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ise et du pouvoir politique tendait à opprimer la
liberté
de la personne, en absorbant celle-ci de plus en plus dans des engage
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t autre le paradoxe politique du fédéralisme : la
liberté
de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant des tons complé
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r état de gouvernement est celui-là où il y a une
liberté
bien tempérée et pour durer longuement. » Il me semble que le spectac
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qui sait ce qu’il doit engager tout en gardant sa
liberté
, l’homme autonome mais aussi solidaire. Ceci nous amène au second poi
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l’un des deux pôles de la personne : celui de la
liberté
ou de l’autonomie, et l’on a tout réduit à l’autre pôle : celui de l’
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ividu à l’absolu divin, il n’y a donc plus aucune
liberté
. Tous les abus de pouvoir deviennent possibles. Certes, l’on crée des
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érés suisses. Les huguenots français voulaient la
liberté
religieuse d’abord, mais ils voulaient aussi, comme l’écrivait l’un d
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aussi, comme l’écrivait l’un deux : « vivre en la
liberté
des Suisses et de faire cantons ». (Fédéralisme calviniste !)
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uve parfaitement naturel que la pensée abdique sa
liberté
et se soumette aux besoins de l’action, du haut en bas de l’échelle d
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occuper. Le libéralisme, par exemple, exalte une
liberté
qui n’est que du laisser-aller ; on connaît sa devise : laisser-passe
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ire, décrit avec une sombre joie notre absence de
liberté
, toutes les fatalités économiques qui, selon lui, dominent nos croyan
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discours et les écrits de notre époque : esprit,
liberté
et ordre. Je constate que le mot esprit a déjà 29 sens différents dan
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et de la foi à toutes les misères de ce monde. La
liberté
, tout le monde l’invoque, n’est-ce pas ? Mais pour l’économiste libér
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era le refus d’obéir à l’État ; dans tel pays, la
liberté
consiste à s’armer jusqu’aux dents au prix de dures privations ; dans
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x de dures privations ; dans un deuxième pays, la
liberté
signifiera le droit pour le plus fort de s’annexer un voisin faible ;
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xer un voisin faible ; dans un troisième pays, la
liberté
sera tout simplement la permission de dire à haute voix ce que l’on p
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feront la guerre, ils la feront tous au nom de la
liberté
… Et l’ordre enfin signifiera tantôt le statu quo social, si absurde q
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: d’abord notre nature incomparable, ensuite nos
libertés
traditionnelles, enfin notre neutralité, solennellement garantie depu
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propos, voici quelques remarques sur nos fameuses
libertés
, non moins fameuses et non moins célébrées que nos grandioses panoram
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e nos grandioses panoramas. « Nous défendrons nos
libertés
— répétons-nous dans nos discours patriotiques — ces libertés que nos
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épétons-nous dans nos discours patriotiques — ces
libertés
que nos pères nous ont acquises au prix de leur héroïsme civique et m
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y regarder de près. Que sont devenues en fait ces
libertés
antiques qu’on nous envie ? Avons-nous bien le droit de nous en vante
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it-il de les vanter pour qu’elles subsistent ? La
liberté
n’est pas seulement un privilège que l’on hérite. C’est une conquête
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les lire, persuadé que l’une des marques de notre
liberté
est justement le courage d’admettre les critiques les plus amères, et
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tre, l’un des pays où l’on a le plus de véritable
liberté
d’esprit. C’est un pays où l’on tolère fort mal les opinions non conf
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ts dans ce domaine, nous aurions beaucoup plus de
liberté
dans nos jugements, nous respecterions beaucoup mieux les façons de v
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t pas grande importance, actuellement, et que les
libertés
qu’il s’agit de défendre, en ce mois de janvier 1940, sont avant tout
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, en ce mois de janvier 1940, sont avant tout nos
libertés
politiques. Je répondrai que nos libertés politiques ne sauraient sub
