1
u seul fait qu’il en a, pour la première fois, la
liberté
. Jusqu’à nos jours, depuis le singe, ou depuis le jardin mythique de
2
variées que possible, pluralité des allégeances,
liberté
garantie par l’exercice de responsabilités concrètes, voilà l’éthique
3
ous demande de bien vouloir vous prononcer sur la
liberté
des gouvernants, je pense plus particulièrement à un cas récent : la
4
cas récent : la Belgique face aux pétroliers. La
liberté
des gouvernants est d’autant plus faible que le territoire est plus e
5
gnait parmi nous une certaine tenue et une grande
liberté
de ton. Nous faisions des jeux que Breton prenait très au sérieux. Po
6
partir de ce qui nous apparaît menaçant pour nos
libertés
, pour notre économie, pour la nature, et finalement pour la survie de
7
eut-on d’abord et à tout prix la Puissance, ou la
Liberté
? Tout changera selon la réponse. Et avec cela entrent en jeu, dans l
8
helle des priorités, que la justice, la santé, la
liberté
, la qualité de la vie, l’utilité sociale, se voient sacrifiées sans m
9
ions évangéliques et judaïques, d’amour actif, de
liberté
, de justice et de vocation, sont venues s’ajouter les valeurs germani
10
t allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou
Liberté
. Or, ces deux termes désignent deux formes de pouvoir, qu’il m’import
11
’est la Puissance, et le pouvoir sur soi-même, la
Liberté
. Le pouvoir sur autrui, il est fatal que l’État s’en empare un jour o
12
centralisé, déstructuré ; donc à la perte de nos
libertés
. En revanche, le pouvoir sur soi-même, la maîtrise de soi, au sens co
13
mme de la connaissance spirituelle, c’est cela la
Liberté
, condition générale de l’accueil et de l’exercice de toute vocation p
14
’est pas un progrès spirituel, une aventure de la
liberté
, un accroissement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la croissan
15
e, engage, enracine d’autre part. J’ai dit que la
liberté
de la personne implique sa responsabilité, et que la réciproque n’est
16
our moi, qu’elle va peut-être se réaliser. Pas de
liberté
réelle pour un irresponsable : or il faut bien reconnaître que la cit
17
ments de police, mais au contraire, c’est dans la
liberté
de chaque personne que vient s’enraciner la solidarité du genre humai
18
es antinomiques, mais en réalité inséparables, de
liberté
et de responsabilité. Or, il se trouve que toute vraie politique de l
19
e, selon moi, d’unir nos peuples et de sauver nos
libertés
. C’est à cause de cela, finalement, que je suis venu une fois de plus
20
utrui, mais sur soi-même, c’est-à-dire à la vraie
liberté
? En termes philosophiques et moraux, cela signifie : voulons-nous à
21
llégalité ») et du Précis Ordre nouveau : pour la
liberté
, Mounier pouvait écrire à Berdiaev : Je vous expliquerai moi-même, o
22
Lacroix loue son nouvel ouvrage, Dictature de la
liberté
. Je donne pour ma part cinq grands articles et deux notes critiques à
23
a formule de leur identité, la condition de leurs
libertés
. S’unir entre groupes autonomes à seule fin d’assurer à tous une défe
24
is non l’URSS. b. « Un modèle pour l’Europe ? »,
Liberté
pour détruire ?, Nouvelle Société helvétique, Annuaire 1974, p. 144-1
25
serez acquitté. C’est parce que je crois à cette
liberté
de l’homme liée à sa responsabilité que j’oppose à tous les États-nat
26
ustement Amnesty International, mouvement pour la
liberté
d’opinion et de religion, a décidé de prendre en charge et de porter
27
acement de l’État-nation, ordonnées à des fins de
liberté
personnelle, non de puissance collective, et de communauté vivante, n
28
utres le droit d’être libre, vous êtes perdu ! La
liberté
, c’est une chose qu’on prend, qu’on mérite et, surtout, dont on se mo
29
ensembles politiques en formation, est-ce que nos
libertés
, et la Suisse elle-même, en tant qu’État, gardent encore un sens et p
30
nt les autres peuples, ils se réjouissent de leur
liberté
et de leur sagesse. Ce sont, par nature, des pharisiens de la politiq
31
n en a, entre les contraintes de la matière et la
liberté
de l’esprit qui la façonne, dans le temps plein, la plénitude manifes
32
à la qualité de la vie, au civisme, et aux vraies
libertés
. (C’est tout cela que les « grands pays » perdent un peu plus, et san
33
our le salut de ses peuples, le maintien de leurs
libertés
et de leurs coutumes particulières. Mais il se trouve, hélas, que le
34
nt plus d’importance au « niveau de vie » qu’à la
liberté
? Dans ce cas, autant faire des centrales nucléaires, quitte à se voi
35
s la catégorie de la Loi et auquel il oppose la «
liberté
des enfants de Dieu ». La révolution paulinienne consiste dans la pro
36
ature, une société dont l’idéal directeur soit la
liberté
des personnes assurées par la participation responsable des citoyens
37
aux fins que je défends dans toute mon œuvre, de
liberté
et de responsabilité de la personne, d’autonomie et de fédération des
38
arfois complémentaires en pratique. L’une veut la
liberté
