1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Présence des mythes et leurs pouvoirs dans divers ordres
1 t l’histoire de la personne, qui sera celle de sa liberté . Si nous voulons savoir et voir comment agissent les mythes, en génér
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Problèmes de la personne aux prises avec les mythes
2 leurs auteurs croyaient s’abandonner à la pleine liberté de leur imagination, —j’en donnerai plus loin quelques preuves. Or le
3 ur neuf. La personne trouve la preuve de sa vraie liberté dans ses décisions singulières, déterminées non point par des lois gé
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Parenthèse sur le sens des mots
4 t la culture. En revanche, sans l’érotisme et les libertés qu’il suppose, notre culture vaudrait-elle mieux que celle qu’un Stal
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Pour une mythanalyse de la culture
5 e une décision ou un pari : faut-il croire que la liberté ne puisse être conquise que par le détachement de nos liens avec la c
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
6 instantanée, physique ou sociale, du fauteur. La liberté sexuelle des très jeunes gens dans l’Amérique contemporaine, certaine
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
7 uoique prisonnier de son tourment, il a reçu « la liberté illimitée de pouvoir donner le change ». Voici donc Hamlet tel que no
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
8 la vénération, plutôt que la revendication d’une liberté des mœurs, qui appartient à la « morale des esclaves. » Maintenant l
9 andonner impunément à un sentiment orgiastique de liberté auquel, en tant que musique en soi, il lui serait interdit d’oser se
10 i seul, d’autre part, donne à celle-ci la suprême liberté . La musique, en retour, confère au mythe tragique une portée métaphys
11 elques années plus tard, à Peter Gast : « Vive la liberté , la gaieté, l’irresponsabilité ! Vivons au-dessus de nous afin de pou
12 s aux quatre que voici : la durée, le bonheur, la liberté , l’amour. La durée. — Tout homme qui obtient ce qu’il désire, ou qui
13 st un devoir civique, et Don Juan serait alors la liberté , un reflet inversé de l’esprit que l’on nie. On peut aussi penser que
14 lus rien. » Je ne croyais pas si bien dire55. La liberté . — Sur les premières mesures du Menuet en sourdine — la musique vient
15 s’écrie : « Que ce lieu s’ouvre à tous ! Vive la liberté  ! » Et voici l’étonnant : toutes les voix relèvent ce défi, et chacun
16 — Mais que peut signifier cette harmonie ? Car la liberté , pour les Masques, c’est de tuer le traître séducteur et de se faire
17 s maîtres réclament ensemble et revendiquent leur liberté , et toutes ces libertés se contredisent, et toutes, à des degrés dive
18 emble et revendiquent leur liberté, et toutes ces libertés se contredisent, et toutes, à des degrés divers, ne font que servir l
19 mme, elles crient toutes : Vive la Loi ! Seule la liberté de Don Juan, qui d’ailleurs mène le chœur, fait exception : elle veut
20 raver le destin, mais elle y succombera. Or cette liberté seule nous intéresse ; les autres ne sont guère que revendications dé
21 ou son éthique utilitaire. N’y a-t-il donc pas de liberté  ? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le défi du Libertin
22 t-il donc pas de liberté ? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le défi du Libertin à tout ce que le commun des homm
23 est vrai, tout est permis. C’était là de la vraie liberté d’esprit, une parole qui mettait en question la foi même de la vérité
24 llustration du libertinage de l’esprit, contre la liberté chrétienne d’une part, qui est obéissance au Révélé, et d’autre part
25 ectif, une obéissance au vérifiable. Pourtant, la liberté que Nietzsche veut aimer cessera vite d’être désirable quand il aura
26 l aura tué la vérité elle-même : pas de « vraie » liberté sans vérité. Comme Nietzsche l’indique — pour l’oublier tout aussitôt
27 un esprit nouveau, non selon la lettre.57 » Cette liberté seule « vraie » ne peut être le terme d’aucune espèce de revendicatio
28 , moins encore à la réfuter. Atteindre à la vraie liberté suppose un changement intérieur — instantané comme dans la conversion
29 entement acquis par le yoga. Atteindre à la vraie liberté suppose donc une libération. Libération est la voie de Tristan. Sa p
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
30 ce et du Retour (Umkehr), de la Personne et de la Liberté . Monde viril où ne peut régner que « cette prose qui exclut les vers 
31 ace de ce fini (sans limites) posons l’infini (la liberté ) ; le but deviendra le sens. Mais la flèche, dans ce cas, c’est l’hom
32 la personne, le passage vers l’esprit et vers la liberté , qui est souffrance et vision, tension et sacrifice, incarnation de l
33 intenant, comment passer de cette réalité qui est liberté de la personne, à celle du zen qui est négation du personnel ? Ou plu
34 e magico-mythique à celui de la personne et de la liberté . 89. C’est là qu’on trouvera la scène du Maître qui tire, dans l’obs
9 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
35 ction à plusieurs variables », par là douée d’une liberté que n’aura jamais l’individu, simple objet du déterminisme universel.
36 par le défi perpétuel aux attachements. C’est la liberté négative revendiquée par Don Juan contre les conventions de la morale
10 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
37 ent neutre. Et cependant, dès qu’elle accède à la liberté de l’érotisme (qui transcende la fonction naturelle et vitale) elle d
11 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Post-scriptum
38 que de rendre l’individu apte à mieux assumer la liberté de la personne responsable d’elle-même ; celle qui peut reconnaître l
39 e morale qui n’est pas une école — ouverte sur la liberté future — est une prison, si « laxiste » soit-elle. Voilà qui nous ram
40 la maîtrise « donne à l’individu une sensation de liberté . » M. Camproux estime, bien à tort selon moi, que cette interprétatio