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s la communauté, et des devoirs qu’impliquent nos
libertés
actuelles. Je le répète : la puissance du totalitarisme ne sera jamai
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uve parfaitement naturel que la pensée abdique sa
liberté
et se soumette aux besoins de l’action, du haut en bas de l’échelle d
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discours et les écrits de notre époque : esprit,
liberté
et ordre. Je constate que le mot esprit a déjà vingt-neuf sens différ
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et de la foi à toutes les misères de ce monde. La
liberté
: tout le monde l’invoque, n’est-ce pas ? Mais pour l’économiste libé
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era le refus d’obéir à l’État ; dans tel pays, la
liberté
consiste à s’armer jusqu’aux dents au prix de dures privations ; dans
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x de dures privations ; dans un deuxième pays, la
liberté
signifiera le droit pour le plus fort de s’annexer un voisin faible ;
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xer un voisin faible ; dans un troisième pays, la
liberté
sera tout simplement la permission de dire à haute voix ce que l’on p
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feront la guerre, ils la feront tous au nom de la
liberté
… Et l’ordre enfin signifiera tantôt le statu quo social, si absurde q
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cu par des ascètes féroces. Vinet prévoit que les
libertés
sociales, si nul effort spirituel ne les oriente, aboutiront au despo
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écrire : « Si quelque chose aujourd’hui menace la
liberté
, ce n’est pas comme jadis la superstition, […] c’est la préoccupation
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d’impitoyables dictatures militaires au nom de la
liberté
et du bonheur des masses. Cette unanimité d’esprits partout ailleurs
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noyaux des cités futures, les refuges de la vraie
liberté
. Nos paroisses actuelles, nos paroisses de Suisse, seraient-elles cap
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sses n’y croient pas plus qu’ils ne croient à nos
libertés
, et vraiment, ce n’est pas beaucoup dire. Il serait donc temps qu’en
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stières. Le pacte avait pour but de maintenir les
libertés
impériales acquises par ces communautés. Et ces privilèges avaient ét
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ravail et de loisirs, donc aussi sa culture et sa
liberté
. Nous tendons de la sorte, dans les pays techniquement avancés, vers
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ontenu et les conditions de ce qu’il nommera sa «
liberté
». Cela sera vu et ressenti comme un refus de la « solution définitiv
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able à son bien : tantôt l’esclavage et tantôt la
liberté
, tantôt le droit divin des rois, tantôt les droits civiques et popula