1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
1 . Il y a là dans un espace vide un piano à l’aile levée , et devant le piano, assis sur un tabouret bas — le pan de l’habit re
2 d avec un tremblement d’étoile. Richard Strauss a levé la tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée divine fait perl
3 la plus naturellement élégante, j’ai vu des yeux lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on ne pou
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 éveille un vagabond angoissé, bienheureux : il se lève , il reconnaît son rêve. Huit heures aux clochers de la capitale qui s
5 dont la statue colossale, sur un rocher, les bras levés , dirige la circulation de Pest. Gül Baba est moins théâtral). D’aille
6 leur efficace. Voici le Prince Primat, les doigts levés . On se signe. Et voici venir à pied de son palais proche, tout seul,
7 ais un cheval se cabre ; et c’est la danse qui se lève , et des tambours et des cris modulés, et toute la frénésie d’un grand
8 sède… Tout près d’ici, peut-être, mais invisible. Lève -toi, pars, et sans vider ton verre — il n’y a pure ivresse que de l’a
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
9 s brune, avec un gros collier de verre bleu… Elle lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa compagne,
10 i, une biche dresse la tête au ras des herbes, se lève , saute sur place, — n’est plus là. — J’ai poursuivi longtemps le refl
11 Matinées végétales, depuis trois jours. Je me lève à 7 heures, rassemble quelques papiers, un tome de Meister, un paquet
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
12 r les verdures encore vivaces du jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de ses deux tilleul
13 is ! » Poussés par leurs voisins, trois hommes se lèvent en haussant les épaules pour s’excuser de se mettre en avant. Ils gra
14 alicieux aux copains de la salle. Le président se lève  : « Messieurs et dames, vous m’excuserez de ne pas vous présenter l’o
15 poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève au fond de la salle et demande « s’il n’y a pas des contradictions da
16 on, mais assure qu’il a été bien intéressé. On se lève , et les langues se délient. « Il a bien parlé, hein ? », me dit mon v
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
17 es échanges bien pauvres…) Quand nous nous sommes levés pour sortir, le facteur ronflait, le front sur un dossier de chaise.
18 rdres que de lui. À la fin, un des communistes se lève et résume le débat : « En somme, dit-il, si nous ne croyons pas en Di
19 bitudes » épuisent leur vertu. C’est le moment de lever son camp. Plus tard, peut-être, quand toutes ces maisons vides des en
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
20 . J’étouffe un cri. À ce moment la grosse dame se lève et s’en va. Je balbutie, tremblant de colère : « Vous avez de la plac
21 nd rien. Que va-t-il se passer ? Simplement il se lève à l’arrêt : c’est un jeune homme, plutôt petit, quelconque, qui desce
22 et accepté — tu es seul à pouvoir le connaître — lève -toi et regarde les choses, les gestes incongrus et mécaniques des aut
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
23 étais le nouveau professeur. Je l’aborde et il se lève brusquement pour me saluer. Il lisait un livre français : La Révoluti
24 e Dr N… prononce son allocution. En terminant, il lève le bras d’un geste timide : « Et en l’honneur de nos études romanes,
25 tout de suite la religion… » Tout d’un coup il se lève de son tabouret et avec un grand geste, le doigt pointé en l’air : « 
26 uarante mille hommes, quarante mille bras se sont levés d’un seul coup. L’homme s’avance très lentement, saluant d’un geste l
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
27 spense, le temps d’un peu se souvenir… Il faut se lever . Il faut entrer résolument dans le grand jour du siècle mécanique, ac
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
28 visière glissent d’un coup sur la gauche quand on lève un peu le nez pour voir si rien ne vient. Non, rien ne vient. Grisail
29 ions qui semblaient provenir de la forêt. Me suis levé pensant que c’était commencé. D’une fenêtre donnant au nord, j’ai reg
30 se, je serais alerté par téléphone. Peu dormi, et levé à six heures. Avant d’entrer à mon bureau, près de la gare, acheté co
31 temps, à l’appel du danger, nos ancêtres se sont levés . C’est notre tour. 25 juillet 1940 Hier a eu lieu le rapport d
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
32 mmencera par sa fin. Un pressentiment l’a fait se lever de son fauteuil, marcher comme un automate vers un tiroir qu’il fouil
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
33 t le soleil qui se couche ici, au même instant se lève ailleurs. C’est le même soleil. Je pense que si j’étais en prison cet
34 au pas ayant poussé le battant d’une patte. Il a levé la main au sombrero : « Buenas tardes, muy sefior » comme sans me voi
35 simplement que l’existence de l’homme qui peut se lever , qui peut marcher, est un miracle. Tu te lèves et tu rentres tranquil
36 se lever, qui peut marcher, est un miracle. Tu te lèves et tu rentres tranquillement par cette porte-fenêtre ouvrant sur la p
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
37 ’a-t-il semblé. Et à la fin nous nous sommes tous levés , émus, pendant qu’on jouait le Star-Spangled Banner. Je me croyais da
38 ands vieillards antiques, il attend l’heure de se lever encore parmi nous : pour la France, pour l’Europe et pour l’humanité.
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
39 se transformerait le soir en lit, et d’où sans se lever l’on atteindrait le téléphone, la poignée du frigidaire, les boutons
40 uvre au travail paisible. D’heure en heure, je me lève et sors. Je me promène sur cette terrasse qui fait le tour de mes cha
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
41 chaque matin, sur la galerie, fumant sa pipe, et levé avant tous les autres. Il se passe volontiers de breakfast, et pense
42 ême pas des tableaux, ils font des chèques. Il se lève , va chercher quelque chose dans la botte-en-valise en construction. V
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
43 rique, sur ma droite, au rectangle de ma fenêtre. Levé depuis longtemps, j’attends assis devant ma table que le téléphone me
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
44 eu, ce qu’il implique… Contre les risques qui se lèvent , l’esprit de risque est la seule assurance. Les valeurs de demain, s’