1
te. D’autres, habitués jusqu’à l’inconscience aux
libertés
conquises par notre religion, par nos révolutions et par nos sciences
2
le paradis et la grandeur, la justice et la vraie
liberté
; et ils vont répétant que nous n’avons rien à opposer à ces « mystiq
3
leurs. Car les faits nous suffisent, et quant aux
libertés
, nous en avons plus que nous méritons. Quand nous aurons compris que
4
lent. Quand nous aurons compris ce que valent nos
libertés
, nous commencerons à mesurer nos forces. Quand nous les aurons mesuré
5
ans tous les temps, n’ait point imaginé une seule
liberté
que les Européens n’aient voulu vivre. À des degrés divers, parfois j
6
r. Mais elle est d’autre part la condition de nos
libertés
, et de l’esprit créateur. C’est à cause d’elle que l’Occident demeure
7
ood ! Dans l’idée de la personne s’enracine toute
liberté
concrète, créatrice et vécue. Au contraire, c’est de la masse homogèn
8
s à être masses. Et c’est pourquoi Personne égale
Liberté
, tandis que masse égale contrainte. Il n’y aura jamais de liberté « e
9
que masse égale contrainte. Il n’y aura jamais de
liberté
« en masse ». Il n’y aura jamais de liberté réelle que dans le besoin
10
is de liberté « en masse ». Il n’y aura jamais de
liberté
réelle que dans le besoin, le droit et la passion de différer de son
11
re de propagande sens moderne, c’est justement la
liberté
, puisqu’elle cesserait d’être la liberté si l’on tentait de l’imposer
12
ement la liberté, puisqu’elle cesserait d’être la
liberté
si l’on tentait de l’imposer. Mais on peut et l’on doit prendre consc
13
ent par les faits. Nous pouvons perdre toutes nos
libertés
? Nous pouvons aussi les sauver en décidant de les répandre. Si nous
14
la défensive, contre le rayonnement de nos vraies
libertés
. Or le meilleur moyen de les faire rayonner, c’est de les faire passe
15
ne brochure de Denis de Rougemont, intitulée Les
Libertés
que nous pouvons perdre , que nous publierons très prochainement. »
16
t simplement que nous pouvons perdre demain notre
liberté
de penser. …Nulle part peut-être plus qu’en Inde, la culture n’avait
17
. Nulle part donc la menace totalitaire contre la
liberté
de la pensée ne doit être plus redoutée que pour l’âme même de ce pay
18
litique, donc à corrompre la source même de notre
liberté
. Et voilà pourquoi nous sommes antistaliniens. …On a dit que nous som
19
actuellement le défenseur le plus efficace de nos
libertés
, nous ne sommes pas prêts à souscrire sans condition, une fois pour t
20
u l’autre, ni à assimiler une fois pour toutes la
liberté
avec les intérêts américains. Nous sommes amis des Américains, mais p
21
notre précédent numéro, du Congrès indien pour la
liberté
de la culture qui s’est tenu à Bombay, du 28 au 31 mars. Au cours de
22
qui représentait le Congrès international pour la
liberté
de la culture, a fait une importante intervention, dont nous donnons
23
en entendu, pour les pays qui ont surtout faim de
liberté
. c. « Culture et famine », Preuves, Paris, n° 9, novembre 1951, p.
