1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 te. D’autres, habitués jusqu’à l’inconscience aux libertés conquises par notre religion, par nos révolutions et par nos sciences
2 le paradis et la grandeur, la justice et la vraie liberté  ; et ils vont répétant que nous n’avons rien à opposer à ces « mystiq
3 leurs. Car les faits nous suffisent, et quant aux libertés , nous en avons plus que nous méritons. Quand nous aurons compris que
4 lent. Quand nous aurons compris ce que valent nos libertés , nous commencerons à mesurer nos forces. Quand nous les aurons mesuré
5 ans tous les temps, n’ait point imaginé une seule liberté que les Européens n’aient voulu vivre. À des degrés divers, parfois j
6 r. Mais elle est d’autre part la condition de nos libertés , et de l’esprit créateur. C’est à cause d’elle que l’Occident demeure
7 ood ! Dans l’idée de la personne s’enracine toute liberté concrète, créatrice et vécue. Au contraire, c’est de la masse homogèn
8 s à être masses. Et c’est pourquoi Personne égale Liberté , tandis que masse égale contrainte. Il n’y aura jamais de liberté « e
9 que masse égale contrainte. Il n’y aura jamais de liberté « en masse ». Il n’y aura jamais de liberté réelle que dans le besoin
10 is de liberté « en masse ». Il n’y aura jamais de liberté réelle que dans le besoin, le droit et la passion de différer de son
11 re de propagande sens moderne, c’est justement la liberté , puisqu’elle cesserait d’être la liberté si l’on tentait de l’imposer
12 ement la liberté, puisqu’elle cesserait d’être la liberté si l’on tentait de l’imposer. Mais on peut et l’on doit prendre consc
13 ent par les faits. Nous pouvons perdre toutes nos libertés  ? Nous pouvons aussi les sauver en décidant de les répandre. Si nous
14 la défensive, contre le rayonnement de nos vraies libertés . Or le meilleur moyen de les faire rayonner, c’est de les faire passe
15 ne brochure de Denis de Rougemont, intitulée Les Libertés que nous pouvons perdre , que nous publierons très prochainement. »
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
16 t simplement que nous pouvons perdre demain notre liberté de penser. …Nulle part peut-être plus qu’en Inde, la culture n’avait
17 . Nulle part donc la menace totalitaire contre la liberté de la pensée ne doit être plus redoutée que pour l’âme même de ce pay
18 litique, donc à corrompre la source même de notre liberté . Et voilà pourquoi nous sommes antistaliniens. …On a dit que nous som
19 actuellement le défenseur le plus efficace de nos libertés , nous ne sommes pas prêts à souscrire sans condition, une fois pour t
20 u l’autre, ni à assimiler une fois pour toutes la liberté avec les intérêts américains. Nous sommes amis des Américains, mais p
21 notre précédent numéro, du Congrès indien pour la liberté de la culture qui s’est tenu à Bombay, du 28 au 31 mars. Au cours de
22 qui représentait le Congrès international pour la liberté de la culture, a fait une importante intervention, dont nous donnons
3 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
23 en entendu, pour les pays qui ont surtout faim de liberté . c. « Culture et famine », Preuves, Paris, n° 9, novembre 1951, p. 
