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ui en aient « fait » les cantons. Mais l’esprit ?
Liberté
, démocratie : rien à ajouter aux fines analyses de l’instinctive, de
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arable à celui des villes d’Empire. Les premières
libertés
des Suisses sont donc nées d’une mission spéciale, celle de garder le
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s paysans de l’Europe occidentale en faveur de la
liberté
, celui-là seul a abouti à une création durable qui dans la suite reçu
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tions exceptionnelles, augmentait le sentiment de
liberté
de chaque membre et pourtant assurait la cohésion de l’ensemble, lors
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ique qui leur fut conférée en même temps que leur
liberté
impériale ne fit qu’accentuer ce besoin de solidarité : il fallait se
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andis que la Suisse conservait l’ancien idéal des
libertés
impériales. Plutôt qu’une rupture avec l’Empire, c’était comme on l’a
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les magistrats. Les bourgeois conservaient leurs
libertés
et leur participation aux biens communaux, ils avaient voix au Grand
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e jeta sur le sol pour embrasser la « terre de la
liberté
». Par rapport à l’Europe des monarchies jésuites et des lettres de c
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e enchevêtrement d’institutions, une tradition de
libertés
civiques dont on put mesurer toute l’importance lors de la Révolution
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ion fédérale est la seule garantie d’une pareille
liberté
. L’unité de la Suisse, en dernière analyse, est donc proprement polit
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i s’y rendent portent l’épée, signe antique de la
liberté
chez les peuplades germaniques. Un des plus récents et des meilleurs
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tante : elle nous fait entrevoir la condition des
libertés
civiques dans un régime fédéraliste, et c’est l’appartenance simultan
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itoyen suisse court chaque jour les chances d’une
liberté
réelle, dont il ne prend d’ailleurs pas davantage conscience que de l
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onclure des « concordats » limités, facilitant la
liberté
d’établissement ou les formalités de transit et de douanes13. Enfin l
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e possède rien d’autre que la véritable et réelle
liberté
par laquelle il compense pleinement les énormes avantages et même la
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des empires. Elle est davantage l’histoire de la
liberté
humaine. Et certes, le tableau que nous venons d’esquisser des inst
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se du territoire n’est pas en soi une garantie de
liberté
pour les peuples qui l’habitent : on a connu de petites tyrannies, de
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s étroites, la Suisse eût fort bien pu perdre ses
libertés
, si elle n’avait pas su préserver ses structures cantonales et leur c
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ent à corriger les excès éventuels qu’entraîne la
liberté
totale du commerce et de l’industrie (proclamée en 1874 seulement, lo
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une collectivisation restreinte, au service de la
liberté
individuelle, ou plutôt familiale. Notons enfin que le problème de la
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tre ce qu’il est permis d’attendre d’un régime de
liberté
contrôlée, fondé sur la franche reconnaissance des droits de tous.40
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t de vue politique, elle défend la traditionnelle
liberté
des cantons, car elle y voit la garantie la plus certaine de ses droi
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is libre et solidaire, sur une conception de la «
liberté
d’obéissance » aussi éloignée de l’individualisme sans frein que des
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ussi pour préférer à l’idéologie démocratique les
libertés
concrètes du citoyen, inséparables de ses responsabilités sociales et
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même jusqu’à faire de cette beauté un synonyme de
liberté
, et je marchais allègrement à travers les régions catholiques et prot
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tie fédérative. Le respect de la dignité et de la
liberté
humaine. Là encore, il est remarquable que l’« appartenance de la Su
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at et les frontières de celui-ci, nous gardons la
liberté
et la force de rester conscients de nos affinités avec les trois cult
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n se tenant seule aux principes qui ont assuré sa
liberté
, sa paix et sa prospérité. Mais comment reprocher à un pays qui refus
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ls, elle ne peut espérer garantir à la longue ses
libertés
civiques et son indépendance que si l’Europe vient à se fédérer, comm