1
dans notre numéro de décembre, nous avons reçu la
lettre
suivante de Denis de Rougemont, directeur du Centre européen de la cu
2
Burckhardt annonçait la venue dès 1880, dans une
lettre
prophétique, ceux qu’il appelait les « terribles simplificateurs ». L
3
uses, de la médecine et de l’hygiène, des arts et
lettres
, de l’histoire, de l’éducation, de l’architecture et de l’urbanisme.
4
culturelle de ce petit coin de pays, — éducation,
lettres
et arts, sciences et techniques. Densité sans nul doute supérieure à
5
de Rougemont : né en 1906 à Neuchâtel. Études de
lettres
et de philosophie. Éditeur à Paris dès 1931. Lecteur à l’Université d
6
r lui. En effet, si les Waldstätten reçoivent les
lettres
d’immédiateté qui garantissent leurs « libertés » et les dégagent de
7
e nationale et uniforme, d’un marché national des
lettres
et des arts, et d’une grande capitale intellectuelle. Le petit Appenz
8
’architecture, Le Corbusier. Mais les arts et les
lettres
, dans tout cela ? Eh bien, ils peuvent se prévaloir en Suisse d’un Ar
9
ser dissoudre une à une. La santé des arts et des
lettres
, dans nos cantons, est donc liée au vrai fédéralisme, qui n’est pas l
10
ford, et l’on me chargea de prendre contact. À ma
lettre
, il répondit vite : « Je vous consacrerai volontiers un temps qui, à
11
a Chine demain », écrivait dès 1954 Jean Monnet. (
Lettre
de démission de la CECA.) Ils sont trop petits pour se défendre seuls
12
iant de Neuchâtel qui écrit pour les mourants des
lettres
d’adieux à leurs familles. Peu à peu, les femmes du lieu « voyant que