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La Résistance européenne, admirable sursaut d’une
liberté
blessée qui se défendait, mais aussi d’un espoir exigeant qui attaqua
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tie contre le peuple, au nom du peuple contre les
libertés
, j’entends au nom de la dictature du prolétariat contre la liberté du
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s au nom de la dictature du prolétariat contre la
liberté
du capital, c’est-à-dire au nom d’une confusion contre une autre conf
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t en chacun de nous le conflit permanent entre la
liberté
et la vocation d’une part, et, d’autre part, l’engagement dans les ré
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homme se considère seulement sous l’aspect de ses
libertés
, ou de ses droits individuels, comme le firent les requins capitalist
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rovoquer une réaction collectiviste. À l’excès de
liberté
chez les individus, répond mécaniquement un excès d’étatisme. Qui veu
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ique, cet équilibre, sans cesse rajusté, entre la
liberté
et l’engagement, dont s’honorent en Europe les pays dominés par l’inf
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e-Bretagne. Parce qu’ils ont su devenir, en toute
liberté
, les plus sociaux, ils sont aussi les moins touchés, les moins tentés
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isé, comme un vulgaire individu dont la prétendue
liberté
ne connaît plus aucun scrupule. De même, on vit Hitler, on voit Stali
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ices de paix et seules capables de sauvegarder la
liberté
dans l’ordre. Après tout, c’est l’Europe qui a sécrété ce contagieux
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u sans responsabilité et le soldat politique sans
liberté
. Car la personne, c’est l’homme réel, et les deux autres ne sont que
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que cette complexité est la condition même de nos
libertés
. C’est grâce à elle que nos fonctionnaires sont constamment rappelés
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le Progrès, qui prétendent également défendre la
liberté
. Et ce ne sont pas non plus la Justice et la Liberté, qu’il est aussi
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erté. Et ce ne sont pas non plus la Justice et la
Liberté
, qu’il est aussi impossible d’opposer en réalité qu’en principe. Aujo
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guéri de l’obsession de l’argent qui dénature les
libertés
américaines ; un régime qui traduise en politique, dans l’économie et
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la contrainte et d’une droite qui revendique les
libertés
: le but, l’essence de la pensée fédéraliste étant précisément de tro
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: une Europe solidement fédérée, au service de la
liberté
et des droits de l’homme universels. Sur cette union, l’Europe joue s
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ope conformément à son génie, qui est celui de la
liberté
, et dans les conditions du xxe siècle, qui sont celles de l’organisa
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hommes, des idées, et des biens. Pour assurer ces
libertés
organisées, certaines institutions seront nécessaires. Nous voulons,
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un certain mode de vie, un idéal et un climat de
liberté
, que symbolise depuis des siècles le nom d’Europe. En les perdant, no
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auvri. C’est donc une notion de l’homme et de la
liberté
qui est en définitive notre vrai bien commun. C’est en elle que nous
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n peu de ma notion européenne de l’homme et de la
liberté
. Ce point de vue passe aux yeux de certains pour réaliste. Je le qual
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r et approfondir notre notion de l’homme et de sa
liberté
. Cela signifie ensuite : aménager, et transformer en conséquence le c
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et approfondir la conception de l’homme et de sa
liberté
n’a jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine unique, d’une nat
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dividualisme et collectivisme, droits et devoirs,
liberté
et justice… Dans cet équilibre tendu, et sans cesse menacé de rupture
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il a d’en être responsable, l’Européen conçoit la
liberté
. Toute notre histoire illustre ce débat, qui se livre en chacun de no
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un de nous. Elle est l’histoire des risques de la
liberté
, progressant entre les écueils du désordre et de l’ordre absolu. Les
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eu que l’individu, abusant de ses droits et de sa
liberté
, devenue facile, cède à la tentation de l’anarchie ou à celle de l’im
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lée, le génie de la diversité, c’est-à-dire de la
liberté
. Si nous cherchons maintenant dans quelle notion commune de l’homme e
