1
s au contraire : pour maintenir les risques de la
liberté
, qui ont fait la vraie grandeur de l’homme européen, et pour sauver,
2
ur les sciences) ou reçus en échange de certaines
libertés
essentielles : tout cela provient du nationalisme culturel, et tout c
3
ne plus l’empêcher d’évoluer selon ses lois et sa
liberté
propres. L’Europe ouverte, et rien de plus, mais rien de moins, voilà
4
mant de nos traditions culturelles, ainsi que des
libertés
qu’elles nous ont assurées. Mais cela fait, on s’empresse de reléguer
5
et de penser, une création constante en vue de la
liberté
, une entité qui signifie quelque chose de concret — spirituellement a
6
es conférences et discussions. Le Congrès pour la
liberté
de la culture décernera au cours de cette rencontre trois Prix intern
7
n. La conception européenne de l’homme et de ses
libertés
politiques et sociales n’a pas varié, que l’on sache, n’est pas moins
8
. De toute la force de ses traditions, mariant la
liberté
et l’efficacité, elle tend vers la fédération, vers l’union des auton
9
e l’Europe et de son union propre à favoriser nos
libertés
. Non, si par politique on entend simplement l’action des politiciens
10
ire ? — Il est sain pour l’objectivité et pour la
liberté
du jugement de se représenter parfois qu’une chose à quoi l’on tient
11
hu diplomatique — et proclamer l’union sacrée des
libertés
occidentales. Un tel sursaut vital est-il inconcevable ? Retournons l
12
s fixées par l’article 3, leurs constitutions, la
liberté
et les droits du peuple… (etc.) On se demande quelles grandes et nou
13
de révolutions bien sûr, mais créatrice aussi de
liberté
, — donc créatrice tout court, en fin de compte. Incertitude et insati
14
plus haut achèvement. Ce n’est plus seulement la
liberté
de la personne — l’habeas corpus — qui est contestée au xxe siècle,
15
et opprimés retournent contre elle les idéaux de
liberté
et d’égalité qui avaient assuré son prestige. Les progrès de l’hygièn
16
partie de la démonstration de notre goût pour la
liberté
. Et cette démonstration, accompagnée d’une exposition gratuite et ouv
17
, des résultats très négatifs de notre goût de la
liberté
sans frein. Mentionnons les plus voyants : le nationalisme borné ou a
18
r tel qu’il est, il peut et il doit souhaiter une
liberté
totale d’échanges réels. Il doit donc dire oui, sans réserve, aux off
19
oute confiance. N’espérons pas tout de suite une
liberté
totale d’aller parler chez eux comme ils parlent chez nous — comme M.
20
le et vitale d’exercice de l’intelligence dans la
liberté
et la cordialité. Notre désir d’échanges relève de la vocation occide
21
’étudiants ». 16. Accroître, réciproquement, « la
liberté
de circulation des diplomates ». 17. « Établissement de liaisons aéri
22
rront voir à quel point notre peuple est épris de
liberté
… Il est également facile de constater à quel point… tout le travail d
23
u peuple et du désir de lui assurer… une complète
liberté
dans le développement intérieur et dans ses relations avec les autres
24
s avant et n’accordera pas à l’avenir une telle «
liberté
d’échanges d’idées » qui constituerait une « libre » propagande de gu
25
genre humain… Nous ne pouvons pas accepter une «
liberté
» qui mènerait au déclenchement d’une activité subversive des déchets
26
… Que faire, devant une attitude qui proclame une
liberté
totale de commerce, mais exige des interdictions et contrôles… dans t
27
e, le libre-échange des idées. C’est en effet une
liberté
d’échanges de cette nature que nous nous efforçons non seulement d’ét
28
échange d’étudiants, change équitable du rouble,
liberté
de voyage pour les individus, savants, étudiants, professionnels, etc
29
c’est-à-dire qu’elle rayonne à nouveau, foyer de
liberté
et d’invention de l’homme, dans un monde qui l’attaque quand elle fai
30
antipodes de la pratique américaine. À l’excès de
liberté
dans le choix s’oppose l’absence totale de choix pour l’individu. Au
31
sein de laquelle sa vocation s’exercera. Trop de
liberté
sans effort, trop d’effort imposé sans liberté : les deux excès condu
32
de liberté sans effort, trop d’effort imposé sans
liberté
: les deux excès conduisent à des résultats analogues, qui sont le dé
33
osage. Car un homme qui ne serait préparé qu’à la
liberté
, sans responsabilité, ne serait pas vraiment libre ; et un homme qui
34
t un homme qui n’aurait subi qu’un dressage, sans
liberté
de choix, ne deviendrait pas, pour autant, un citoyen responsable. Li
35
endrait pas, pour autant, un citoyen responsable.