24
isme de ce siècle : jamais on n’avait vu pareille
liberté
de recherche et de formulation, jamais moins de scrupules d’expressio
25
afin de dominer ses mécanismes et d’en tirer une
liberté
plus haute. Or le fondement de cette révolution, son ressort et sa ca
26
e nos jours, au conflit du collectivisme et de la
liberté
démocratique. Je tenterai de faire voir, maintenant, comment l’idée d
27
ement possible de toutes choses ; et aussi, de la
liberté
, de la justice, de la mission reçue, et de leur valeur transcendante
28
peuvent se former que dans un monde qui tient la
liberté
et la vocation prophétique pour plus vraies que l’Ordre du Monde et l
29
r des attitudes et des conduites qui affirment la
liberté
de jugement des individus. Ainsi l’humour, forme larvée, sournoise, p
30
out son prix : elle cesse d’être liée à l’idée de
liberté
, c’est-à-dire à la perspective d’une vie plus libre pour chacun de no
31
nifiait une libération, et de nos jours encore la
liberté
ne peut avoir de sens que pour l’individu (que serait une liberté en
32
avoir de sens que pour l’individu (que serait une
liberté
en masse ?). Je définirai donc le Progrès véritable comme l’augmentat
33
ider nous-mêmes, donc d’être libres. Car la seule
liberté
qui compte pour moi — dira tout véritable Européen — c’est celle de m
34
idé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette
liberté
fondamentale, alors vraiment ma vie n’aurait plus aucun sens. La c
35
voir de réciter toutes les réponses — l’esprit de
liberté
qui peut encore sauver d’un même mouvement et l’Europe et le sens de
36
uoique prisonnier de son tourment, il a reçu « la
liberté
illimitée de pouvoir donner le change ». Voici donc Hamlet tel que n
37
ravailleurs qui, eux, se révoltaient au nom de la
liberté
et de leur dignité d’hommes. C’était ignoble, mais nous voyons bien p
38
ion de l’ouvrier d’usine, de l’appeler dès lors «
liberté
» et d’exiger que les prolétaires, « spontanément », réclament, au li
39
ces intérêts ; jamais au nom de la justice et des
libertés
populaires. J’imagine deux choses pires que la pire injustice : la pr
40
e dictature : « Frères, marchons ensemble vers la
liberté
. » Mais rien de tout cela ne sera effacé. Rien ne peut plus faire que
41
par des hommes qui se sacrifient au service de la
liberté
. i. « “Nous ne sommes pas des esclaves !” », Preuves, Paris, n° 29,
42
)j Notre tâche est une action mondiale pour la
liberté
de la culture, c’est-à-dire : pour la liberté dont la culture est une
43
la liberté de la culture, c’est-à-dire : pour la
liberté
dont la culture est une des principales conditions ; et pour la cultu
44
ncipales conditions ; et pour la culture, dont la
liberté
est le résultat principal. Je rappellerai tout d’abord les quelques g
45
uerre de Corée, nous avons été dire un seul mot :
Liberté
! et le sens de ce mot, ce sens que les plus grands philosophes n’ont
46
s le monde libre. « Voilà ce que peut produire la
liberté
! », disait en somme ce festival, et « voilà nos raisons de reprendre
47
, la question des rapports entre la science et la
liberté
a fait partie, dès le début, de notre programme. Nous nous sommes tou
48
joue-t-elle dans le monde présent en faveur de la
liberté
, ou contre elle ? Comment peut-on favoriser sa vraie mission libératr
49
rait une harmonie préétablie entre la science, la
liberté
, la spiritualité et le bonheur des masses ? Ou bien sommes-nous prêts
50
bien sommes-nous prêts à courir les risques de la
liberté
? Ces questions sont parmi les plus graves qui se posent à l’esprit m
51
grand public. On comprend que le Congrès pour la
Liberté
de la Culture ait pris l’initiative de convoquer l’assemblée d’aujour
52
clair : montrer que la science ne peut servir la
liberté
qu’en demeurant elle-même libre dans sa recherche. Il me reste à vous