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fait, certaines institutions qui garantissent les
libertés
réelles. Peu nous importent les questions d’étiquette, et tant pis po
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es que les nations à la vie de la culture et à la
liberté
, ces diversités à leur tour tendent à devenir des divisions mortelles
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l est vrai que le mot libéral veut dire ami de la
liberté
, non pas seulement du laisser-faire, et qu’à ce titre, j’en suis bien
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rincipaux de nous unir : sécurité, prospérité, et
liberté
, se conditionnent réciproquement. Ils conditionnent d’une manière pos
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n, l’un des droits qui leur est le plus cher : la
liberté
de se disputer, le droit de querelle… ⁂ Mesdames et Messieurs, si l’E
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monde d’inaugurer la troisième voie, la voie des
libertés
organisées. Nous vivons aujourd’hui la « drôle de paix ». Il dépend
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ceux-là seuls qui prétendraient y parler seuls la
liberté
de parole et de propagande peut être absolument déniée, comme on reti
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faire face. Où seraient, sinon, les risques de la
liberté
— sans lesquels il n’est point de liberté ? 2. Le Comité de coordi
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s de la liberté — sans lesquels il n’est point de
liberté
? 2. Le Comité de coordination groupait les quatre mouvements suiv
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rds devoirs, pour la défense de l’homme et de ses
libertés
? Permettez-moi de vous citer, entre cent, deux réponses qui ont été
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es et politiques : une notion de l’homme et de la
liberté
, qui est en définitive notre vrai bien commun. C’est sur elle seule q
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ur plein sens et leur force d’appel aux termes de
liberté
, d’homme et de droits de l’homme, nous ne pouvons pas nous contenter
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dividualisme et collectivisme, droits et devoirs,
liberté
et justice… Dans ce débat auquel chacun de nous participe plus ou moi
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un de nous. Elle est l’histoire des risques de la
liberté
, progressant entre les écueils du désordre et de la tyrannie. Pour pe
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eu que l’individu, abusant de ses droits et de sa
liberté
devenue facile, cède à la tentation de l’anarchie, une réaction colle
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lée, le génie de la diversité, c’est-à-dire de la
liberté
. Si nous cherchons maintenant dans quelle notion commune de l’homme e
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es que les nations à la vie de la culture et à la
liberté
, ces diversités à leur tour tendent à devenir des divisions mortelles
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énérale d’une action de salut public européen. La
liberté
et les droits de l’homme 8. Certains voudraient que cette action fût
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osition, et qui entretient un climat tolérable de
libertés
publiques et privées. Ce sont ces libertés, et non des étiquettes que
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ble de libertés publiques et privées. Ce sont ces
libertés
, et non des étiquettes que les peuples d’Europe entendent sauvegarder
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ntendent sauvegarder. 9. Pour nous, Européens, la
liberté
consiste dans l’exercice des droits fondamentaux que possède tout hom
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ous apparaît comme la seule garantie pratique des
libertés
d’association, de réunion, d’expression et de propagande. Il implique
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nce à l’Europe et de leur commun attachement à la
liberté
de pensée, l’union européenne, dans le cadre de laquelle nous voulons
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r la synthèse, que prépare son histoire, entre la
liberté
et la justice, et de créer les lois et les institutions qu’implique s
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ux droits fondamentaux de l’homme, notamment à la
liberté
de pensée et d’expression ; Considérant que les efforts pour nous uni
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uvrir au monde la voie qu’il cherche, la voie des
libertés
organisées. Elle est de ranimer ses pouvoirs d’invention pour la défe
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dignité de l’homme, et sa vraie force est dans la
liberté
. Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos libertés
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enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos
libertés
acquises, mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, q
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ne Charte des droits de l’homme, garantissant les
libertés
de pensée, de réunion et d’expression, ainsi que le libre exercice d’