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comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la
liberté
du rêveur impuissant, la même, exactement, qu’on laisse aux prisonnie
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l’avons vu en maint autre pays, qu’une espèce de
liberté
sous conditions. Le clerc bourgeois, chez nous, se croit encore tranq
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ous enseignent que la loi seule nous conduit à la
liberté
. Adhérez au déterminisme de l’histoire, abandonnez votre cher petit m
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tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer la
liberté
et les idéaux supérieurs dont ils s’éloignent de plus en plus. Mais j
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, organisez le monde par la contrainte ou dans la
liberté
, vous ne ferez pas une société si vous n’avez pas, avant tout, retrou
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étienne universitaire. 8. Voir à l’appendice : «
Liberté
ou chômage ? » et « Loisir ou temps vide ? » 9. On sait que M. Jean
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on. L’exercice de sa vocation figure désormais sa
liberté
concrète et c’est cela qu’il doit défendre contre l’empiètement des l
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Fonder les lois sur la personne, c’est assurer la
liberté
d’action des hommes les plus humains, les plus capables, par là même,
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ue du prolétaire, que leur libéralisme c’était la
liberté
économique du plus fort, que leur philanthropie, leur humanitarisme,
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a préfiguration de ces fins. On ne fait pas de la
liberté
avec de la nécessité, on ne crée pas des personnes par le moyen des d
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livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord jeu,
liberté
, création imprévue. Mais cette évasion hors du déterminisme, la diale
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saut du royaume de la nécessité dans celui de la
liberté
». Ce saut, c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or, cette révolut
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opération de rétablissement du spirituel et de la
liberté
, dans un monde où seules sont admises les valeurs matérielles et quan
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ns d’imaginer possible le saut dans l’ordre de la
liberté
. En effet, les nouvelles valeurs instituées pendant la période de tra
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mme tous les moralismes) que l’« esprit » et la «
liberté
» sont au terme de l’effort humain. Or, je crois, au contraire, que s
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l’homme est un ensemble de déterminismes, aucune
liberté
ne sortira jamais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu
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é, mais qui n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande
liberté
d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun res
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ompli : le péché, et le salut en Christ. Voilà sa
liberté
: sa mort est derrière lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi
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saisit-elle, d’une manière imprévisible. La seule
liberté
qui lui soit accordée vis-à-vis de la foi, c’est de la refuser. Comme
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e morale est délibérément supprimée toute idée de
liberté
, toute idée de propriété, toute idée de patrie… [et l’énumération se
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discipline. La discipline exige le sacrifice des
libertés
personnelles au bien collectif. Le bien collectif, c’est l’État. Il s
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dre rigide et logique, une hiérarchie primant les
libertés
individuelles ; ceux de gauche, parce qu’il concrétise certaines aspi
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e matériel de l’État, préalablement divinisé, les
libertés
fondamentales de la personne et des églises, ainsi que toute espèce d
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s : l’Égalité parut glorieusement encadrée par la
Liberté
et la Fraternité. En fait, l’égalisation était une atteinte à la libe
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é. En fait, l’égalisation était une atteinte à la
liberté
, et la rendait humainement impossible au moment même où elle l’imposa
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On n’a pas établi l’Égalité. Mais on a limité les
libertés
, et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre.
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laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la
liberté
ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mais dans l
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véritable. La doctrine est seule créatrice d’une
liberté
que l’homme des rues reste incapable de forger avec toute sa brutalit
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ourgeois, qui se révèle par les témoignages de la
liberté
qu’elle assure. Ordre secret et fraternel au milieu de la foule des v
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vant un café sur le zinc : « Le travail, c’est la
liberté
, — pour celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprime la religion du t
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effort pratique aboutit : au lieu de créer de la
liberté
, le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même
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elopperait son pouvoir réel de « libération ». La
liberté
fait plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la con
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urgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de
liberté
possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détie
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. Du travailleur on a fait un salarié, — et de sa
liberté
on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme.
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sité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la
liberté
du risque, — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tell
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onc de la nécessité. Ils n’arriveront jamais à la
liberté
, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, e
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eront jamais à la liberté, au loisir plein. Si la
liberté
n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’introduira jamais dans
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néglige la création, un travail sans loisir, sans
liberté
, laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura beau l’intensifie
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lus propre à nous faire envier la suppression des
libertés
de la presse. (Si les journaux des pays fascistes ou communiste se li
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tale une opération très précise de spoliation des
libertés
de la personne par l’État (que ce soit au nom d’une classe ou de la r
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personne que nous voulons subordonner l’État à la
liberté
créatrice de ceux qui forment la nation. C’est en vertu de notre conc
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s » des hommes qui veulent subordonner l’État aux
libertés
— ce qui est l’inverse de l’effort fasciste — ni de communistes des h
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ste — ni de communistes des hommes qui veulent la
liberté
de l’esprit. Les grandes politiques naissent de grandes visions, d’ut
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t en réalité gratuit. Que tout se paye. Que notre
liberté
de penser n’importe quoi, sans tenir compte de l’époque, était une il
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re, c’est se libérer et assumer les risques de sa
liberté
. Il peut sembler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une pensée
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que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. La
liberté
réelle n’a pas de pires ennemis que les libéraux ; sinon en intention
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nt le pas dès qu’une menace se précise contre les
libertés
françaises ! Le réflexe du libéral devant le péril, c’est de faire un
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ise et du pouvoir politique tendait à opprimer la
liberté
de la personne, en absorbant celle-ci de plus en plus dans des engage
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t autre le paradoxe politique du fédéralisme : la
liberté
de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant des tons complé
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r état de gouvernement est celui-là où il y a une
liberté
bien tempérée et pour durer longuement. » Il me semble que le spectac
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l’un des deux pôles de la personne : celui de la
liberté
ou de l’autonomie, et l’on a tout réduit à l’autre pôle : celui de l’
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ividu à l’absolu divin, il n’y a donc plus aucune
liberté
. Tous les abus de pouvoir deviennent possibles. Certes, l’on crée des