1 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
1 u bon vieux temps européen. Jours de sursis d’une liberté dont nous avions à peine conscience, parce qu’elle était notre manièr
2 t le crime des dictatures : elles ne tuent pas la liberté dans les pays seulement où elles sévissent, mais aussi bien chez les
3 voisins qu’elles secouent d’un défi grossier. La liberté ne peut survivre à de tels chocs. Car elle est vraiment comme un rêve
2 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
4 ements d’existences étrangères. Paris propose une liberté et un danger, une révélation totale de l’humain dans tous ses risques
3 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
5 er ici ? Plus rien ne dépend de nous. C’est notre liberté . Les hommes sont à la soupe. Nous dînerons dans une heure au café du
6 n de quelque territoire, mais la défense de « nos libertés  » — dont je vais faire le titre du bréviaire. Il faut que chacun se b
7 cette raison même, l’origine très précise de nos libertés et de notre union fédérale. Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de
8 prit de résistance. Ce réalisme libertaire, cette liberté d’allure et de jugement qui tient compte des puissances de l’instinct
9 aires ni belles en soi, mais les compose avec une liberté puissamment significative. Le sens des fins dernières et une facture,
10 rme réelle du guerrier suisse, signe des vieilles libertés  ; et maintenant c’est le sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire d
4 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
11 nable. Ainsi, lorsque les hitlériens réclament la liberté , cela signifie qu’ils rétablissent une armée pour tyranniser toute l’
12 garder libre que nos premiers cantons ont reçu la liberté d’Empire. Or il se trouve que providentiellement, le Gothard est le t
13 plus grave. Céder à l’ennemi sur le point de la liberté d’expression, n’est-ce point perdre avant même que de se battre, l’un
5 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
14 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la liberté atlantique, avec tous ses drapeaux claquant et ses rues débouchant su
15 ur mystérieux du continent, dernier symbole d’une liberté qui ne peut plus vivre que sous la cuirasse. Hâtons-nous, car tout pe
16 ière — à deux-cents mètres — du Portugal et de la liberté . Car tel est le sadisme policier. De Genève à Lisbonne, nous avons tr
17 voisin me tirait par la manche pour me montrer la Liberté éclairant le monde, les haut-parleurs impérieux et lugubres ont récla
6 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
18 ublicité à la radio, vous aimez cela, c’est votre liberté , votre beau temps, et vos enfants sont gros et forts, nourris scienti
19 s banquiers, et le triomphe des savants sur votre liberté sentimentale. Vous ne l’aurez pas volé, grosses dames des clubs de da
20 ne faut. Et je touche ici la limite des fameuses libertés américaines ; non sans angoisse. Point de bohème en Amérique. C’est l
21 uses collectives en déroute, démocratie, justice, liberté , leurs majuscules et leurs réalités. Voilà qui donne à l’aventure ind
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
22 tale du matin. 28 novembre 1941 Rêve de la liberté . — Au Cosmopolitan Club une dame me dit : — Si cet Hitler gagnait la
23  ! Il manque seulement cette chose très vague, la liberté . Et cette fois-ci, vous ne pouvez pas vous réveiller. 7 décembre 1
24 e champ d’une course nouvelle, rend une espèce de liberté qu’ils ne pouvaient pas même imaginer la veille… Qui sait si la guerr
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
25 sevelt a fait de l’Amérique l’espoir puissant des libertés du monde. L’un qui ne voulait que la guerre est en train de la perdre
26 in de la gagner. Même pour conduire la guerre, la liberté démontre qu’elle vaut mieux que la dictature. À Stalingrad, les Russe
27 aussi. Et parfois la crainte vague de perdre une liberté dont nous ne savons plus formuler les conditions… Avril 1943 R
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
28 ne peut plus s’exprimer librement au sujet de la liberté , il la perd en feignant de la défendre encore. Prenons du champ. Et d
29 -vis de la richesse des autres, conserver la même liberté que dans sa propre pauvreté, c’est tout le secret. J’ai souvent soupç
30 es, puisqu’elle se fonde sur la réalité et sur la liberté des vocations. Je dois mon œuvre à la communauté, c’est un service qu
10 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
31 Montcalm et morts des guerres d’indépendance. La liberté et la démocratie montrent ici plus d’un visage. Comme ailleurs. Mais
32 ailleurs. Mais ici plus qu’ailleurs, on sent que liberté signifie quelque chose d’élémentaire : la possibilité de se mettre à
33 ifs… Il fournissait ainsi la mesure de sa grande liberté d’esprit. Puis s’étant excepté de la commune sottise, ayant sauvé l’h
11 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
34 ait pour vous, mais près de lui vous éprouvez une liberté . Et cette constatation, bien entendu, ne signifie rien sur sa valeur