1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 lisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des lettres . Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma notre mythe… ⁂
2 Bernard de Clairvaux eut beau protester dans une lettre fameuse contre « cette fête nouvelle que l’usage de l’Église ignore,
2 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
3 pisode : s’agissait-il d’amour profane — selon la lettre du Roman — ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voire de l’Église d’Am
4 leur de Dieu », les laudes de ses imitateurs, les lettres de sainte Catherine de Sienne, le Livre de la bienheureuse Angèle de
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
5 cut au xiie siècle145 et dont nous possédons les lettres à Abélard, évoque Iseut, Juliette et Mlle de Lespinasse, beaucoup plu
6 dre de Rousseau. (Il insiste longuement, dans une lettre à son éditeur, sur son protestantisme et celui de ses héros : mais ma
7 e la « religion » d’amour. Qu’on relise la grande lettre de Julie mariée (3e partie, lettre XVIII), analysant le passé des ama
8 lise la grande lettre de Julie mariée (3e partie, lettre XVIII), analysant le passé des amants : on ne saurait dépister avec p
9 eine Saint-Preux voit-il ses « vœux » comblés (I, lettre LV) qu’il se met à douter sombrement : « Non, ce ne sont point ces tr
10 ’autre, c’est toujours le mythe qui agit. Dans la lettre déjà citée où elle récapitule leurs épreuves, Julie appelle « sainte
11 parfaite convenance à nos définitions du mythe…) Lettre de Diotima à Hölderlin : Hier soir, j’ai longuement réfléchi sur la
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
12 nguement parlé ; on prit le symbole au pied de la lettre , on « mystifia » l’amour profane. Et c’est de là que nous vient, par
13 n à tort, entretenus par le capitalisme. Dans une lettre fameuse adressée par Lénine à la camarade Zetkin, le chef décrit ce d
5 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
14 ncelot ». — …Il faut toute la préoccupation de la lettre , chez les déchiffreurs de vieux manuscrits, pour qu’une littérature e