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rre totale, cancer de notre « paix ». Il n’y a de
liberté
possible pour les communes et les personnes que sur la base d’une org
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ses poètes. La plaine hongroise était une grande
liberté
lumineuse ; tout m’accueillait, êtres et paysages, dans une vaste hos
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tout. Que ce soit le parti de la Raison, ou de la
Liberté
, ou de l’Humanité, etc. Aussi vrai que le baron de Crac ne pouvait pa
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es par la scène, ce qui restreint sensiblement la
liberté
d’un auteur. Mais par contre cette limitation oblige à creuser en pro
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ise et du pouvoir politique tendait à opprimer la
liberté
de la personne, en absorbant celle-ci de plus en plus dans des engage
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t autre le paradoxe politique du fédéralisme : la
liberté
de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant des tons complé
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r état de gouvernement est celui-là où il y a une
liberté
bien tempérée et pour durer longuement. » Il me semble que le spectac
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qui sait ce qu’il doit engager tout en gardant sa
liberté
, l’homme autonome, mais aussi solidaire. Ceci nous amène au second po
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l’un des deux pôles de la personne : celui de la
liberté
ou de l’autonomie, et l’on a tout réduit à l’autre pôle : celui de l’
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ividu à l’absolu divin, donc il n’y a plus aucune
liberté
. Tous les abus de pouvoir deviennent possibles. Certes, l’on crée des
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s parlerai la semaine prochaine de nos fameuses «
libertés
», puis de notre « neutralité ». Et ce sera pour découvrir le sens po
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libres ? (2 mars 1940)w « Nous défendrons nos
libertés
, répétons-nous dans nos discours patriotiques, — ces libertés que nos
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pétons-nous dans nos discours patriotiques, — ces
libertés
que nos pères nous ont acquises au prix de leur héroïsme civique et m
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Oui, certes. Mais, en fait, que sont devenues ces
libertés
illustres et antiques, ces privilèges démocratiques qu’on nous envie
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t-il de s’en vanter pour qu’elles subsistent ? La
liberté
n’est pas seulement un privilège que l’on « hérite ». C’est une conqu
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tuelle est un pays où l’on a peu de « véritable »
liberté
d’esprit. C’est un pays où l’on tolère fort mal les opinions non conf
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ts dans ce domaine, nous aurions beaucoup plus de
liberté
dans nos jugements, nous respecterions beaucoup mieux les façons de v
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t pas grande importance, actuellement, et que les
libertés
qu’il s’agit de défendre, en ce mois de mars 1940, sont avant tout no
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dre, en ce mois de mars 1940, sont avant tout nos
libertés
politiques. Je répondrai que nos libertés politiques ne sauraient su
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ut nos libertés politiques. Je répondrai que nos
libertés
politiques ne sauraient subsister et garder leur valeur concrète que
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r concrète que si nous conquérons une plus grande
liberté
morale et intellectuelle. Car les unes ne vont pas sans les autres, e
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te notre histoire en témoigne. « Une politique de
liberté
ne peut être faite que par des esprits libres. » Les deux libertés, l
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être faite que par des esprits libres. » Les deux
libertés
, l’extérieure et l’intérieure, ont toujours été liées dans notre hist
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les premiers Suisses avaient la passion de leurs
libertés
sociales, civiles et quotidiennes qu’ils ont voulu se libérer du joug
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viiie siècle ne jouissaient plus d’une véritable
liberté
intérieure qu’ils ont été une proie facile pour l’étranger, pour les
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point : si nous perdons le sens et le goût de la
liberté
quotidienne, celle qui se manifeste dans la diversité infinie des man
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é infinie des manières de penser et de vivre, nos
libertés
politiques ne pourront subsister longtemps, et alors c’en sera fait d
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ister longtemps, et alors c’en sera fait de noire
liberté
vis-à-vis de l’étranger, c’est-à-dire de notre indépendance nationale
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e. Or, quels sont les ennemis intérieurs de notre
liberté
? Je n’en désignerai ici que deux, qui vous paraîtront peut-être asse
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te possibilité de jugement libre, toute véritable
liberté
d’esprit. Notre « égalitarisme » est, lui aussi, une forme de paresse
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romis !) « Si quelque chose aujourd’hui menace la
liberté
, ce n’est pas comme jadis la superstition… c’est la préoccupation, la
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Suisses. Disons-nous donc : Beauté du sol oblige,
liberté
oblige, neutralité oblige ! À quoi ? C’est ce que je préciserai dans
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pas la Suisse qui se vante de ses beautés, de ses
libertés
et de sa neutralité, mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ce
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ements d’existences étrangères. Paris propose une
liberté
et un danger, une révélation totale de l’humain dans tous ses risques
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cu par des ascètes féroces. Vinet prévoit que les
libertés
sociales, si nul effort spirituel ne les oriente, aboutiront au despo
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écrire : « Si quelque chose aujourd’hui menace la
liberté
, ce n’est pas comme jadis la superstition, c’est la préoccupation, la
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d’impitoyables dictatures militaires au nom de la
liberté
et du bonheur des masses. Cette unanimité d’esprits partout ailleurs
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Nos raisons d’être tiennent dans ses deux mots :
liberté
, solidarité. Deux mots qui furent pour nos ancêtres autre chose que d
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ivre et de mourir. Notre histoire est celle de la
liberté
, certes, mais de la liberté menacée, conquise au prix des plus grands
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toire est celle de la liberté, certes, mais de la
liberté
menacée, conquise au prix des plus grands sacrifices, toujours sauvée
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t rester en exemple à l’Europe. C’est l’esprit de
liberté
des communes du Gothard (nous dirions aujourd’hui l’esprit de coopéra
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discorde politique, routine, recul de l’esprit de
liberté
, défaut de solidarité entre les classes et entre les cantons. Mais là
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fait un peu figure de parc national des anciennes
libertés
civiques, partout ailleurs apprivoisées. Eh bien ! sachons transforme
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cela peut éviter des débauchages : il y va de la
liberté
future de leur entreprise. Et je conjure les ouvriers de consentir de
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loi à beaucoup de leurs camarades : il y va de la
liberté
future des travailleurs. Mais les sacrifices matériels ne suffisent p
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onclus : « Si quelque chose aujourd’hui menace la
liberté
, ce n’est pas comme jadis la superstition… c’est la préoccupation, la
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triote suisse ne dit pas : « Plutôt renoncer à ma
liberté
d’opinion que de risquer des ennuis avec une légation. » Il dit au co
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aires ni belles en soi, mais les compose avec une
liberté
puissamment significative. Le sens des fins dernières et une facture,
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rme réelle du guerrier suisse, signe des vieilles
libertés
; et maintenant c’est le sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire d
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notre neutralité. aj. « Mission spéciale », Nos
libertés
: bréviaire du citoyen, Lausanne, F. Rouge, 1940, p. 62-63.
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ergers, des jardins et des fermes, dans la grande
liberté
militaire, pénétrant dans l’intimité d’une vie bonhomme et opulente,