1 1938, Articles divers (1938-1940). « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? » (10 juin 1938)
1 rre totale, cancer de notre « paix ». Il n’y a de liberté possible pour les communes et les personnes que sur la base d’une org
2 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
2 ses poètes. La plaine hongroise était une grande liberté lumineuse ; tout m’accueillait, êtres et paysages, dans une vaste hos
3 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
3 tout. Que ce soit le parti de la Raison, ou de la Liberté , ou de l’Humanité, etc. Aussi vrai que le baron de Crac ne pouvait pa
4 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
4 es par la scène, ce qui restreint sensiblement la liberté d’un auteur. Mais par contre cette limitation oblige à creuser en pro
5 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
5 ise et du pouvoir politique tendait à opprimer la liberté de la personne, en absorbant celle-ci de plus en plus dans des engage
6 t autre le paradoxe politique du fédéralisme : la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant des tons complé
7 r état de gouvernement est celui-là où il y a une liberté bien tempérée et pour durer longuement. » Il me semble que le spectac
8 qui sait ce qu’il doit engager tout en gardant sa liberté , l’homme autonome, mais aussi solidaire. Ceci nous amène au second po
9 l’un des deux pôles de la personne : celui de la liberté ou de l’autonomie, et l’on a tout réduit à l’autre pôle : celui de l’
10 ividu à l’absolu divin, donc il n’y a plus aucune liberté . Tous les abus de pouvoir deviennent possibles. Certes, l’on crée des
6 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
11 s parlerai la semaine prochaine de nos fameuses «  libertés  », puis de notre « neutralité ». Et ce sera pour découvrir le sens po
7 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
12 libres ? (2 mars 1940)w « Nous défendrons nos libertés , répétons-nous dans nos discours patriotiques, — ces libertés que nos
13 pétons-nous dans nos discours patriotiques, — ces libertés que nos pères nous ont acquises au prix de leur héroïsme civique et m
14 Oui, certes. Mais, en fait, que sont devenues ces libertés illustres et antiques, ces privilèges démocratiques qu’on nous envie 
15 t-il de s’en vanter pour qu’elles subsistent ? La liberté n’est pas seulement un privilège que l’on « hérite ». C’est une conqu
16 tuelle est un pays où l’on a peu de « véritable » liberté d’esprit. C’est un pays où l’on tolère fort mal les opinions non conf
17 ts dans ce domaine, nous aurions beaucoup plus de liberté dans nos jugements, nous respecterions beaucoup mieux les façons de v
18 t pas grande importance, actuellement, et que les libertés qu’il s’agit de défendre, en ce mois de mars 1940, sont avant tout no
19 dre, en ce mois de mars 1940, sont avant tout nos libertés poli­tiques. Je répondrai que nos libertés politiques ne sauraient su
20 ut nos libertés poli­tiques. Je répondrai que nos libertés politiques ne sauraient subsister et garder leur valeur concrète que
21 r concrète que si nous conquérons une plus grande liberté morale et intellectuelle. Car les unes ne vont pas sans les autres, e
22 te notre histoire en témoigne. « Une politique de liberté ne peut être faite que par des esprits libres. » Les deux libertés, l
23 être faite que par des esprits libres. » Les deux libertés , l’extérieure et l’intérieure, ont toujours été liées dans notre hist
24 les premiers Suisses avaient la passion de leurs libertés sociales, civiles et quotidiennes qu’ils ont voulu se libérer du joug
25 viiie siècle ne jouissaient plus d’une véritable liberté intérieure qu’ils ont été une proie facile pour l’étranger, pour les
26 point : si nous perdons le sens et le goût de la liberté quotidienne, celle qui se manifeste dans la diversité infinie des man
27 é infinie des manières de penser et de vivre, nos libertés politiques ne pourront subsister longtemps, et alors c’en sera fait d
28 ister longtemps, et alors c’en sera fait de noire liberté vis-à-vis de l’étranger, c’est-à-dire de notre indépendance nationale
29 e. Or, quels sont les ennemis intérieurs de notre liberté  ? Je n’en désignerai ici que deux, qui vous paraîtront peut-être asse
30 te possibilité de jugement libre, toute véritable liberté d’esprit. Notre « égalitarisme » est, lui aussi, une forme de paresse
31 romis !) « Si quelque chose aujourd’hui menace la liberté , ce n’est pas comme jadis la superstition… c’est la préoccupation, la
8 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
32 Suisses. Disons-nous donc : Beauté du sol oblige, liberté oblige, neutralité oblige ! À quoi ? C’est ce que je préciserai dans
9 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
33 pas la Suisse qui se vante de ses beautés, de ses libertés et de sa neutralité, mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ce
10 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
34 ements d’existences étrangères. Paris propose une liberté et un danger, une révélation totale de l’humain dans tous ses risques
11 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
35 cu par des ascètes féroces. Vinet prévoit que les libertés sociales, si nul effort spirituel ne les oriente, aboutiront au despo
36 écrire : « Si quelque chose aujourd’hui menace la liberté , ce n’est pas comme jadis la superstition, c’est la préoccupation, la
37 d’impitoyables dictatures militaires au nom de la liberté et du bonheur des masses. Cette unanimité d’esprits partout ailleurs
12 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
38 Nos raisons d’être tiennent dans ses deux mots : liberté , solidarité. Deux mots qui furent pour nos ancêtres autre chose que d
39 ivre et de mourir. Notre histoire est celle de la liberté , certes, mais de la liberté menacée, conquise au prix des plus grands
40 toire est celle de la liberté, certes, mais de la liberté menacée, conquise au prix des plus grands sacrifices, toujours sauvée
41 t rester en exemple à l’Europe. C’est l’esprit de liberté des communes du Gothard (nous dirions aujourd’hui l’esprit de coopéra
42 discorde politique, routine, recul de l’esprit de liberté , défaut de solidarité entre les classes et entre les cantons. Mais là
43 fait un peu figure de parc national des anciennes libertés civiques, partout ailleurs apprivoisées. Eh bien ! sachons transforme
44 cela peut éviter des débauchages : il y va de la liberté future de leur entreprise. Et je conjure les ouvriers de consentir de
45 loi à beaucoup de leurs camarades : il y va de la liberté future des travailleurs. Mais les sacrifices matériels ne suffisent p
13 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
46 onclus : « Si quelque chose aujourd’hui menace la liberté , ce n’est pas comme jadis la superstition… c’est la préoccupation, la
47 triote suisse ne dit pas : « Plutôt renoncer à ma liberté d’opinion que de risquer des ennuis avec une légation. » Il dit au co
14 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
48 aires ni belles en soi, mais les compose avec une liberté puissamment significative. Le sens des fins dernières et une facture,
49 rme réelle du guerrier suisse, signe des vieilles libertés  ; et maintenant c’est le sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire d
15 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
50 notre neutralité. aj. « Mission spéciale », Nos libertés  : bréviaire du citoyen, Lausanne, F. Rouge, 1940, p. 62-63.
16 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
51 ergers, des jardins et des fermes, dans la grande liberté militaire, pénétrant dans l’intimité d’une vie bonhomme et opulente,