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comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la
liberté
du rêveur impuissant, la même, exactement, qu’on laisse aux prisonnie
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l’avons vu en maint autre pays, qu’une espèce de
liberté
sous conditions. Le clerc bourgeois, chez nous, se croit encore tranq
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age peuvent en déterminer l’axe de référence. La
liberté
de penser ne doit pas signifier que la pensée est libre au sens idéal
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s du mot. Les clercs défendent et définissent une
liberté
de la pensée qui n’est au vrai qu’une assurance contre toute espèce d
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toute espèce de sanction. Il est clair que cette
liberté
-là, garantie par les lois de l’État, ne sera jamais que servitude pou
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de sa pensée fonde la seule autorité valable. La
liberté
de penser n’est réelle que chez un homme qui a reconnu et qui accepte
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re, c’est se libérer et assumer les risques de sa
liberté
. Il peut sembler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une pensée
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que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. La
liberté
réelle n’a pas de pires ennemis que les libéraux ; sinon en intention
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utopie ou idylle naïve les conditions mêmes de la
liberté
, j’entends l’union fédérale de nos peuples, au-delà des prétentions d
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dans ses derniers retranchements l’illusion de sa
liberté
» (Lévi-Strauss), il sera rendu à l’innocence, car on ne condamne pas
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union, et les inconvénients de la grandeur par la
liberté
et l’autogestion locale. (Tout cela dans le Contrat social et dans le
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-à-dire des chances de la paix et du maintien des
libertés
, donc du progrès des responsabilités civiques ? « L’Europe c’est fini
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mées dans leur culture comme dans leurs droits et
libertés
traditionnelles : Bretagne, Pays basque, Roussillon catalan, Aquitain
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9, les députés ayant confondu « privilèges » et «
libertés
» ont renoncé, sans nulle compétence pour ce faire, à tous les droits
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rimaires, autrefois ou naguère annexées, de leurs
libertés
primitives, est devenu l’un des problèmes majeurs du Royaume-Uni, et
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ses merveilleuses diversités et sa passion de la
liberté
, se poursuit jusqu’au xixe siècle romantique des Novalis d’abord (Di
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ées, que de renoncer, comme les individus, à leur
liberté
sauvage (anarchique), pour s’accommoder de la contrainte publique des
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ire des congrès — tout au moins dans le monde des
libertés
« formelles » où les majorités ne dépassent pas 100 %. Mais l’effet d
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urvivront pas à la dissolution du Congrès pour la
liberté
de la culture (1950-1966) qui assurait leur complète liberté éditoria
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la culture (1950-1966) qui assurait leur complète
liberté
éditoriale. En lieu et place de L’Ordre nouveau , disparu depuis 193
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s à l’empire », lequel devient le garant de leurs
libertés
contre tous les seigneurs voisins. C’est ainsi que les trois « commun
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ges très variés, de 16 à 75 ans, tous mêlés. La «
liberté
académique » — comme on dira lorsqu’elle ne sera plus qu’un souvenir
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de libération, sinon d’un vrai retour à la grande
liberté
médiévale. Mais quels que soient les mérites intrinsèques du projet d
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un, sans relâche. Au sein des colloques règne une
liberté
spontanément disciplinée par la critique mutuelle. Deux meneurs de je
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eur voix. « Dans l’enceinte des petits États, la
liberté
peut exister, parce que les passions ne sont point excitées par aucun
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e n’entreprend jamais qu’à partir de l’avenir. Sa
liberté
est toujours en avant. Tout cela se lit ou se relit en filigrane dan
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ne, ne saurait être que l’homme lui-même, dans sa
liberté
responsable. L’homme européen, tel que l’ont fait au cours des siècle
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au sens premier — des réalités régionales et des
libertés
provinciales, sous le prétexte qu’elles s’appelaient « privilèges » ;
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Il nous faut bien entendre que lorsqu’il parle de
Liberté
, Mickiewicz n’entend pas — sauf à la fin de sa vie — libération socia
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— sauf à la fin de sa vie — libération sociale ou
liberté
civique en général, mais libération de la Pologne annexée par les Aut
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Autrichiens, les Allemands et surtout les Russes.
