1
nis de Rougemont nous parle de la personne, de la
liberté
et du fédéralisme. Depuis cinquante ans, il nous rappelle que l’État-
2
festations pacifistes encore plus grandes ! », La
Liberté
, Fribourg, n° 226, 2 juillet 1982, p. 27. Propos recueillis par Miche
3
l s’était arrogées : défense du territoire et des
libertés
populaires, garantie de la monnaie, paix sociale, sécurité de l’emplo
4
désarment la guerre. Comment définissez-vous la
liberté
? La notion de liberté marche de pair avec celle de responsabilité.
5
omment définissez-vous la liberté ? La notion de
liberté
marche de pair avec celle de responsabilité. C’est fondamental. Au co
6
, c’est le pouvoir que l’on prend sur autrui ; la
liberté
, c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. » Vous avez aussi parl
7
e rêve d’une Puissance recouvrée aux dépens de la
Liberté
, la sienne propre non moins que celle des autres. Mais le rêve de Pui
8
e toute vie. Estimez-vous que, dans le monde, les
libertés
individuelles sont en progression ? Personne ne dispose des moyens de
9
absolue). La plus noble conquête de l’homme ? Sa
liberté
, c’est-à-dire le pouvoir qu’il prend non sur autrui mais sur soi-même
10
composent en chacun de nous : la puissance et la
liberté
. La puissance sur autrui et la liberté personnelle. La puissance coll
11
ance et la liberté. La puissance sur autrui et la
liberté
personnelle. La puissance collective de la tribu, du clan, de la cité
12
e la cité, du roi, puis de l’État moderne ; et la
liberté
des citoyens, des groupes, des communes, des régions, qui entendent t
13
s’en est emparé. Quant à ceux qui optent pour la
liberté
, certains pensent y être conduits par quelque individualisme égoïste
14
e besoin de puissance à tout prix et le besoin de
liberté
à tous risques, l’humanité se divise en deux camps bien tranchés : c’
15
n ni tout l’autre. Et il n’existe pas non plus de
liberté
réelle sans nulle puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur s
16
rs qui rédigeaient alors les pactes et statuts de
liberté
des communes italiennes, garantis par le Saint-Empire. Ce sont ces gr
17
des États », « le nombre de leur population ». La
liberté
, selon lui, n’est assurée que par les petites dimensions, car elles s
18
les petites dimensions, gages et conditions de la
liberté
politique. L’agora reste donc à mes yeux le symbole et même la défini
19
les persécutions contre les chrétiens à Rome. Les
libertés
locales, c’est grec et c’est germanique, mais ce n’est pas romain. L’
20
suis d’accord. « Libertaire » évoque l’idée d’une
liberté
sans frein, qui pour moi n’est pas vraie liberté puisqu’elle se disso
21
liberté sans frein, qui pour moi n’est pas vraie
liberté
puisqu’elle se dissocie de toute responsabilité. Je crois que l’homme
22
e savent). Sans responsabilité correspondante, ma
liberté
joue à vide, reste donc irréelle. 2. Le kibboutz, selon M. Maron, tro
23
, que je ne choisirais pas, pour la raison que la
liberté
de mouvement me paraît aussi nécessaire que ce « droit à l’enracineme
24
ns attaches, comme au milicien collectiviste sans
liberté
. Nous définissions la personne comme à la fois libre et responsable,
25
onsable, les deux termes étant indissociables. La
liberté
était vide si elle ne comportait pas de responsabilités civiques conc
26
sident. Il a également présidé le Congrès pour la
liberté
de la culture (1952-1966). Auteur de 34 volumes, parmi lesquels Pens
27
ent d’organiser les exigences de leur vocation de
liberté
. Orwell a pressenti l’avenir effrayant qu’allaient rendre possible à
28
tout sur moi, qu’un B. B. qui entend manipuler ma
liberté
en m’imposant son angle de vision ; — c’est moins la transparence de
