1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 e la mienne. Tout à l’heure, une étrange mélodie, lente et pesante, est revenue avec insistance : il la joue chaque soir, plu
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
2 du peintre. Je ne tarde pas à oublier ce qui est lent ou fixe ou pas à pas. Tout s’épanouit dans un monde rythmé, fusant, t
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
3  » à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente . Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants au cr
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
4 out vivait autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et majestueuse, et bientôt je me pris à composer des phrases, tout en
5 evant moi. Merveille de penser au fil du désordre lent de la vie d’un jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la terr
6 En même temps elle se peuple d’arbres, de germes lents , de passages ailés. Le vent qui glisse à travers ce jardin éveille en
7 e est une musique vivante, une musique infiniment lente . Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qui sait l’entendre
8 n état de l’âme patiente. Une pensée sensuelle et lente , et qui jouit parfois de son objet… 13 juin 1929 Werther. J’ai
9 resterez pour moi comme une introduction à la vie lente — celle que mène l’esprit humain parmi les formes désirables du monde
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
10 laisser se déployer. Indescriptible majesté de ce lent paroxysme vocal, rythmé comme par l’avance d’une foule en marche, cat
11 eurs de torches qu’ils se passent avec des gestes lents , hallucinants, à grands sauts ralentis — le courant électrique n’étan
12 ur la scène : c’est un homme jeune encore, un peu lent d’allure, à la physionomie ouverte et sérieuse. « Eh bien, Messieurs
13 ante ans, aux traits réguliers et sérieux, un peu lent de geste et de parole ; prudent. Il se plaint de son isolement. « On
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
14 au 11 mars 1936 Le tambour des SS, deux coups lents , trois coups rapprochés, n’a cessé de battre hier par toute la ville.
15 homme s’avance très lentement, saluant d’un geste lent , épiscopal, dans un tonnerre assourdissant de heil rythmés. (Je n’ent
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
16 omène de gauche à droite, de droite à gauche, une lente caresse fraîche. Je suis seul, en vacance pure. Et pourquoi ne point
17 ’air et des branchages, une sorte de magnificence lente , romantique et voluptueuse… Minuit. Les machines ronronnent. Le petit
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
18 uit de Manhattan purifiée par la neige immense et lente . Allons chez des Américains. Salon des J…, musique dans la pénombre.
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
19 caines, au contraire, que je vois passer d’un pas lent mais dansant, chargées de dossiers impeccables, ont l’air de jouer le
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
20 , cette mort venant de loin vers moi, sérieuse et lente , et chargée d’un sens inconnu. Nous roulions tous ensemble dans une d
21  : collines douces, bois et prairies, une rivière lente et les longs bâtiments des filatures — tout me rappelle la Souabe, le
22 te dont vous avez lu les premiers essais (La Mort lente ), il avait disparu dans les bois et nous revint au bout d’une heure,
23 dition. À Times Square, dans la foule compacte et lente , dans la rumeur assourdissante des petites trompettes de foire et des
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
24 sont-ils encore du Moyen Âge, ou du bourgeois et lent xixe siècle ! Serait-ce manque d’imagination ? Certes, il en faut un