’il avait dit : « J’ai un studio… ». Le
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, très tôt, nous arrivons chez lui. Le studio est vaste et plaisant, a
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les livres dont je pourrais avoir besoin… Dès le
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, j’y pénètre, bien sûr. Des housses couvrent les meubles, une sorte d
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le grain ne meurt. Satisfactions rapides et sans
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, presto et fuite perpétuelle de Don Juan ! Ici l’artiste et l’homme s
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son irréfutable présence. Bâtons rompus Au
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de la dernière guerre, des amis lui avaient ménagé une assez plaisant
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essifs consacrés par Kassner à Rilke, de 1926, au
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de la mort du poète, jusqu’au trentième anniversaire de cette mort. D
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ans l’illusoire multiplicité des « aventures sans
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». Limitant son désir à ces désirs qu’une possession rapide anesthési