1 1946, Combat, articles (1946–1950). Tous démocrates (22 mai 1946)
1 symbolise et parfois dissimule : qu’est-ce que la liberté  ? Et cela nous amènera bientôt à nous demander : qu’est-ce que l’homm
2 fois les plus tyranniques. Moi. — Je l’avoue. La liberté est certainement le problème numéro un de notre temps : car les probl
2 1946, Combat, articles (1946–1950). Les intellectuels sont-ils responsables ? (5 juillet 1946)
3 t en réalité gratuit. Que tout se paye. Que notre liberté de penser n’importe quoi, sans tenir compte de l’époque, était une il
4 re, c’est se libérer et assumer les risques de sa liberté . Il peut sembler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une pensée
5 que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. La liberté réelle n’a pas de pires ennemis que les libéraux ; sinon en intention
6 nt le pas dès qu’une menace se précise contre les libertés françaises ! Le réflexe du libéral devant le péril, c’est de faire un
3 1948, Combat, articles (1946–1950). Message aux Européens (14 mai 1948)
7 uvrir au monde la voie qu’il cherche, la voie des libertés organisées. Elle est de ranimer ses pouvoirs d’invention pour la défe
8 dignité de l’homme, et sa vraie force est dans la liberté . Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos libertés
9 enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos libertés acquises, mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, q
10 ne Charte des droits de l’homme, garantissant les libertés de pensée, de réunion et d’expression, ainsi que le libre exercice d’
4 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, n’oubliez pas l’exemple de la Suisse (3 octobre 1950)
11 souverains. Point de citoyenneté suisse, point de liberté d’établissement ou d’échange commercial entre cantons, point de repré
12 . La routine rétorquait, chiffres en main, que la liberté d’échanges ne manquerait pas de causer quelques dommages locaux. C’ét