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
24 isme de ce siècle : jamais on n’avait vu pareille liberté de recherche et de formulation, jamais moins de scrupules d’expressio
5 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
25 afin de dominer ses mécanismes et d’en tirer une liberté plus haute. Or le fondement de cette révolution, son ressort et sa ca
26 e nos jours, au conflit du collectivisme et de la liberté démocratique. Je tenterai de faire voir, maintenant, comment l’idée d
27 ement possible de toutes choses ; et aussi, de la liberté , de la justice, de la mission reçue, et de leur valeur transcendante
28 peuvent se former que dans un monde qui tient la liberté et la vocation prophétique pour plus vraies que l’Ordre du Monde et l
29 r des attitudes et des conduites qui affirment la liberté de jugement des individus. Ainsi l’humour, forme larvée, sournoise, p
30 out son prix : elle cesse d’être liée à l’idée de liberté , c’est-à-dire à la perspective d’une vie plus libre pour chacun de no
31 nifiait une libération, et de nos jours encore la liberté ne peut avoir de sens que pour l’individu (que serait une liberté en
32 avoir de sens que pour l’individu (que serait une liberté en masse ?). Je définirai donc le Progrès véritable comme l’augmentat
33 ider nous-mêmes, donc d’être libres. Car la seule liberté qui compte pour moi — dira tout véritable Européen — c’est celle de m
34 idé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette liberté fondamentale, alors vraiment ma vie n’aurait plus aucun sens. La c
35 voir de réciter toutes les réponses — l’esprit de liberté qui peut encore sauver d’un même mouvement et l’Europe et le sens de
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
36 uoique prisonnier de son tourment, il a reçu « la liberté illimitée de pouvoir donner le change ». Voici donc Hamlet tel que n
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
37 ravailleurs qui, eux, se révoltaient au nom de la liberté et de leur dignité d’hommes. C’était ignoble, mais nous voyons bien p
38 ion de l’ouvrier d’usine, de l’appeler dès lors «  liberté  » et d’exiger que les prolétaires, « spontanément », réclament, au li
39 ces intérêts ; jamais au nom de la justice et des libertés populaires. J’imagine deux choses pires que la pire injustice : la pr
40 e dictature : « Frères, marchons ensemble vers la liberté . » Mais rien de tout cela ne sera effacé. Rien ne peut plus faire que
41 par des hommes qui se sacrifient au service de la liberté . i. « “Nous ne sommes pas des esclaves !” », Preuves, Paris, n° 29,
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
42 )j Notre tâche est une action mondiale pour la liberté de la culture, c’est-à-dire : pour la liberté dont la culture est une
43 la liberté de la culture, c’est-à-dire : pour la liberté dont la culture est une des principales conditions ; et pour la cultu
44 ncipales conditions ; et pour la culture, dont la liberté est le résultat principal. Je rappellerai tout d’abord les quelques g
45 uerre de Corée, nous avons été dire un seul mot : Liberté  ! et le sens de ce mot, ce sens que les plus grands philosophes n’ont
46 s le monde libre. « Voilà ce que peut produire la liberté  ! », disait en somme ce festival, et « voilà nos raisons de reprendre
47 , la question des rapports entre la science et la liberté a fait partie, dès le début, de notre programme. Nous nous sommes tou
48 joue-t-elle dans le monde présent en faveur de la liberté , ou contre elle ? Comment peut-on favoriser sa vraie mission libératr
49 rait une harmonie préétablie entre la science, la liberté , la spiritualité et le bonheur des masses ? Ou bien sommes-nous prêts
50 bien sommes-nous prêts à courir les risques de la liberté  ? Ces questions sont parmi les plus graves qui se posent à l’esprit m
51 grand public. On comprend que le Congrès pour la Liberté de la Culture ait pris l’initiative de convoquer l’assemblée d’aujour
52 clair : montrer que la science ne peut servir la liberté qu’en demeurant elle-même libre dans sa recherche. Il me reste à vous
53 cette conférence se tient ici et non ailleurs. La liberté dans la recherche et l’acceptation de ses risques supposent une belle
54 rès. Allocution inaugurale du Congrès “Science et Liberté ” », Preuves, Paris, n° 30-31, août-septembre 1953, p. 140-142. Le tex
55 ples qui ont reconnu leur dépendance mutuelle. La liberté de la science se situe, elle aussi, dans un certain contexte politiqu
56 poser sur d’autres pour la défense de leur propre liberté de recherche.” C’est en ces termes que le bourgmestre de la ville lib
57 23 juillet, le congrès international “Science et Liberté ”. Cette rencontre organisée par le Congrès pour la liberté de la cult