Liberté
, pour lui, signifie liberté des peuples. Mais il y a toujours dans le
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t surtout les Russes. Liberté, pour lui, signifie
liberté
des peuples. Mais il y a toujours dans le mot de Liberté, beaucoup pl
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des peuples. Mais il y a toujours dans le mot de
Liberté
, beaucoup plus que ce qu’on y met de revendications précises — danger
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sse en partie à la France. Je cite : Lorsque la
Liberté
siégera dans la capitale du monde, elle jugera les nations. Et elle d
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tion répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la
Liberté
répondra : J’ai appelé par la bouche de ces pèlerins, et tu ne m’as p
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lement du knout et le cliquetis des ukases. Et la
Liberté
dira à la seconde nation : J’étais dans la peine et la misère, et je
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ndra : Madame quand êtes-vous venue à moi ? Et la
Liberté
répondra : Je suis venue à toi sous l’habit de ces pèlerins, et tu m’
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te Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa
liberté
! Lâches, les peuples t’ont abandonné Ô Magyar ! Toi seul contin
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é Ô Magyar ! Toi seul continues à combattre…
Liberté
, que ton regard s’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton
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s versons notre sang. Te faut-il encore plus, ô
Liberté
, Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Nous avons entendu
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sciste, nazie et communiste, une révolution de la
liberté
dont la France serait responsable pour le monde entier. Voici ces tex
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annoncent comme « amoureux fous de l’Europe de la
liberté
» et appellent de leurs vœux la naissance du « citoyen européen » (qu
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mi ces groupes l’Action fédéraliste socialisme et
liberté
(AFSL) qui insiste sur le fait que ses propositions sont « par nature
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situe l’indispensable point d’équilibre entre la
liberté
et l’autorité, entre les communautés intermédiaires et l’État, entre
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arquer le seuil de l’anéantissement de toutes les
libertés
et volontés civiques concentrées dans la liberté et dans la volonté d
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libertés et volontés civiques concentrées dans la
liberté
et dans la volonté d’un seul individu. Jamais pareil cumul de pouvoir
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rain, en renversant l’empire antérieur de la Loy.
Liberté
pour le Souverain, c’est la devise du xviiie siècle. Cette liberté c
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uverain, c’est la devise du xviiie siècle. Cette
liberté
consiste pour le Souverain à n’être plus tenu par des règles ; désorm
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n Fédération Finalités Puissance (collective)
Libertés
(personnelles) État fort, qui s’impose à la nation État service-pub
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al, du PNB et du potentiel militaire Garantie des
libertés
et des responsabilités civiques indissociables Moyens, valeurs, mot
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uissance des États, des gouvernements, mais de la
liberté
des personnes. Et voilà sans doute le sujet d’un autre colloque encor
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uvrir au monde la voie qu’il cherche, la voie des
libertés
organisées. Elle est de ranimer ses pouvoirs d’invention pour la défe
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dignité de l’homme, et sa vraie force est dans la
liberté
. Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos libertés
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enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos
libertés
acquises, mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, q
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une Charte des droits de l’homme garantissant les
libertés
de pensée, de réunion et d’expression, ainsi que le libre exercice d’
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rre ou pour la paix, pour la servitude ou pour la
liberté
, pour l’anéantissement ou pour de nouvelles floraisons. Si dans les c
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mettent dans un avenir d’union qui traduirait en
libertés
proprement politiques les principes qui ont formé d’un même mouvement
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il de l’Europe s’attache surtout à la défense des
libertés
politiques et qu’il représente la totalité des peuples de l’Ouest du
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— développer les aptitudes humaines — assurer la
liberté
— promouvoir la participation ». Ils affirment que « la finalité de n
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s est de permettre à chacun de s’épanouir dans la
liberté
et l’attachement solidaire aux droits de l’homme »98 et qu’« un tel é
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ar exemple aux citoyens « le plein exercice de la
liberté
de pensée et d’expression » et surtout la possibilité de « participer
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ieux, source de leur attachement inaliénable à la
liberté
et aux droits de l’homme… »99 En trois lignes, voici tranchés — à to
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core preuve d’un attachement « inaliénable » à la
liberté
et aux droits de l’homme ? Les régions. Le cas de la division du CE
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s. Tout le reste est littérature. Il n’y a pas de
libertés
sans responsabilités correspondantes, comme, en retour, nul n’est ten
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orgueilleuse d’un Troisième Grand, mais bien des
libertés
concrètes des citoyens, et donc de leurs responsabilités. Le projet d
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? Eh bien, tout simplement celui de perdre toute
liberté
, en tant que sujet maître de soi, de perdre sa liberté parce que, dan
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té, en tant que sujet maître de soi, de perdre sa
liberté
parce que, dans ce monde immense des États-nations, il perd sa respon
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la puissance. Or, la finalité c’est évidemment la
liberté
de l’homme, de l’homme considéré non pas comme un objet que l’État ou
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société, ce n’est pas la puissance, mais c’est la
liberté
et la responsabilité liées, comme je l’ai dit, et l’amour. L’amour es
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vie humaine, en même temps ces trois choses : la
liberté
, inséparable de la responsabilité civique vis-à-vis de la communauté,
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qu’il nous faut combattre. Si les finalités sont
liberté
, responsabilité, amour actif du prochain, de petites communautés en s
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duquel l’homme puisse être un homme, un cadre de
liberté
et de responsabilité. La responsabilité, c’est concrètement une quest
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t économiques, sourds aux véritables exigences de
liberté
de l’homme. Un livre souvent incompris, qui a provoqué en lui un sent
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cher. Nous avons tous en nous un certain désir de
liberté
et un certain désir de puissance, il faut le reconnaître. J’en suis v
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nt dans tout homme, la puissance d’une part et la
liberté
de l’autre. Dans les deux cas, il s’agit d’un pouvoir. La puissance,
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’est le pouvoir qu’on veut prendre sur autrui, la
liberté
, c’est le pouvoir qu’on veut prendre sur soi-même. Voilà, je crois qu
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la mort et à la catastrophe ? Ou voulons-nous la
liberté
et ses risques ? w. « Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… », Cad