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re discussion, nous confie Denis de Rougemont. La
liberté
d’opposition est typiquement européenne. Même sans en tirer de conclu
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es de s’exprimer librement, et vous n’avez pas la
liberté
de la presse, et vous repoussez l’existentialisme qui pose des questi
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isme. Un régime de tyrannie n’aboutit jamais à la
liberté
. On le voit, M. Denis de Rougemont nous prouve que l’esprit européen
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ouve que l’esprit européen s’inspire d’une grande
liberté
et d’une parfaite franchise de paroles. Sinon, ce ne serait plus l’es
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ans la théologie de leur époque et sous le nom de
liberté
, de coûteuses licences intellectuelles, ou de simples facilités… 8.
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ard est faite pour éveiller en elle le goût de la
liberté
et de l’autonomie, comme elle dira ; entendons bien : de la dominatio
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se former des complexes… Et pourtant, dans cette
liberté
, qui entraîne une grande licence des mœurs chez les jeunes gens, l’Eu
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ver d’une dialectique normale entre contrainte et
liberté
, trahisse un fléchissement vital. Possible aussi, d’un tout autre poi
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ne faut. Et je touche ici la limite des fameuses
libertés
américaines, non sans angoisse. Point de bohème en Amérique. C’est la
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tes et l’adultère. Quelle est donc son idée de la
liberté
? Aux Indes les musulmans, les hindous et les princes ne s’accordent
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ion moderne est aussi celle qui manque le plus de
liberté
; et cette puissance la plus redoutée est aussi celle qu’un rien enra
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s, sur quatre pauvretés continentales : manque de
liberté
en Russie, manque de bases spirituelles aux États-Unis, manque d’ordr
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e pouvait prouver que son régime ménage autant de
libertés
que la démocratie américaine elle dominerait bientôt le monde par la
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u sans responsabilité et le soldat politique sans
liberté
. Car la personne, c’est l’homme réel, et les deux autres ne sont que
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que cette complexité est la condition même de nos
libertés
. C’est grâce à elle que nos fonctionnaires sont constamment rappelés
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le Progrès, qui prétendent également défendre la
liberté
. Et ce ne sont pas non plus la Justice et la Liberté, qu’il est aussi
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erté. Et ce ne sont pas non plus la Justice et la
Liberté
, qu’il est aussi impossible d’opposer en réalité qu’en principe. Aujo
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, analysée par les Américains eux-mêmes, avec une
liberté
d’esprit que l’Europe ne peut qu’envier, et qui épouvanterait les sta
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La
liberté
dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)e Le problème
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cipe actif de toute libération humaine. Il est la
liberté
même. (Et quant à ceux qui croient que c’est la haine qui libère, ils
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de tous les temps sont avec vous pour affirmer la
Liberté
dans l’Amour et par l’Amour. Cet idéal n’est pas seulement « souhaita
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aint Augustin. « C’est l’amour qui nous rendra la
liberté
», dit la chanson. Mais il arrive que les voies et moyens que nous im
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problème sexuel, c’est une tout autre affaire. La
liberté
dans la sexualité, nous en jouissons et nous en souffrons plus que to
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le nombre des homosexuels. Ils ont en fait toute
liberté
de vivre à leur guise, jouissent des mêmes droits politiques et écono
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précisément l’existence — et non l’absence de la
liberté
sexuelle parmi nous qui pose un problème sérieux. Si l’on estime que
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nomène appelé péché par les théologiens. e. « La
liberté
dans l’amour » [Réponse à une enquête], L’Âge d’or, Paris, n° 8, nove
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guéri de l’obsession de l’argent qui dénature les
libertés
américaines. Un régime qui traduise en politique, dans l’économie et
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la contrainte et d’une droite qui revendique les
libertés
: le but, l’essence de la pensée fédéraliste étant précisément de tro
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La Résistance européenne, admirable sursaut d’une
liberté
blessée qui se défendait, mais aussi d’un espoir exigeant qui attaqua
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tie contre le peuple, au nom du peuple contre les
libertés
, j’entends au nom de la dictature du prolétariat contre la liberté du
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s au nom de la dictature du prolétariat contre la
liberté
du capital, c’est-à-dire au nom d’une confusion contre une autre conf
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t en chacun de nous le conflit permanent entre la
liberté
et la vocation d’une part, et d’autre part l’engagement dans les réal
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homme se considère seulement sous l’aspect de ses
libertés
, ou de ses droits individuels, comme le firent les requins capitalist
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rovoquer une réaction collectiviste. À l’excès de
liberté
chez les individus, répond mécaniquement un excès d’étatisme. Qui veu
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ique, cet équilibre, sans cesse rajusté, entre la
liberté
et l’engagement, dont s’honorent en Europe les pays dominés par l’inf
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e-Bretagne. Parce qu’ils ont su devenir, en toute
liberté
, les plus sociaux, ils sont aussi les moins touchés, les moins tentés
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isé, comme un vulgaire individu dont la prétendue
liberté
ne connaît plus aucun scrupule. De même, on vit Hitler, on voit Stali
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ices de paix et seules capables de sauvegarder la
liberté
dans l’ordre. Après tout, c’est l’Europe qui a sécrété ce contagieux
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ces complications. Elles seules préservent notre
liberté
. Chaque jour, la Suisse en reconnaît les bienfaits. Pourquoi n’en ser