58 Cette rencontre organisée par le Congrès pour la liberté de la culture a réuni plus de cent savants de premier plan, venus de
59 , président du comité exécutif du Congrès pour la liberté de la culture. Preuves publiera ultérieurement un compte rendu des
60 au cours desquelles vingt rapports concernant la liberté de la science et les relations entre les savants et la société furent
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
61 légeances multiples, condition fondamentale de la liberté  : M. Toynbee. — En ce qui concerne le loyalisme, les Romains ont déc
62 ornant à inverser le sens des mots tels que paix, liberté , ordre, agression.) Je me souviens d’avoir longuement analysé, dans l
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
63 ir tout de suite au-delà, sans avoir mérité cette liberté … De là sans doute le ton crispé, voire coléreux, de beaucoup de jeune
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
64 oyait le gage d’une paix féconde entre la foi, la liberté , et le civisme militant. « Universel » en tant que catholique, c’est-
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
65 aint, de la République démocratique à la précaire liberté de la République fédérale, où la restauration continue de gagner », e
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
66 ffets, par où l’on voit qu’elle met en déficit la liberté  ; enfin parler de la nation non point comme d’une idole sanguinaire e
67 ces d’envoûtement. Ennemi de la personne et de sa liberté , si j’en juge par ses vrais effets, il n’en demeure pas moins inconce
68 tive à la caste ou à la classe ; l’exigence de la liberté pour tout homme, quel que soit son rang ; le conflit de ces deux exig
69 éen se détache sur le fond d’une foi qui tient la liberté et l’action prophétique pour plus vraies que l’Ordre du Monde et l’ob
70 le Parti vit dans l’obsession des « ennemis de la liberté  », appelant ainsi ceux qui diffèrent et pourraient donc devenir ses j
71 s révolutions auraient « objectivement » servi la liberté , ne font preuve que d’une belle ignorance de l’histoire. Les grandes
72 l’État. Adoptant les valeurs de la Passion — « La liberté ou la mort ! », s’écriaient les jacobins, et la mort était là, celle
73 mort était là, celle des autres d’abord, mais la Liberté se voilait — laissant ensuite se perdre dans les bureaux de l’État l’
74 t par essence conquérante : elle veut apporter la Liberté aux autres peuples, sous la contrainte des baïonnettes. Mais voici qu
75 eté absolue et la paix, entre l’État-nation et la liberté , entre le sacré national et la foi chrétienne, etc., contradictions q
76 qu’il peut seul inventer. La révolte contre la liberté Passion, Révolution, Nation : ces trois maladies spécifiques sont
77 au pardon. L’homme se révolte alors contre cette liberté radicale et vertigineuse, au nom d’une liberté qu’il rêve à sa mesure
78 te liberté radicale et vertigineuse, au nom d’une liberté qu’il rêve à sa mesure ; et ce rêve incarné devient une tyrannie. Pas
79 ant sur le plan spirituel, elle fut un facteur de liberté contre les abus du pouvoir temporel. Ainsi le christianisme a-t-il ét
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
80 corps, objets de la science, en même temps que la liberté sujet de conflits ? N’est-elle pas englobée par ce qu’elle veut nier 
81 ’en va plus de même des couples gauche et droite, liberté et autorité, ordre et mouvement, révolution et stabilité, individu et
82 servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu ». Voici donc l’homme chargé d’une
83 g, ont cru pouvoir en déduire qu’il y avait de la liberté jusque dans la matière : mais n’était-ce pas admettre du même coup qu
84 t faux de penser « Dieu », mais aussi de penser «  Liberté  ». Le refus qu’on oppose à ma question dernière dissimule un refus d’
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
85 ne trahissent-elles pas plus d’angoisse devant la liberté vertigineuse de l’homme que devant les limitations que la machine lui
86 rénité, loisir, maîtrise de soi, individualité et liberté … On proteste au nom de la Nature, de ses rythmes majestueux, et du co
87 parfaites, la puissance, l’abondance assurée, la liberté de circuler au loin, ou au contraire celle de s’enraciner en dépit de
88 les choses, mais dans l’homme. Il est lié à notre liberté . Il tient à notre condition, comme l’avers tient à l’envers. Il est d
89 nvention du diable : elle priverait l’homme de sa liberté , voulue par Dieu. Le vrai problème La grande plainte du xxe si
90 re qu’un peu plus d’étatisme et d’autant moins de liberté . Et, de fait, on ne peut pas arrêter l’étatisme, mais on peut pousser
91 mme en tant que personne, qui est le risque de la liberté  ? 32. L’examen des circonstances qui ont produit les grandes inven