53
cette conférence se tient ici et non ailleurs. La
liberté
dans la recherche et l’acceptation de ses risques supposent une belle
54
rès. Allocution inaugurale du Congrès “Science et
Liberté
” », Preuves, Paris, n° 30-31, août-septembre 1953, p. 140-142. Le tex
55
ples qui ont reconnu leur dépendance mutuelle. La
liberté
de la science se situe, elle aussi, dans un certain contexte politiqu
56
poser sur d’autres pour la défense de leur propre
liberté
de recherche.” C’est en ces termes que le bourgmestre de la ville lib
57
23 juillet, le congrès international “Science et
Liberté
”. Cette rencontre organisée par le Congrès pour la liberté de la cult
58
Cette rencontre organisée par le Congrès pour la
liberté
de la culture a réuni plus de cent savants de premier plan, venus de
59
, président du comité exécutif du Congrès pour la
liberté
de la culture. Preuves publiera ultérieurement un compte rendu des
60
au cours desquelles vingt rapports concernant la
liberté
de la science et les relations entre les savants et la société furent
61
légeances multiples, condition fondamentale de la
liberté
: M. Toynbee. — En ce qui concerne le loyalisme, les Romains ont déc
62
ornant à inverser le sens des mots tels que paix,
liberté
, ordre, agression.) Je me souviens d’avoir longuement analysé, dans l
63
ir tout de suite au-delà, sans avoir mérité cette
liberté
… De là sans doute le ton crispé, voire coléreux, de beaucoup de jeune
64
oyait le gage d’une paix féconde entre la foi, la
liberté
, et le civisme militant. « Universel » en tant que catholique, c’est-
65
aint, de la République démocratique à la précaire
liberté
de la République fédérale, où la restauration continue de gagner », e
66
ffets, par où l’on voit qu’elle met en déficit la
liberté
; enfin parler de la nation non point comme d’une idole sanguinaire e
67
ces d’envoûtement. Ennemi de la personne et de sa
liberté
, si j’en juge par ses vrais effets, il n’en demeure pas moins inconce
68
tive à la caste ou à la classe ; l’exigence de la
liberté
pour tout homme, quel que soit son rang ; le conflit de ces deux exig
69
éen se détache sur le fond d’une foi qui tient la
liberté
et l’action prophétique pour plus vraies que l’Ordre du Monde et l’ob
70
le Parti vit dans l’obsession des « ennemis de la
liberté
», appelant ainsi ceux qui diffèrent et pourraient donc devenir ses j
71
s révolutions auraient « objectivement » servi la
liberté
, ne font preuve que d’une belle ignorance de l’histoire. Les grandes
72
l’État. Adoptant les valeurs de la Passion — « La
liberté
ou la mort ! », s’écriaient les jacobins, et la mort était là, celle
73
mort était là, celle des autres d’abord, mais la
Liberté
se voilait — laissant ensuite se perdre dans les bureaux de l’État l’
74
t par essence conquérante : elle veut apporter la
Liberté
aux autres peuples, sous la contrainte des baïonnettes. Mais voici qu
75
eté absolue et la paix, entre l’État-nation et la
liberté
, entre le sacré national et la foi chrétienne, etc., contradictions q
76
qu’il peut seul inventer. La révolte contre la
liberté
Passion, Révolution, Nation : ces trois maladies spécifiques sont
77
au pardon. L’homme se révolte alors contre cette
liberté
radicale et vertigineuse, au nom d’une liberté qu’il rêve à sa mesure
78
te liberté radicale et vertigineuse, au nom d’une
liberté
qu’il rêve à sa mesure ; et ce rêve incarné devient une tyrannie. Pas
79
ant sur le plan spirituel, elle fut un facteur de
liberté
contre les abus du pouvoir temporel. Ainsi le christianisme a-t-il ét
80
corps, objets de la science, en même temps que la
liberté
sujet de conflits ? N’est-elle pas englobée par ce qu’elle veut nier
81
’en va plus de même des couples gauche et droite,
liberté
et autorité, ordre et mouvement, révolution et stabilité, individu et
82