Liberté
et responsabilité ne peuvent être vraies et réelles qu’ensemble. Elle
36
soires. Il en résulte que toute éducation pour la
liberté
manquera son but si elle n’est pas en même temps et du même mouvement
37
xxe siècle semble offrir au jeune homme plus de
liberté
que d’occasions d’exercer ses responsabilités. Nous dirons donc, pour
38
omiques sur le temps, menacent de toutes parts sa
liberté
, sa prospérité et sa vie même… Et il est vrai que toutes ces choses —
39
es et nos masses que l’Europe reste la patrie des
libertés
fondamentales de l’homme moderne, et le foyer vivant d’une civilisati
40
équation célèbre : E = mc2, que nous prendrons la
liberté
de lire comme suit : Europe = cap de l’Asie multiplié par culture in
41
hnocrates : nous la voudrons pour le salut de nos
libertés
, ou d’autres l’imposeront à nos dépens et au prix de notre indépendan
42
s que les vraies chances de l’Europe sont dans la
liberté
, non dans la force des choses. Or la liberté relève de l’esprit. Les
43
s la liberté, non dans la force des choses. Or la
liberté
relève de l’esprit. Les chances de l’Europe dépendent donc de la form
44
des esprits, c’est-à-dire d’une éducation pour la
liberté
. Le matérialisme dialectique, ou diamat, doctrine officielle de l’URS
45
aradoxe, inversé, se reproduit dans le camp de la
liberté
, car ce sont en réalité nos matérialistes pratiques, en Occident, qui
46
iscours leur volonté de défendre « la cause de la
liberté
» ne doivent pas être pris au sérieux, et ne le seront pas, tant qu’i
47
uront pas décidé de consacrer à l’éducation de la
liberté
autant d’efforts et de capitaux que les totalitaires en consacrent à
48
t le mode de vie européen ; — une éducation de la
liberté
, créatrice et inspiratrice de ce mode de vie ; — une vision claire et
49
le plan d’État et les revendications locales, la
liberté
individuelle et le service communautaire, l’Autorité et le Pouvoir. L
50
e enfin que les peuples ont reçu cette idée de la
liberté
et ces moyens de se libérer qu’ils ont hâte d’appliquer d’abord à ses
51
à l’individualisme, de l’autorité indiscutée à la
liberté
aventureuse. Un exemple très simple illustrera tout cela. On sait le
52
», et en tout cas, de condamnable, tandis que la
liberté
serait moderne, progressiste et louable en tous les cas. Car en fait
53
les deux éléments à doses variables. Autorité et
liberté
sont aussi nécessaires à la vie de l’Éducation que la diastole et la
54
nissent aisément selon le dosage d’autorité et de
liberté
qu’elles ménagent dans l’Éducation. a) Les États-Unis d’Amérique se
55
actérisent par la prédominance très marquée de la
liberté
sur l’autorité. Le souci de respecter l’individu y triomphe dans l’en
56
it faire des individus libres, et les amener à la
liberté
sans contraintes, on aboutit à faire des individus « ajustés » qui n’
57
antipodes de la pratique américaine. À l’excès de
liberté
dans le choix s’oppose l’absence totale de choix pour l’individu. Au
58
contraignante pour l’esprit. Ainsi d’une part, la
liberté
anarchique aboutit au conformisme imposé par la mode ; d’autre part,
59
e imposé par la mode ; d’autre part, l’absence de
liberté
conduit au conformisme imposé par l’État. c) Ces deux repères extrê
60
sein de laquelle sa vocation s’exercera. Trop de
liberté
sans effort, trop d’effort imposé sans liberté : les deux excès condu
61
de liberté sans effort, trop d’effort imposé sans
liberté
: les deux excès conduisent à des résultats analogues, qui sont le dé
62