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
92 che et droite, stalinisme et fascisme, dictature, liberté formelle, mauvaise foi, volonté des masses, mouvement de l’histoire,
93 atie ; de qualifier de « fasciste » le goût de la liberté quand il dressait contre la dictature les ouvriers de Berlin-Est ou d
94 sse, « à droite » l’esprit critique, le doute, la liberté , et de ne tenir pour vrai que ce qui était dit « de gauche » ; bref,
95 se montrer libre. Mais c’est perdu d’avance : la liberté que l’on feint n’est qu’une minable comédie, illustrant d’une manière
96 ils sont ? Les premiers quêtant les secrets d’une liberté que les seconds renient ? Ceci me rappelle un embarras de logique dia
97 us pouvons les convaincre aussi que l’amour de la liberté n’est pas un cliché de banquet, une philosophie de requin, mais le se
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
98 taline, elle tendait à s’ouvrir au commerce, à la liberté des échanges, au progrès dont le Canal reste le grand symbole. Mais s
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
99 ttait le dernier message : « Nous mourons pour la liberté , pour la Hongrie et pour l’Europe. » Cette Europe qui aurait pu, en s
100 n rassemblant ses forces à l’appel angoissé de la liberté , éviter la honte éternelle qui accable désormais toute cette générati
101 ette Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa liberté  ! Lâches, les peuples t’ont abandonné ô Magyar ! Toi seul continues à
102 ndonné ô Magyar ! Toi seul continues à combattre… Liberté , que ton regard s’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton pe
103 ous versons notre sang. Te faut-il encore plus, ô Liberté , Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Poème de Petőfi, 1848,
104 et sans consulter autre chose que sa vocation de liberté . C’est la seule réponse à l’appel de la plus pure révolution de l’his
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
105 mps que l’on nous a décrits comme adversaires des libertés réelles ! Enfin, Voltaire libère ses vassaux de la gabelle et même du
106 massacrer quand elle demande du pain, la paix, la liberté , et si possible un peu de vérité. 60. On sait assez que les jésuite
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
107 d’une paix conclue sur notre dos, au prix de nos libertés , de notre indépendance et de notre rôle dans l’histoire. L’idée de ne
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
108 ne sécurité garantie : elle perdrait en partie sa liberté de manœuvre dans la politique planétaire au moment où, par son union
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
109 tion du totalitarisme, une clause garantissant la liberté de critique et d’opposition interne, et une clause fixant un plafond
110 elques lois existantes, propres à sauvegarder les libertés politiques ; 2° que la menace totalitaire étant nouvelle, il convient
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
111 e ne sont jamais les libéraux qui rétablissent la liberté , mais la force brutale des armées étrangères. On me dira que tout le
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
112 e universel est le meilleur moyen de garantir les libertés fondamentales en renouvelant fréquemment les pouvoirs qui deviennent
113 ominé par la science. Que deviendraient alors les libertés humaines ? R. — Il est douteux que l’homme soit libre. Luther le nie
114 , et la cybernétique lui donne raison. Seules les libertés politiques sont des réalités incontestables. Ce sont elles que nous d
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
115 libéraux et à eux seuls, même s’ils défendent les libertés . (Car il peut arriver que la dialectique leur en donne l’autorisation
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
116 ature à endormir la vigilance des partisans de la liberté . Le système n’en devient pas moins faux, pour être trahi par les sien
27 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
117 ne science exacte, c’en serait fait des dernières libertés qui nous restent — celle de ne pas croire ou de croire ce qui nous pl
118 de douter, ou de soupçonner un piège. En bref, la liberté de critique. Or c’est précisément notre plus sûr recours. Réformer la
28 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
119 eulement à leur impuissance. Cette « garantie des libertés  » n’est pas durable, outre qu’elle manque de dignité. Souvenirs de
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
120 ne dictature imposée par la minorité au nom de la liberté . Tous les deux pourraient se dire démocratiques. Mais que se passerai