d’abord, l’autre veut la sécurité par-dessus tout. Si vous tenez à la
39
ics vous assurent. Si au contraire vous voulez la
liberté
d’abord avec les risques qu’elle comporte, vous vous heurtez aux cadr
40
ius, Montesquieu, Locke et Rousseau, ou l’idée de
liberté
politique ; Bach et Mozart, les deux Faust, Kepler et Galilée, Bacon,
41
composent en chacun de nous : la Puissance et la
Liberté
. La puissance sur autrui et la liberté personnelle : la puissance col
42
ance et la Liberté. La puissance sur autrui et la
liberté
personnelle : la puissance collective de la tribu, du clan, de la cit
43
de la cité, du Roi, puis de l’État moderne. Et la
liberté
des citoyens, des groupes, des communes, des régions, qui entendent t
44
s’en est emparé. Quant à ceux qui optent pour la
Liberté
, ils pensent y être conduits par quelque individualisme égoïste, ou p
45
e besoin de puissance à tout prix et le besoin de
liberté
à tous risques, l’humanité se divise en deux camps bien tranchés : c’
46
n ni tout l’autre. Et il n’existe pas non plus de
liberté
réelle sans nulle puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur s
47
re les deux choix n’est pas exact. Le choix de la
liberté
ménage plus de possibles. Si en effet vous choisissez les moyens de l
48
z les moyens de la puissance, vous n’avez plus de
liberté
. Mais si vous choisissez les moyens de la liberté, vous n’aurez peut-
49
liberté. Mais si vous choisissez les moyens de la
liberté
, vous n’aurez peut-être plus besoin de la puissance. Choisir les cent
50
romande : Quand tous tes périls seraient dans ta
liberté
, toute la tranquillité dans la servitude, je préférerais encore la li
51
llité dans la servitude, je préférerais encore la
liberté
: car la liberté c’est la vie, et la servitude c’est la mort. La tyra
52
vitude, je préférerais encore la liberté : car la
liberté
c’est la vie, et la servitude c’est la mort. La tyrannie est le souve
53
n’est pas la puissance des collectivités, mais la
liberté
des personnes. La puissance, c’est le pouvoir que l’on prend sur les
54
’est le pouvoir que l’on prend sur les autres, la
liberté
, c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. ac. « Il faut change
55
ntaires de Rougemont, manifestement agacé par les
libertés
qu’a prises le journaliste en transcrivant l’entretien. ag. Rougemon
56
du seul fait qu’il en a pour la première fois la
liberté
, donc la responsabilité. C’est à la fois le premier et le dernier cho
57
ix possible. Mais quel sens peut bien avoir cette
liberté
que vous accordez à l’homme en face d’un État que vous décrivez aussi
58
s loin en uniformisant le tout. En détruisant les
libertés
locales et les différences. Alors voilà encore un autre modèle de que
59
bien sûr, n’était plus là. Mais moi je crois à la
liberté
et à la responsabilité de l’homme. Et j’espère que le danger sera un
60
des États-nations surtout) et ceux qui veulent la
liberté
des personnes. On dit qu’il n’y a pas de liberté sans puissance. À qu
61
liberté des personnes. On dit qu’il n’y a pas de
liberté
sans puissance. À quoi je réponds que la puissance est le pouvoir que
62
ce est le pouvoir que l’on prend sur autrui et la
liberté
le pouvoir que l’on prend sur soi-même. C’est de nous-mêmes que nous
63
on celle d’une vague fatalité. Il en appelle à la
liberté
et au sens des responsabilités. Cet appel est apparemment entendu : l
64
l’homme le sentiment de responsabilité et donc sa
liberté
. Villes trop vastes, trop peuplées, inhumaines. Nous sommes loin des
65
e j’appelle l’opposition entre la puissance et la
liberté
. La puissance est une espèce de représentation collective, une volont
66
, une volonté collective, souvent mythique, et la
liberté
est la poursuite de la liberté des personnes. J’oppose puissance et l
67
nt mythique, et la liberté est la poursuite de la
liberté
des personnes. J’oppose puissance et liberté comme fins de la société
68
e la liberté des personnes. J’oppose puissance et
liberté
comme fins de la société, et je crois que cette distinction est, aujo
69
opposer à ce pouvoir d’autres pouvoirs garants de
liberté
, c’est-à-dire le pouvoir comme limite à la contrainte. Mais il me sem
70
e qu’il n’y a qu’un moyen d’opposer le pouvoir de
liberté
au pouvoir de l’État devenu extérieur à nous-mêmes, qui n’est pas de
71
je citais tout à l’heure entre la puissance et la
liberté
, et s’y inscrit comme le choix même de la liberté. Ayant écrit, dans
72
liberté, et s’y inscrit comme le choix même de la
liberté
. Ayant écrit, dans un assez gros livre récent, que ce drame est celui
73
uvoir, le fait que le pouvoir est, aussi, dans la
liberté
, et qu’on ne peut concevoir la liberté sans l’intervention du pouvoir
74
i, dans la liberté, et qu’on ne peut concevoir la
liberté
sans l’intervention du pouvoir. La formule que je vous propose est la
75
, c’est le pouvoir que l’on prend sur autrui ; la
liberté
, c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. » [Réagissant aux rem