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ns de ceux qui croient, comme je le crois, que la
liberté
de l’homme implique son effort pour surmonter les illusions de la pan
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satisfait à moindre risque dans l’illusion d’une
liberté
tout « intérieure ». Nous aurons donc deux espèces de clercs : les co
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ctrine, évadée du réel, se flattait d’une absurde
liberté
. Or nous voyons que cette pratique et cette doctrine n’ont plus entre
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t les écrits de notre temps : esprit, révolution,
liberté
, ordre, patrie. Voilà les instruments du jeu philosophique, ou politi
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autres celui de la patrie… Les uns voudraient la
liberté
dans l’ordre, ou la révolution par l’esprit, ou un esprit patriotique
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s opposent l’esprit à la révolution, l’ordre à la
liberté
, ou encore les patries de l’ordre à la patrie de la révolution… Toute
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polémistes les plus étranges surimpressions35. La
liberté
sera invoquée par la concurrence et l’oppression capitalistes, par le
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tir aux Allemands plus fortement que le défaut de
liberté
civique ou de bien-être matériel. La preuve de cette affirmation, don
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llait d’abord donner le pain, d’abord rendre sa «
liberté
» à la nation. La culture viendrait après : on la taxait pour le mome
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e critiquer la dictature que lorsqu’il assure une
liberté
réelle et plus féconde que la contrainte. Les surréalistes sont fondé
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turelle : la personne, l’aventure personnelle, la
liberté
et le risque personnels. 3° La constatation de cet échec s’impose non
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s gardons l’avantage important d’une tradition de
liberté
. Et vos premières expériences nous enseignent. Toute la question est
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est pas la fin absolue. Il veut bien sacrifier sa
liberté
pour hâter la conquête du monde par la science et l’orgueil de l’homm
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r à l’Europe, c’est de lui opposer le génie de la
liberté
. Saint-Just (Discours du 12 février 1793) L’on pourrait sans difficu
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ourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette
liberté
dont elles se vantent. Elles s’en vantent d’ailleurs de moins en moin
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e, il n’est question que du « désarroi général ».
Liberté
d’opinion, c’est pratiquement liberté de se plaindre, mais de se plai
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général ». Liberté d’opinion, c’est pratiquement
liberté
de se plaindre, mais de se plaindre sans passion profonde. La misère
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ations rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de
liberté
, mais du travail. Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins.
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ers cette grandeur, au mépris de la faim ou de la
liberté
; il a suffi qu’on lui propose, souvent sans preuve, un grand mythe d
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mais un outil ; que l’individu n’est rien que la
liberté
du désespoir, et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépa
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raire pour découvrir les « lois » de l’une, et la
liberté
créatrice qui éclate en l’autre à tout coup. Et ceci dictera le plan
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i qui ne possède rien n’a rien à craindre pour sa
liberté
tant que les moyens politiques ne prétendent pas le couper des origin
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origines et des fins spirituelles où réside cette
liberté
. Mais qu’une doctrine de l’État en vienne à s’attaquer aux seuls bien
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eule, une croyance illusoire en la valeur de leur
liberté
de pensée peut servir de prétexte à certains intellectuels pour repou
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édiocrement — qu’en échange de l’abandon de toute
liberté
créatrice. 74. La théologie chrétienne du xixe siècle, surtout la p
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ence. Ils se sont bornés jusqu’ici à proclamer la
liberté
de la pensée. Il serait temps qu’ils usent de cette liberté. Il serai
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la pensée. Il serait temps qu’ils usent de cette
liberté
. Il serait temps, en particulier, que la France renoue sa vraie tradi
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, et non pas de conservation des biens acquis. La
liberté
de penser ne doit pas signifier que la pensée est libre au sens idéal
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ne religion ; du peuple comme d’un Messie ; de la
liberté
comme si on la désirait vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’
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remiers y voient la garantie de ce qu’ils nomment
liberté
de penser. Ils se figurent que l’exercice de cette liberté est gratui
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e penser. Ils se figurent que l’exercice de cette
liberté
est gratuit, c’est-à-dire que la pensée n’a pas à se préoccuper de se
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s du mot. Les clercs défendent et définissent une
liberté
de la pensée qui n’est au vrai qu’une assurance contre toute espèce d
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toute espèce de sanction. Il est clair que cette
liberté
-là, garantie par les lois de l’État, ne sera jamais que servitude pou
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de sa pensée fonde la seule autorité valable. La
liberté
de penser n’est réelle que chez un homme qui a reconnu et qui accepte
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élément irrationnel, incalculable, un élément de
liberté
. Sens de la liberté, ou la conquête de la personne Et voici la
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ncalculable, un élément de liberté. Sens de la
liberté
, ou la conquête de la personne Et voici la question décisive : que
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st le sens dernier de l’acte humain ? Pourquoi la
liberté
? Et pourquoi tous les hommes la désirent-ils obscurément — non sans
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s l’instant qu’il ranime l’être. Le sens de notre
liberté
est défini par cette contradiction. Aux yeux de Dieu, notre acte est
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Renouvier, Maritain (Du régime temporel et de la
liberté
), Berdiaef (Destination de l’homme), Aron et Dandieu (Révolution néce
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eu (Révolution nécessaire), Aron (Dictature de la
liberté
), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire), A. Marc (Reche