servitude de la corruption, pour avoir part à la
liberté
et à la gloire des enfants de Dieu ». Voici donc l’homme chargé d’une
83
g, ont cru pouvoir en déduire qu’il y avait de la
liberté
jusque dans la matière : mais n’était-ce pas admettre du même coup qu
84
t faux de penser « Dieu », mais aussi de penser «
Liberté
». Le refus qu’on oppose à ma question dernière dissimule un refus d’
85
ne trahissent-elles pas plus d’angoisse devant la
liberté
vertigineuse de l’homme que devant les limitations que la machine lui
86
rénité, loisir, maîtrise de soi, individualité et
liberté
… On proteste au nom de la Nature, de ses rythmes majestueux, et du co
87
parfaites, la puissance, l’abondance assurée, la
liberté
de circuler au loin, ou au contraire celle de s’enraciner en dépit de
88
les choses, mais dans l’homme. Il est lié à notre
liberté
. Il tient à notre condition, comme l’avers tient à l’envers. Il est d
89
nvention du diable : elle priverait l’homme de sa
liberté
, voulue par Dieu. Le vrai problème La grande plainte du xxe si
90
re qu’un peu plus d’étatisme et d’autant moins de
liberté
. Et, de fait, on ne peut pas arrêter l’étatisme, mais on peut pousser
91
mme en tant que personne, qui est le risque de la
liberté
? 32. L’examen des circonstances qui ont produit les grandes inven
92
che et droite, stalinisme et fascisme, dictature,
liberté
formelle, mauvaise foi, volonté des masses, mouvement de l’histoire,
93
atie ; de qualifier de « fasciste » le goût de la
liberté
quand il dressait contre la dictature les ouvriers de Berlin-Est ou d
94
sse, « à droite » l’esprit critique, le doute, la
liberté
, et de ne tenir pour vrai que ce qui était dit « de gauche » ; bref,
95
se montrer libre. Mais c’est perdu d’avance : la
liberté
que l’on feint n’est qu’une minable comédie, illustrant d’une manière
96
ils sont ? Les premiers quêtant les secrets d’une
liberté
que les seconds renient ? Ceci me rappelle un embarras de logique dia
97
us pouvons les convaincre aussi que l’amour de la
liberté
n’est pas un cliché de banquet, une philosophie de requin, mais le se
98
taline, elle tendait à s’ouvrir au commerce, à la
liberté
des échanges, au progrès dont le Canal reste le grand symbole. Mais s
99
ttait le dernier message : « Nous mourons pour la
liberté
, pour la Hongrie et pour l’Europe. » Cette Europe qui aurait pu, en s
100
n rassemblant ses forces à l’appel angoissé de la
liberté
, éviter la honte éternelle qui accable désormais toute cette générati
101
ette Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa
liberté
! Lâches, les peuples t’ont abandonné ô Magyar ! Toi seul continues à
102
ndonné ô Magyar ! Toi seul continues à combattre…
Liberté
, que ton regard s’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton pe
103
ous versons notre sang. Te faut-il encore plus, ô
Liberté
, Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Poème de Petőfi, 1848,
104
et sans consulter autre chose que sa vocation de
liberté
. C’est la seule réponse à l’appel de la plus pure révolution de l’his
105
mps que l’on nous a décrits comme adversaires des
libertés
réelles ! Enfin, Voltaire libère ses vassaux de la gabelle et même du
106
massacrer quand elle demande du pain, la paix, la
liberté
, et si possible un peu de vérité. 60. On sait assez que les jésuite
107
d’une paix conclue sur notre dos, au prix de nos
libertés
, de notre indépendance et de notre rôle dans l’histoire. L’idée de ne
108
ne sécurité garantie : elle perdrait en partie sa
liberté
de manœuvre dans la politique planétaire au moment où, par son union
109
tion du totalitarisme, une clause garantissant la
liberté
de critique et d’opposition interne, et une clause fixant un plafond
110
elques lois existantes, propres à sauvegarder les
libertés
politiques ; 2° que la menace totalitaire étant nouvelle, il convient