29
r aucun emploi bénéfique pour l’homme, ni pour sa
liberté
. Il n’en va pas de même de l’ordinateur qui, lui, peut être employé p
30
passons — je publiais un petit article intitulé «
Liberté
ou chômage ? » Je posais la question suivante : la technologie modern
31
pos des résultats de la technologie occidentale :
liberté
ou chômage ? La question n’a toujours pas reçu de réponse. L’informat
32
; c’est donc la Guerre ; — ou bien le but est la
liberté
des personnes à la fois libres et responsables : et cela peut être la
33
té et la capacité de résistance de l’Ouest et des
libertés
qu’il était censé défendre. (C’est ainsi que nous fûmes tous contre M
34
entre une société fondée sur la personne, sur ses
libertés
— garanties par ses seules responsabilités — et une anti-société d’as
35
qu’il a choisies pour illustrer L’Invention de la
liberté
. On n’a pas mieux écrit en prose dans ce pays. Et Jean Starobinski es
36
chapitres de son livre, sur l’amitié, la mort, la
liberté
, le corps, l’amour, la relation à autrui, le langage et la chose publ
37
re l’individualisme, au sens d’une limitation des
libertés
individuelles, par exemple. Considérer l’homme comme « individu » nou
38
rme, de la double affirmation luthérienne de la «
liberté
du chrétien » et calviniste de sa « responsabilité ». Je découvrais d
39
valable serait une révolution qui augmenterait la
liberté
, donc la responsabilité des gens. C’est une autre chose qui est tout
40
; présidence pendant seize ans du Congrès pour la
liberté
de la culture, à Paris ; de l’Institut universitaire d’études europée
41
s, d’impérialismes collectifs et de passion de la
liberté
, l’Europe est aujourd’hui menacée dans ses raisons d’être et dans ses
42
ion technico-industrielle génératrice d’idéaux de
Liberté
oui, mais aussi de pratiques impérialistes, de loisirs virtuels mais
43
rs qui rédigeaient alors les pactes et statuts de
liberté
des communes italiennes, garantis par le Saint-Empire. Ce sont ces gr
44
ux sans distinction de nationalité et de race ; —
liberté
de conscience, c’est-à-dire « Église séparée de l’État, et l’école de
45
e séparée de l’État, et l’école de l’Église » ; —
liberté
des cultes ainsi que liberté de propagande antireligieuse ; — liberté
46
le de l’Église » ; — liberté des cultes ainsi que
liberté
de propagande antireligieuse ; — liberté de parole, de la presse, des
47
insi que liberté de propagande antireligieuse ; —
liberté
de parole, de la presse, des réunions et meetings, liberté des cortèg
48
e parole, de la presse, des réunions et meetings,
liberté
des cortèges et démonstrations dans la rue. Ces droits sont assurés p
49
posée par l’art. 39 : « L’exercice des droits et
libertés
ne doit pas porter atteinte aux intérêts de la société et de l’État »
50
rticle et tous ceux qui réaffirment les droits et
libertés
déjà définis en 1936, ainsi que le droit nouveau introduit en 1977 de
51
ire de ces articles que les dissidents étaient en
liberté
, que les camps du goulag étaient vides, et que l’URSS était une démoc
52
rais désirs. Nous disons tous que nous voulons la
liberté
. En vérité, beaucoup veulent d’abord la puissance ; ceux qui ne la ve
53
ir profond. Il se trouve que c’est le désir de la
liberté
, non de la puissance. Qu’appelez-vous liberté ? Se réaliser soi-même,
54
la liberté, non de la puissance. Qu’appelez-vous
liberté
? Se réaliser soi-même, pouvoir obéir à sa vocation. Il n’y a pas deu
55
frent à l’homme d’aujourd’hui, la puissance et la
liberté
. Comment voulez-vous empêcher ceux qui veulent la puissance d’asservi
56
ulent la puissance d’asservir ceux qui veulent la
liberté
? Il y a là un problème de dimensions et de choix des outils mis à no