121 Les grands critères deviendraient, j’imagine, la liberté et l’efficacité. Les grands débats seraient entre partisans du confor
30 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
122 instantanée, physique ou sociale, du fauteur. La liberté sexuelle des très jeunes gens dans l’Amérique contemporaine, certaine
31 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
123 lutte d’un peuple pour la dignité, la justice, la liberté et la prospérité. Admettons que cette cause excuse ce massacre. Il y
32 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
124 ce et du Retour (Umkehr), de la Personne et de la Liberté . Monde viril où ne peut régner que « cette prose qui exclut les vers 
125 ace de ce fini (sans limites) posons l’infini (la liberté ) ; le but deviendra le sens. Mais la flèche, dans ce cas, c’est l’hom
126 la personne, le passage vers l’esprit et vers la liberté , qui est souffrance et vision, tension et sacrifice, incarnation de l
127 intenant, comment passer de cette réalité qui est liberté de la personne, à celle du zen qui est négation du personnel ? Ou plu
128 e magico-mythique à celui de la personne et de la liberté . 88. C’est là qu’on trouvera la scène du Maître qui tire, dans l’obs
33 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
129 vieillesse… du droit de l’homme à créer en toute liberté dans l’intérêt du peuple. » À ce niveau d’idéal, il est clair qu’aucu
130 oire ? Ni Khrouchtchev ni Lippmann n’ont parlé de liberté , de sagesse, de sens de la vie. Comme si la richesse était tout. Comm
34 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
131 térieurs ». D’où le désarroi du « Congrès pour la liberté de la culture », qui avait « mis en avant », il y a dix ans, la liber
132 », qui avait « mis en avant », il y a dix ans, la liberté , mais qui doit se replier aujourd’hui « sur le terrain de la vie inté
133 t pas que l’intellectuel ou l’artiste diffère. La liberté de jugement, la recherche personnelle, la critique des idées régnante
134 dant une réunion organisée par le Congrès pour la liberté de la culture en 1953. av. « Sur la détente et les intellectuels (Le
35 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
135 Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)aw Au terme d’une semaine d’échanges intellectuels d’un
136 e les trois termes formant notre titre : Congrès, Liberté , Culture. Vous verrez à quel point ces trois termes s’appellent et s’
137 e créer ainsi, en cas d’urgence et au service des libertés de l’esprit partout où elles sont attaquées, une certaine force de fr
138 que pose, à cette génération, le progrès dans la liberté . Car il est clair que ce problème numéro 1 de notre siècle déborde to
139 nique parti pris vous anime : le parti pris de la liberté  ! Sur ce mot Liberté, je serai très bref, bien qu’il soit le mot capi
140 anime : le parti pris de la liberté ! Sur ce mot Liberté , je serai très bref, bien qu’il soit le mot capital. Car la liberté,
141 très bref, bien qu’il soit le mot capital. Car la liberté , voyez-vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais
142 utres. Mais comment fait-on cela ? Revendiquer la liberté , quand nous avons formé notre Congrès, c’était d’abord lutter contre
143 u plus pressé, secourir les persécutés accusés de liberté d’esprit, — et nous l’avons fait. Mais nous voyons bien, aujourd’hui,
144 ons bien, aujourd’hui, que les menaces contre les libertés ne viennent pas seulement des régimes que vous savez. Elles viennent
145 iler. Elles viennent enfin, ces menaces contre la liberté , de la misère morale où vivent (en Occident au moins autant que dans
146 ens, dans une vie, voilà ce qui ôte le goût de la liberté , voilà ce qui ruine le plus insidieusement la dignité d’un homme et s
147 ignité d’un homme et sa passion de lutter pour la liberté . Chaque fois qu’un homme ou une femme en vient à constater que sa vie
148 stater que sa vie personnelle n’a pas de sens, la liberté perd un de ses points d’appui, et la dictature s’avance aussitôt pour
149 venir également dangereux pour l’homme et pour sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’autre. En revanche, é
150  : celle des incidences du progrès sur les vraies libertés humaines. On nous demande souvent, de tous côtés : Êtes-vous un mouve
151 son, à notre volonté et à notre foi. Et alors, la liberté serait-elle du nombre de ces fins dernières, serait-elle à son tour u
152 , mais elle seule nous conduit à nos fins. Car la liberté se concrétise dans l’augmentation continuelle des possibilités, pour
153 ution, que se mesure en fin de compte le degré de liberté atteint par l’homme dans telle ou telle société. Mais c’est par la na
154 n Bien. aw. « Les incidences du progrès sur les libertés  », Preuves, Paris, n° 114, août 1960, p. 8-10.