111
e ne sont jamais les libéraux qui rétablissent la
liberté
, mais la force brutale des armées étrangères. On me dira que tout le
112
e universel est le meilleur moyen de garantir les
libertés
fondamentales en renouvelant fréquemment les pouvoirs qui deviennent
113
ominé par la science. Que deviendraient alors les
libertés
humaines ? R. — Il est douteux que l’homme soit libre. Luther le nie
114
, et la cybernétique lui donne raison. Seules les
libertés
politiques sont des réalités incontestables. Ce sont elles que nous d
115
libéraux et à eux seuls, même s’ils défendent les
libertés
. (Car il peut arriver que la dialectique leur en donne l’autorisation
116
ature à endormir la vigilance des partisans de la
liberté
. Le système n’en devient pas moins faux, pour être trahi par les sien
117
ne science exacte, c’en serait fait des dernières
libertés
qui nous restent — celle de ne pas croire ou de croire ce qui nous pl
118
de douter, ou de soupçonner un piège. En bref, la
liberté
de critique. Or c’est précisément notre plus sûr recours. Réformer la
119
eulement à leur impuissance. Cette « garantie des
libertés
» n’est pas durable, outre qu’elle manque de dignité. Souvenirs de
120
ne dictature imposée par la minorité au nom de la
liberté
. Tous les deux pourraient se dire démocratiques. Mais que se passerai
121
Les grands critères deviendraient, j’imagine, la
liberté
et l’efficacité. Les grands débats seraient entre partisans du confor
122
instantanée, physique ou sociale, du fauteur. La
liberté
sexuelle des très jeunes gens dans l’Amérique contemporaine, certaine
123
lutte d’un peuple pour la dignité, la justice, la
liberté
et la prospérité. Admettons que cette cause excuse ce massacre. Il y
124
ce et du Retour (Umkehr), de la Personne et de la
Liberté
. Monde viril où ne peut régner que « cette prose qui exclut les vers
125
ace de ce fini (sans limites) posons l’infini (la
liberté
) ; le but deviendra le sens. Mais la flèche, dans ce cas, c’est l’hom
126
la personne, le passage vers l’esprit et vers la
liberté
, qui est souffrance et vision, tension et sacrifice, incarnation de l
127
intenant, comment passer de cette réalité qui est
liberté
de la personne, à celle du zen qui est négation du personnel ? Ou plu
128
e magico-mythique à celui de la personne et de la
liberté
. 88. C’est là qu’on trouvera la scène du Maître qui tire, dans l’obs
129
vieillesse… du droit de l’homme à créer en toute
liberté
dans l’intérêt du peuple. » À ce niveau d’idéal, il est clair qu’aucu
130
oire ? Ni Khrouchtchev ni Lippmann n’ont parlé de
liberté
, de sagesse, de sens de la vie. Comme si la richesse était tout. Comm
131
térieurs ». D’où le désarroi du « Congrès pour la
liberté
de la culture », qui avait « mis en avant », il y a dix ans, la liber
132
», qui avait « mis en avant », il y a dix ans, la
liberté
, mais qui doit se replier aujourd’hui « sur le terrain de la vie inté
133
t pas que l’intellectuel ou l’artiste diffère. La
liberté
de jugement, la recherche personnelle, la critique des idées régnante
134
dant une réunion organisée par le Congrès pour la
liberté
de la culture en 1953. av. « Sur la détente et les intellectuels (Le
135
Les incidences du progrès sur les
libertés
(août 1960)aw Au terme d’une semaine d’échanges intellectuels d’un
136
e les trois termes formant notre titre : Congrès,
Liberté
, Culture. Vous verrez à quel point ces trois termes s’appellent et s’
137
e créer ainsi, en cas d’urgence et au service des
libertés
de l’esprit partout où elles sont attaquées, une certaine force de fr
138
que pose, à cette génération, le progrès dans la
liberté
. Car il est clair que ce problème numéro 1 de notre siècle déborde to
139
nique parti pris vous anime : le parti pris de la
liberté
! Sur ce mot Liberté, je serai très bref, bien qu’il soit le mot capi