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out nos libertés politiques. Je répondrai que nos
libertés
politiques ne sauraient subsister et garder leur valeur concrète que
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r concrète que si nous conquérons une plus grande
liberté
morale et intellectuelle. Car les unes ne vont pas sans les autres, e
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oute notre histoire en témoigne. Une politique de
liberté
ne peut être faite que par des esprits libres. Et libres dans tous le
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ibres. Et libres dans tous les domaines. Les deux
libertés
, l’extérieure et l’intérieure, ont toujours été liées dans notre hist
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les premiers Suisses avaient la passion de leurs
libertés
civiles et quotidiennes qu’ils ont voulu se libérer du joug autrichie
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viiie siècle ne jouissaient plus d’une véritable
liberté
intérieure qu’ils ont été une proie facile pour l’étranger, pour les
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point : si nous perdons le sens et le goût de la
liberté
quotidienne, celle qui se manifeste dans la diversité infinie des man
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é infinie des manières de penser et de vivre, nos
libertés
politiques ne pourront subsister longtemps, et alors c’en sera fait d
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ister longtemps, et alors c’en sera fait de notre
liberté
vis-à-vis de l’étranger, c’est-à-dire de notre indépendance nationale
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le. Or quels sont les ennemis intérieurs de notre
liberté
? Je n’en désignerai ici que deux, qui vous paraîtront peut-être asse
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te possibilité de jugement libre, toute véritable
liberté
d’esprit. Je connais bien des Suisses cultivés que l’intolérance de l
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un vrai chrétien connaît et aime le secret de la
liberté
, que Vinet nous révèle en écrivant : « C’est pour obéir que nous somm
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. Ceux qui ne savent pas que le but de toutes nos
libertés
est uniquement de laisser à chacun le droit d’obéir à Dieu seul, plut
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ux-là penseront toujours, non sans raison, que la
liberté
risque de se confondre avec l’anarchie. Ils n’aimeront pas vraiment l
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e avec l’anarchie. Ils n’aimeront pas vraiment la
liberté
, ou alors ils n’aimeront pas une vraie liberté. Oui, nous pouvons le
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la liberté, ou alors ils n’aimeront pas une vraie
liberté
. Oui, nous pouvons le proclamer : il n’y a de liberté réelle dans not
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rté. Oui, nous pouvons le proclamer : il n’y a de
liberté
réelle dans notre monde que grâce à la foi des chrétiens, et à leur a
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le qui reste la source de notre amour de la vraie
liberté
, et cet amour est le fondement solide de toutes nos libertés civiques
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t cet amour est le fondement solide de toutes nos
libertés
civiques, comme aussi de notre résistance intime aux tentations de la
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e totalitaire. Devons-nous rester neutres ?
Liberté
, totalitarisme… Ceci nous amène à poser la question de notre troisièm
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Suisses. Disons-nous donc : beauté du sol oblige,
liberté
oblige, neutralité oblige ! Vocation de la Suisse Mais il est t
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pas la Suisse qui se vante de ses beautés, de ses
libertés
et de sa neutralité, mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ce
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de passer du monde de la nécessité à celui de la
liberté
. Cet acte seul nous rend humains et nous maintient à hauteur d’homme.
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ale accordée aux trois Waldstätten, et fondant la
liberté
suisse. Mais dès cet instant-là, les facteurs historiques apparaissen
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communes italiennes, l’instinct germanique de la
liberté
armée, la rivalité entre l’empereur et les grands vassaux, la nécessi
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central — n’a d’autre fin que de sauvegarder les
libertés
individuelles, par où j’entends l’exercice libre des vocations. Pour
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onclus : « Si quelque chose aujourd’hui menace la
liberté
, ce n’est pas comme jadis la superstition… c’est la préoccupation, la
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triote suisse ne dit pas : « Plutôt renoncer à ma
liberté
d’opinion que de risquer des ennuis avec une légation. » Il dit au co