e des signes non trompeurs d’une nouvelle faim de
liberté
. Je vous accorde enfin qu’en Europe même, quel que soit notre idéal,
63
la résultante de deux tendances antinomiques, la
liberté
et la responsabilité, qui ne doivent jamais être séparées, jamais êtr
64
’agir que d’un dosage des exigences contraires de
liberté
et de contrainte. Les Russes disent contrainte seule, les Américains
65
es Russes disent contrainte seule, les Américains
liberté
seule ; nous disons : les deux ensemble, bien plus, nous pensons que
66
raintes soient conçues comme une préparation à la
liberté
, la discipline comme un apprentissage de l’autonomie, et non point co
67
tonomie, et non point comme une restriction de la
liberté
et de l’autonomie. Et quand nous critiquons telle conception de la di
68
t au But, mais n’importe laquelle, appliquée avec
liberté
et mise de côté quand il faut, peut y conduire, à la seule condition
69
ces conditions, le civisme réel n’existe plus, la
liberté
de choix et d’opinion du citoyen étant réduite à l’acceptation ou au
70
ou au refus d’un système total, lequel nie toute
liberté
de choix et d’opinion. En DDR, l’enseignement civique ou Staatsbürger
71
n ordre social assurant à la jeunesse la paix, la
liberté
, le bien-être et le bonheur ». Et l’on doit inculquer aux élèves que
72
s frustrés de nos pères, la venue prochaine de la
liberté
de notre pays ». Aventures à travers l’Europe en guerre Impossi
73
, à la fin de mai, Retinger se vit privé de toute
liberté
de mouvements par un mal qui devait le laisser à demi infirme pour le
74
mmunes, idéologiques ou pratiques : défense de la
liberté
; recherche d’une éthique commune ; examen de problèmes politiques et
75
ofesseurs de diverses régions. Le Congrès pour la
liberté
de la culture a réuni deux vastes conférences sur « L’Avenir de la li
76
éuni deux vastes conférences sur « L’Avenir de la
liberté
» (Milan, 1955), et sur « Progrès et liberté » (Berlin, 1960), groupa
77
e la liberté » (Milan, 1955), et sur « Progrès et
liberté
» (Berlin, 1960), groupant des intellectuels, artistes, savants et pu
78
mmun, librement. Au sein des colloques, règne une
liberté
spontanément disciplinée par la critique mutuelle. Deux meneurs de je
79
n du genre humain, de l’égalité des hommes, de la
liberté
et de l’esclavage. Il était juste de relever d’abord le rôle décisif
80
pas, presque d’instinct, qu’il ne peut y avoir de
liberté
effective là où il n’y a pas de responsabilité concrète ; et que, inv
81
ondition de toute responsabilité réelle, c’est la
liberté
de décision personnelle. Juridiquement, un homme ne peut être tenu po
82
état d’inconscience ou de folie le privant de sa
liberté
de jugement ou de décision. C’est là l’un des principes fondamentaux
83
is-à-vis de la communauté. En d’autres termes, la
liberté
se réalise et s’actualise dans la responsabilité, que ce soit pour le
84
Cette liaison fondamentale et indissoluble de la
liberté
et de la responsabilité est le trait caractéristique du civisme europ
85
etrouvons ici nos deux catégories fondamentales :
liberté
et responsabilité. Qu’il s’agisse du citoyen actif ou de l’artiste cr
86
e caractéristique dans l’équilibre tendu entre la
liberté
et l’engagement, entre les droits de l’individu et les exigences de l
87
ui les combattent au nom de l’indépendance, de la
liberté
et de la diversité des traditions, ont fait eux-mêmes aux régions de
88
s en moins croyable, et qui se borne en fait à la
liberté
(souvent illusoire) de choisir les dépendances les plus profitables.
