1
-il puisqu’il ne se voit plus ? Il marche dans sa
liberté
, et ne connaît plus rien de ce qui nous mesure. Cet homme qui marche
2
e nous répète : La subjectivité est la vérité. La
liberté
, la dignité de l’homme, c’est qu’il soit le seul sujet de sa vie. Mai
3
t pas qualité pour le savoir. Puis on lui rend la
liberté
. Toute l’histoire sera celle non du procès, qui n’a jamais lieu, mais
4
te vision, qui ne lui laissera plus jamais qu’une
liberté
provisoire. Nous sommes tous arrêtés, il vaudrait mieux le savoir : c
5
ser plus loin l’analogie ? Cet état du prévenu en
liberté
dans la complicité universelle, me fait songer à la « misère de l’hom
6
ictions de la Bible : nécessaires pour ménager la
liberté
de l’acte de foi, et par là même, preuves paradoxales de la divine in
7
5.Luther et la
liberté
de la personne Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer,
8
se l’autonomie de la personne : le problème de sa
liberté
et du fondement dernier de sa responsabilité. Car la personne est dan
9
par rapport à la vocation. En d’autres termes, la
liberté
de la personne n’est pas un attribut de l’individu en soi, mais elle
10
Si l’homme naturel n’est pas libre d’accéder à la
liberté
, cette liberté peut lui être donnée par la puissance vocative de Dieu
11
rel n’est pas libre d’accéder à la liberté, cette
liberté
peut lui être donnée par la puissance vocative de Dieu62. Telle est l
12
ence moderne. — Selon Luther, nous n’avons aucune
liberté
car, en réalité, Dieu a tout prévu, et rien n’arrive que selon sa pré
13
firmer dans mon autonomie par un acte qui crée ma
liberté
, par un acte de révolte, s’il le faut ! L. — Tu crois donc détenir un
14
it tout que nous avons en lui, et en lui seul, la
liberté
. Mais cela n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu’aux extrêmes de
15
maniste —, cela fait voir que nous n’avons aucune
liberté
possible, que dans la grâce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation
16
. Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute
liberté
humaine, il se met à prêcher l’amor fati, l’adhésion volontaire et jo
17
gion du péché ! Autant dire, d’autre part, que la
liberté
chrétienne que prêche Luther se confond avec l’idée rationaliste et t
18
d’attaquer le « Germanisme » destructeur de toute
liberté
! Ce genre d’abus est trop fréquent pour que je puisse le passer sous
19
s choses, s’agît-il même du profond mystère de la
liberté
des humains en présence de « l’arbitraire » du Tout-Puissant. Entre d
20
nsciemment, ce sera pour lui l’introduction à une
liberté
toute nouvelle. Dès ce moment il accomplit en apparences une évolutio