36 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
155 la vénération, plutôt que la revendication d’une liberté des mœurs, qui appartient à la « morale des esclaves ». Maintenant,
156 andonner impunément à un sentiment orgiastique de liberté auquel, en tant que musique en soi, il lui serait interdit d’oser se
157 i seul, d’autre part, donne à celle-ci la suprême liberté . La musique, en retour, confère au mythe tragique une portée métaphys
158 elques années plus tard, à Peter Gast : « Vive la liberté , la gaieté, l’irresponsabilité ! Vivons au-dessus de nous afin de pou
37 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
159 s aux quatre que voici : la durée, le bonheur, la liberté , l’amour.   La durée. — Tout homme qui obtient ce qu’il désire, ou q
160 st un devoir civique, et Don Juan serait alors la liberté , un reflet inversé de l’esprit que l’on nie. On peut aussi penser que
161 rien. » Je ne croyais pas si bien dire129.   La liberté . — Sur les premières mesures du Menuet en sourdine — la musique vient
162 ix forte : « Que ce lieu s’ouvre à tous ! Vive la liberté  ! » Et voici l’étonnant : toutes les voix relèvent ce défi, et chacun
163 — Mais que peut signifier cette harmonie ? Car la liberté , pour les Masques, c’est de tuer le traître séducteur, et de se faire
164 s maîtres réclament ensemble et revendiquent leur liberté , et toutes ces libertés se contredisent, et toutes, à des degrés dive
165 emble et revendiquent leur liberté, et toutes ces libertés se contredisent, et toutes, à des degrés divers, ne font que servir l
166 mme, elles crient toutes : Vive la Loi ! Seule la liberté de Don Juan, qui d’ailleurs mène le chœur, fait exception : elle veut
167 raver le destin, mais elle y succombera. Or cette liberté seule nous intéresse ; les autres ne sont guère que revendications dé
168 ou son éthique utilitaire. N’y a-t-il donc pas de liberté  ? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le défi du Libertin
169 t-il donc pas de liberté ? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le défi du Libertin à tout ce que le commun des homm
170 est vrai, tout est permis. C’était là de la vraie liberté d’esprit, une parole qui mettait en question la foi même de la vérité
171 llustration du libertinage de l’esprit, contre la liberté chrétienne d’une part, qui est obéissance au Révélé, et d’autre part
172 ectif, une obéissance au vérifiable. Pourtant, la liberté que Nietzsche veut aimer cessera vite d’être désirable quand il aura
173 l aura tué la vérité elle-même : pas de « vraie » liberté sans vérité. Comme Nietzsche l’indique — pour l’oublier tout aussitôt
174 esprit nouveau, non selon la lettre. »131. Cette liberté seule « vraie » ne peut être le terme d’aucune espèce de revendicatio
175 , moins encore à la réfuter. Atteindre à la vraie liberté suppose un changement intérieur — instantané comme dans la conversion
176 entement acquis par le yoga. Atteindre à la vraie liberté suppose donc une libération. Libération est la voie de Tristan. Sa p
38 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
177 rait le titre de « ville libre » en échange de sa liberté . « Pourquoi tuer deux-cents-millions d’hommes pour deux millions de B
39 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
178 Saint-Empire et par lui, ayant reçu ses premières libertés pour assurer la grand-garde du Gothard, elle a seule conservé jusqu’à
179 e possède rien d’autre que la véritable et réelle liberté par laquelle il compense pleinement les énormes avantages et même la
180 des empires. Elle est davantage l’histoire de la liberté  ». Le grand juriste Max Huber écrit, pendant la dernière guerre : À
40 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
181 es, puisque nous le pouvons en vertu de l’extrême liberté que nous nous accordons par convention. Voulons-nous susciter les fée
41 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
182 oriste, de même que les fausses oppositions entre liberté et planification, attachement à la patrie et universalisme, autorité
183 isée d’union et de diversités, de puissance et de liberté , idéal politique par excellence. Beaucoup de choses se faisaient en E
184 qui tissent la réalité occidentale : autorité et liberté , plan continental et initiatives régionales, union nécessaire à la fo
42 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
185 choses ou par un projet rationnel. Puissance ou liberté Or voici l’ironie tragique de notre Histoire : c’est sur la base d
186 us prêts à payer pour cela ? Le prix de certaines libertés , ou le prix d’un confort toujours accru ? Ces dilemmes se posent aujo
187 union aura pour but la Puissance collective ou la Liberté des personnes. Il nous faut le décider, en toute conscience, et vite 
188 ous donnons pour finalité à la Cité européenne la liberté , c’est-à-dire les plus grandes possibilités d’épanouissement des pers
189 tion industrielle n’étant qu’un des moyens de ces libertés ), alors il faut reconnaître que l’État-nation n’est pas seulement un
190 t incompatible avec les fins de l’Europe et de la liberté . Il faut adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l
191 me. L’amicale des misanthropes Puissance ou liberté  : ces deux finalités commandent deux politiques d’union, dont je crai
192 té politique ; le reste — la justice, la paix, la liberté — étant manières de parler plus ou moins nobles, ou pure et simple ca
193 à Rousseau et de William Penn à Proudhon, que les libertés personnelles et les communautés autonomes valent mieux que la puissan
194 ion / fédération, ramenée au dilemme Puissance ou Liberté comme finalités de l’union. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers
195 tiques. Donner comme but de la Cité européenne la Liberté non la Puissance, un mode de vie qualitatif, non pas un « niveau de v