89
« immédiates à l’Empire » et tiraient de là leurs
libertés
— sera-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non sur des vie
90
es limites doivent être tracées avec une certaine
liberté
de jugement 89. Ainsi : là où, dans le monde stato-national, on parl
91
stratif. Préférons, dans le monde régional, cette
liberté
modeste mais bien réelle, aux ivresses de l’indépendance absolue mais
92
uste. Au contraire, dans le monde des régions, la
liberté
de chacun et l’efficacité de son action seront garanties par la possi
93
l’inquisition administrative que d’accroître les
libertés
civiques. Elle ne serait à aucun titre un modèle neuf de relations hu
94
ce qu’opposent certains esprits à concevoir cette
liberté
(pluralité ou variété) d’appartenances démontre une déficience ou un
95
le Progrès, qui prétendent également défendre la
liberté
. Et ce ne sont pas non plus la Justice et la Liberté, qu’il est aussi
96
erté. Et ce ne sont pas non plus la Justice et la
Liberté
, qu’il est aussi impossible d’opposer en réalité qu’en principe. Aujo
97
ouverte aux Européens, 1970. Voilà pourquoi les
libertés
locales, le pouvoir régional si l’on préfère, non, ce n’est pas un tr
98
, Croates du Burgenland, etc. La répression de la
liberté
linguistique exerce sur une part importante de la population européen
99
i que l’on a sur soi-même, car il est synonyme de
liberté
mais aussi de responsabilité. C’est à cause de cela, finalement, que
100
en fait l’étatisation de la nation, étouffant les
libertés
locales, anéantissant la participation civique, et conduisant à « l’a
101
is sans pouvoir le changer ; alors que nous avons
liberté
et puissance de changer l’avenir, mais sans le connaître.130 L’antin
102
e l’obsédant recours à la « nécessité » contre la
liberté
du choix moral et de la décision politique. Car quelles que soient se
103
rministe qui exonère l’individu des risques de la
liberté
. Roma locuta, — l’ordinateur a parlé, la cause est jugée. On oublie d
104
cher de graves troubles sociaux ; le sentiment de
liberté
ou de manque de liberté (“La liberté est une sensation. Cela se respi
105
sociaux ; le sentiment de liberté ou de manque de
liberté
(“La liberté est une sensation. Cela se respire” — écrivait Paul Valé
106
sentiment de liberté ou de manque de liberté (“La
liberté
est une sensation. Cela se respire” — écrivait Paul Valéry — donc cel
107
omplissement de la personne, c’est-à-dire dans sa
liberté
, non pas dans quelque puissance collective, en cela chimérique mais m
108
lus de raison d’être si l’on ne croyait plus à la
liberté
de l’homme. Elle existe et n’a d’intérêt qu’à seule fin d’orienter un
109
de dictatures totalitaires, un âge dans lequel la
liberté
de pensée sera d’abord un péché mortel, et deviendra plus tard une ab
110
mes au pouvoir ne vont mener nulle part à plus de
liberté
, partout à des régimes totalitaires, fascistes ou communistes d’étiqu
111
érer de leur responsabilité, c’est-à-dire de leur
liberté
— de leur angoisse ! Tous les systèmes totalitaires (ou seulement sta
112
s et acculés à l’invention de formes neuves de la
liberté
. « Invente, ou je te dévore ! », nous dit le Sphinx assis sur le seui
113
nce, non sa passion de la vérité reconnue dans la
liberté
; sa formule de l’État-nation, non ses principes du droit des gens, s
114
pour finalité non la puissance des États mais la
liberté
des personnes. Telles sont les grandes orientations qui me paraissent