140
anime : le parti pris de la liberté ! Sur ce mot
Liberté
, je serai très bref, bien qu’il soit le mot capital. Car la liberté,
141
très bref, bien qu’il soit le mot capital. Car la
liberté
, voyez-vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais
142
utres. Mais comment fait-on cela ? Revendiquer la
liberté
, quand nous avons formé notre Congrès, c’était d’abord lutter contre
143
u plus pressé, secourir les persécutés accusés de
liberté
d’esprit, — et nous l’avons fait. Mais nous voyons bien, aujourd’hui,
144
ons bien, aujourd’hui, que les menaces contre les
libertés
ne viennent pas seulement des régimes que vous savez. Elles viennent
145
iler. Elles viennent enfin, ces menaces contre la
liberté
, de la misère morale où vivent (en Occident au moins autant que dans
146
ens, dans une vie, voilà ce qui ôte le goût de la
liberté
, voilà ce qui ruine le plus insidieusement la dignité d’un homme et s
147
ignité d’un homme et sa passion de lutter pour la
liberté
. Chaque fois qu’un homme ou une femme en vient à constater que sa vie
148
stater que sa vie personnelle n’a pas de sens, la
liberté
perd un de ses points d’appui, et la dictature s’avance aussitôt pour
149
venir également dangereux pour l’homme et pour sa
liberté
réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’autre. En revanche, é
150
: celle des incidences du progrès sur les vraies
libertés
humaines. On nous demande souvent, de tous côtés : Êtes-vous un mouve
151
son, à notre volonté et à notre foi. Et alors, la
liberté
serait-elle du nombre de ces fins dernières, serait-elle à son tour u
152
, mais elle seule nous conduit à nos fins. Car la
liberté
se concrétise dans l’augmentation continuelle des possibilités, pour
153
ution, que se mesure en fin de compte le degré de
liberté
atteint par l’homme dans telle ou telle société. Mais c’est par la na
154
n Bien. aw. « Les incidences du progrès sur les
libertés
», Preuves, Paris, n° 114, août 1960, p. 8-10.
155
la vénération, plutôt que la revendication d’une
liberté
des mœurs, qui appartient à la « morale des esclaves ». Maintenant,
156
andonner impunément à un sentiment orgiastique de
liberté
auquel, en tant que musique en soi, il lui serait interdit d’oser se
157
i seul, d’autre part, donne à celle-ci la suprême
liberté
. La musique, en retour, confère au mythe tragique une portée métaphys
158
elques années plus tard, à Peter Gast : « Vive la
liberté
, la gaieté, l’irresponsabilité ! Vivons au-dessus de nous afin de pou
159
s aux quatre que voici : la durée, le bonheur, la
liberté
, l’amour. La durée. — Tout homme qui obtient ce qu’il désire, ou q
160
st un devoir civique, et Don Juan serait alors la
liberté
, un reflet inversé de l’esprit que l’on nie. On peut aussi penser que
161
rien. » Je ne croyais pas si bien dire129. La
liberté
. — Sur les premières mesures du Menuet en sourdine — la musique vient
162
ix forte : « Que ce lieu s’ouvre à tous ! Vive la
liberté
! » Et voici l’étonnant : toutes les voix relèvent ce défi, et chacun
163
— Mais que peut signifier cette harmonie ? Car la
liberté
, pour les Masques, c’est de tuer le traître séducteur, et de se faire
164
s maîtres réclament ensemble et revendiquent leur
liberté
, et toutes ces libertés se contredisent, et toutes, à des degrés dive
165
emble et revendiquent leur liberté, et toutes ces
libertés
se contredisent, et toutes, à des degrés divers, ne font que servir l
166
mme, elles crient toutes : Vive la Loi ! Seule la
liberté
de Don Juan, qui d’ailleurs mène le chœur, fait exception : elle veut
167
raver le destin, mais elle y succombera. Or cette
liberté
seule nous intéresse ; les autres ne sont guère que revendications dé
168
ou son éthique utilitaire. N’y a-t-il donc pas de
liberté
? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le défi du Libertin
169
t-il donc pas de liberté ? Ou bien la seule vraie
liberté
serait-elle dans le défi du Libertin à tout ce que le commun des homm
170
est vrai, tout est permis. C’était là de la vraie
liberté
d’esprit, une parole qui mettait en question la foi même de la vérité
171
llustration du libertinage de l’esprit, contre la
liberté
chrétienne d’une part, qui est obéissance au Révélé, et d’autre part
172
ectif, une obéissance au vérifiable. Pourtant, la
liberté
que Nietzsche veut aimer cessera vite d’être désirable quand il aura
173
l aura tué la vérité elle-même : pas de « vraie »
liberté
sans vérité. Comme Nietzsche l’indique — pour l’oublier tout aussitôt
174
esprit nouveau, non selon la lettre. »131. Cette
liberté
seule « vraie » ne peut être le terme d’aucune espèce de revendicatio
175
, moins encore à la réfuter. Atteindre à la vraie
liberté
suppose un changement intérieur — instantané comme dans la conversion
176
entement acquis par le yoga. Atteindre à la vraie
liberté
suppose donc une libération. Libération est la voie de Tristan. Sa p
177
rait le titre de « ville libre » en échange de sa
liberté
. « Pourquoi tuer deux-cents-millions d’hommes pour deux millions de B
178
Saint-Empire et par lui, ayant reçu ses premières
libertés
pour assurer la grand-garde du Gothard, elle a seule conservé jusqu’à
179
e possède rien d’autre que la véritable et réelle
liberté
par laquelle il compense pleinement les énormes avantages et même la
180
des empires. Elle est davantage l’histoire de la
liberté
». Le grand juriste Max Huber écrit, pendant la dernière guerre : À
181
es, puisque nous le pouvons en vertu de l’extrême
liberté
que nous nous accordons par convention. Voulons-nous susciter les fée
182
oriste, de même que les fausses oppositions entre
liberté
et planification, attachement à la patrie et universalisme, autorité
183
isée d’union et de diversités, de puissance et de
liberté
, idéal politique par excellence. Beaucoup de choses se faisaient en E
184
qui tissent la réalité occidentale : autorité et
liberté
, plan continental et initiatives régionales, union nécessaire à la fo
185
choses ou par un projet rationnel. Puissance ou
liberté
Or voici l’ironie tragique de notre Histoire : c’est sur la base d
186
us prêts à payer pour cela ? Le prix de certaines
libertés
, ou le prix d’un confort toujours accru ? Ces dilemmes se posent aujo
187
union aura pour but la Puissance collective ou la
Liberté
des personnes. Il nous faut le décider, en toute conscience, et vite
188
ous donnons pour finalité à la Cité européenne la
liberté
, c’est-à-dire les plus grandes possibilités d’épanouissement des pers
189
tion industrielle n’étant qu’un des moyens de ces
libertés
), alors il faut reconnaître que l’État-nation n’est pas seulement un
190
t incompatible avec les fins de l’Europe et de la
liberté
. Il faut adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l
191
me. L’amicale des misanthropes Puissance ou
liberté
: ces deux finalités commandent deux politiques d’union, dont je crai
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té politique ; le reste — la justice, la paix, la
liberté
— étant manières de parler plus ou moins nobles, ou pure et simple ca
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à Rousseau et de William Penn à Proudhon, que les
libertés
personnelles et les communautés autonomes valent mieux que la puissan
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ion / fédération, ramenée au dilemme Puissance ou
Liberté
comme finalités de l’union. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers
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tiques. Donner comme but de la Cité européenne la
Liberté
non la Puissance, un mode de vie qualitatif, non pas un « niveau de v