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. Cette duplicité de nos pouvoirs constitue notre
liberté
. Elle en est à la fois le signe et la condition nécessaire. Elle est
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re. Elle est notre gloire équivoque. C’est par la
liberté
, à cause d’elle, et dans elle, que nous avons le pouvoir de pécher. C
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est libre. Par le langage il peut mentir. Par sa
liberté
seule il peut pécher. Et le péché n’est qu’un mensonge. Mais le menso
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n mensonge. Mais le mensonge proféré nous lie. La
liberté
jouée selon la Loi s’accroît ; jouée contre la Loi se perd. Plus elle
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ntenant que le diable ne pourrait rien sans notre
liberté
. Car c’est par nous seulement qu’il agit dans le monde, et c’est en p
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le monde, et c’est en provoquant l’abus de notre
liberté
qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de mange
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m après elle. Ainsi la gloire de l’homme étant sa
liberté
, il est clair que c’est en ce point que le Malin devait atteindre not
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la réalité essentielle du mal enraciné dans notre
liberté
, dans nos données premières, dans la nature et dans la définition mêm
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n’être pas ceci ou cela de positif lui donne une
liberté
indéfinie d’action, d’incognito et d’alibis à perte de vue. Vulgaire
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jeu mondain, s’il est bien joué, ménage autant de
liberté
qu’il ne suppose, dit-on, d’hypocrisie. Il a le charme reposant des f
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? Je pense que c’est la créativité de l’homme, sa
liberté
, c’est-à-dire son « âme ». (Et c’est pourquoi l’un des premiers malhe
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plus pouvoir aimer ni être aimé.) J’ai dit que la
liberté
de l’homme réside dans son pouvoir unique au monde de suivre l’ordre
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de tricher. S’il suit l’ordre de la Création, sa
liberté
s’accroît, et son pouvoir de choix porte sur des enjeux toujours plus
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ente, il perd les autres possibilités, il perd sa
liberté
, sa proie le lie. « Que servirait à un homme de gagner le monde s’il
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plus riches et populeux. Mais vous avez perdu la
liberté
de monter ou de descendre à votre choix. Vous êtes pris dans un mécan
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le Prince de ce monde, et dont le prix est notre
liberté
. Et c’est pourquoi la morale du succès, qui fut la vraie morale améri
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le » : c’en est fait de la toute petite chance de
liberté
qui nous restait. Cette « fatalité » de la passion n’est qu’une maniè
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ion avec celles de la déficiente réalité, avec la
liberté
de l’être aimé et le respect de son mystère. Rien de moins ne suffira
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ion la plus commune de nous faire abuser de notre
liberté
. Reste la femme, dont l’homme ne se lassera jamais de faire un ange o
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de anime la femme contre sa condition. Dans cette
liberté
que l’homme lui laisse, elle s’éprouve inconsciemment frustrée. La vo
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sclave. Dans ce dernier cas, elle ne conçoit sa «
liberté
» que sous la forme d’une passion pure, indépendante de tout objet, m
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’un coup tant d’assurance ? Se faire tuer pour la
liberté
d’avoir ses propres opinions, c’est magnifique, mais c’est aussi mett
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ctoire finale. Là gît le secret de la plus grande
liberté
d’action et d’imagination. Le méchant fait une œuvre qui le trompe :
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bilité de chacun envers autrui, il n’est point de
liberté
civique possible : la dictature devient inévitable dans toute société
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erain désordre. Il n’y a d’ordre vrai que dans la
liberté
. Il n’y a de liberté que chez les hommes qui réalisent leur vocation
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y a d’ordre vrai que dans la liberté. Il n’y a de
liberté
que chez les hommes qui réalisent leur vocation et qui la servent. Et
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ent. Et l’homme libre est le seul qui respecte la
liberté
de ses semblables. Tout cela se tient. Sens du prochain, responsabili
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la se tient. Sens du prochain, responsabilité, et
liberté
sont choses intimement liées ; elles s’engendrent mutuellement et ne
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lliance. Ceux qui n’ont pas encore compris que la
liberté
est le fondement vivant de l’ordre ; qu’elle ne peut être donnée à pe
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licité ; ceux qui n’ont pas encore compris que la
liberté
est foncièrement incompatible avec tout cela ; ceux qui ne savent pas
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qu’Hitler. Ceux qui n’ont pas encore compris que
liberté
égale responsabilité, ceux-là n’ont aucun droit de revendiquer une li
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ité, ceux-là n’ont aucun droit de revendiquer une
liberté
dont ils ne sauraient rien tirer s’ils la recevaient par impossible,
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ypocrisie, et Dieu sait si les mots démocratie et
liberté
en sont une, pitoyable ou scandaleuse, dans la bouche de milliers de
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tuer ou de tuer, nous en sommes là, au nom de la
liberté
et de la démocratie. Cet « un peu » représente une énorme ambition, s
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édéralisme, est la seule qui permette aux mots de
liberté
, d’ordre, d’humanité et de démocratie de signifier quelque chose qui
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mots d’ordre. Or que voyons-nous aujourd’hui ? «
Liberté
», « ordre », « esprit », « démocratie » prennent tous les sens que l
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ifient. J’ai dit que l’ordre véritable suppose la
liberté
de l’homme responsable. Mais combien de bourgeois apeurés voient enco
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le bolchévisme ? Vous vous battez au nom de votre
liberté
contre un tyran qui mène sa guerre au nom de la liberté du peuple all
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é contre un tyran qui mène sa guerre au nom de la
liberté
du peuple allemand. Cet autocrate botté se proclamait naguère le seul
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eraient d’une part la tyrannie et d’autre part la
liberté
? Mais dites-moi donc ce qu’est la liberté, pour vous ? Vous hésitez,
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art la liberté ? Mais dites-moi donc ce qu’est la
liberté
, pour vous ? Vous hésitez, c’est compliqué, et plus vous y réfléchiss
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vos vies, bon gré mal gré, pour sauvegarder cette
liberté
, et c’est très bien. Mais ce serait mieux encore si le mot avait un s