1
considèrent leurs armes comme un symbole de leur
liberté
. Les libertés civiques et l’esprit militaire n’ont jamais été en cont
2
leurs armes comme un symbole de leur liberté. Les
libertés
civiques et l’esprit militaire n’ont jamais été en contradiction. Dep
3
t être évités si nous gémissons sans lutter. » La
liberté
individuelle ne pourra survivre dans un État qui ne défend pas son in
4
re et mise en mouvement. De leur alliance naît la
Liberté
. f. « Rhétorique américaine », préface à Écrivains américains d’auj
5
u bon vieux temps européen. Jours de sursis d’une
liberté
dont nous avions à peine conscience, parce qu’elle était notre manièr
6
t le crime des dictatures : elles ne tuent pas la
liberté
dans les pays seulement où elles sévissent, mais aussi bien chez les
7
voisins qu’elles secouent d’un défi grossier. La
liberté
ne peut survivre à de tels chocs. Car elle est vraiment comme un rêve
8
ements d’existences étrangères. Paris propose une
liberté
et un danger, une révélation totale de l’humain dans tous ses risques
9
940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la
liberté
atlantique, avec tous ses drapeaux claquants et ses rues débouchant s
10
ur mystérieux du continent, dernier symbole d’une
liberté
qui ne peut plus vivre que sous la cuirasse. Hâtons-nous, car tout pe
11
re au service de l’homme, et non l’inverse : — la
liberté
ne cesse d’être un mot creux que dans un ordre souple, qui respecte l
12
e était celui qui, de ces règles, savait tirer sa
liberté
. L’inspiration passait par ces canaux et se communiquait par eux. Les
13
rmelles, et pour avoir poursuivi la chimère d’une
liberté
sans condition. Quelques phénomènes extérieurs viendront précipiter s
14
Les quatre
libertés
(30 mars 1946)p Les Quatre Libertés ont figuré le but de guerre id
15
Les quatre libertés (30 mars 1946)p Les Quatre
Libertés
ont figuré le but de guerre idéal des Nations unies, comme elles rest
16
traduit un peu malaisément dans notre langue par
liberté
de parole et de religion, libération de la misère et de la crainte. D
17
emps de nous demander quel est l’état présent des
libertés
qui faisaient l’enjeu de la lutte. La deuxième, celle du culte ou de
18
comme disent leurs chefs. Quant aux trois autres
libertés
, voici le tableau : la liberté de parole se voit partout mise en éche
19
aux trois autres libertés, voici le tableau : la
liberté
de parole se voit partout mise en échec par des censures officielles
20
la Bombe, elle a multiplié par 20 000 au moins la
liberté
de craindre le pire à chaque instant. Tout cela, nous disent, non san
21
Doit-elle accepter de se passer d’au moins trois
libertés
sur quatre, avec l’espoir que ses enfants les recevront plus tard — d
22
tés, des ruines. Or le rappel des fameuses Quatre
Libertés
nous y rabat impitoyablement par la comparaison qu’il nous oblige à f
23
que nous remplacions la revendication des quatre
libertés
, pour le moment inaccessibles, par une affirmation unique de Liberté
24
ment inaccessibles, par une affirmation unique de
Liberté
indivisible, qu’il ne dépend que de nous de saisir à l’instant. Il n’
25
e nous de saisir à l’instant. Il n’y a pas quatre
libertés
. Il n’y a que « la » liberté, ou non. Je le prouverai par une parabol
26
Il n’y a pas quatre libertés. Il n’y a que « la »
liberté
, ou non. Je le prouverai par une parabole. Je connais certains hommes
27
certains hommes qui jouissent en fait des quatre
libertés
susdites. « Une » : Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent à leurs v
28
ne même des séances de cinéma le samedi soir.) La
liberté
ne peut pas être détaillée ni débitée en tranches : elle est vivante.
29
me l’ont fait les Allemands sous l’hitlérisme. La
liberté
fondamentale dont tout dépend, c’est celle de se « réaliser personnel
30
jamais la recevoir d’autrui. Sans elle les autres
libertés
ne comptent guère. Par elle seule, elles peuvent être conquises. Nous
31
décidons que les obstacles à l’exercice de notre
liberté
sont fatals, nécessaires et surhumains, aussitôt nous les rendrons te
32
ibres, si nous sommes prêts à payer le prix de la
liberté
, qui sera toujours : payer de sa personne. Un homme libre, c’est un h
33
ait reçu (de qui ?) trois ou quatre ou trente-six
libertés
. On entend dire : « X… est un esprit libre. » De qui tient-il sa libe
34
: « X… est un esprit libre. » De qui tient-il sa
liberté
? Ni de l’État, ni de la Révolution, ni des Soviets, ni de la Démocra
35
de sa radio. Ils combattaient. p. « Les quatre
libertés
», Le Figaro littéraire, Paris, n° 2, 30 mars 1946, p. 1.
36
cains nous apportent la franchise dans la vie, la
liberté
d’allure et beaucoup de gentillesse. Telle est la « leçon d’Amérique
37
fatalité pour l’homme qui ne recule pas devant sa
liberté
, et qui accepte les risques de son choix. Laissons l’Histoire telle q
38
ssio sine fine, sed nunc stans. Parmi toutes les
libertés
que la pensée se donne lorsque, se dégageant de notre condition, elle
39
it un jour ce qu’il en est de son destin et de sa
liberté
, s’il voyait à l’œil nu, leur sens dernier et l’enjeu véritable de se
40
chose sans répit nous provoque à la dépasser. La
liberté
? Nous avons encombré la terre entière de barrières destinées à proté
41
940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la
liberté
atlantique, avec tous ses drapeaux claquant et ses rues débouchant su
42
ur mystérieux du continent, dernier symbole d’une
liberté
qui ne peut plus vivre que sous la cuirasse. Hâtons-nous, car tout pe
43
ière — à deux-cents mètres — du Portugal et de la
liberté
. Car tel est le sadisme policier. Nous venons de passer, en quatre jo
44
la Hongrie, cette hospitalité incomparable, cette
liberté
lyrique dans les relations… Mais rien n’y fait. Je ne puis avaler une