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lisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des
lettres
. Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma notre mythe… ⁂
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Bernard de Clairvaux eut beau protester dans une
lettre
fameuse contre « cette fête nouvelle que l’usage de l’Église ignore,
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pisode : s’agissait-il d’amour profane — selon la
lettre
du Roman — ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voire de l’Église d’Am
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leur de Dieu », les laudes de ses imitateurs, les
lettres
de sainte Catherine de Sienne, le Livre de la bienheureuse Angèle de
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cut au xiie siècle145 et dont nous possédons les
lettres
à Abélard, évoque Iseut, Juliette et Mlle de Lespinasse, beaucoup plu
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dre de Rousseau. (Il insiste longuement, dans une
lettre
à son éditeur, sur son protestantisme et celui de ses héros : mais ma
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e la « religion » d’amour. Qu’on relise la grande
lettre
de Julie mariée (3e partie, lettre XVIII), analysant le passé des ama
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lise la grande lettre de Julie mariée (3e partie,
lettre
XVIII), analysant le passé des amants : on ne saurait dépister avec p
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eine Saint-Preux voit-il ses « vœux » comblés (I,
lettre
LV) qu’il se met à douter sombrement : « Non, ce ne sont point ces tr
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’autre, c’est toujours le mythe qui agit. Dans la
lettre
déjà citée où elle récapitule leurs épreuves, Julie appelle « sainte
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parfaite convenance à nos définitions du mythe…)
Lettre
de Diotima à Hölderlin : Hier soir, j’ai longuement réfléchi sur la
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nguement parlé ; on prit le symbole au pied de la
lettre
, on « mystifia » l’amour profane. Et c’est de là que nous vient, par
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n à tort, entretenus par le capitalisme. Dans une
lettre
fameuse adressée par Lénine à la camarade Zetkin, le chef décrit ce d
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ncelot ». — …Il faut toute la préoccupation de la
lettre
, chez les déchiffreurs de vieux manuscrits, pour qu’une littérature e