1
t l’histoire de la personne, qui sera celle de sa
liberté
. Si nous voulons savoir et voir comment agissent les mythes, en génér
2
leurs auteurs croyaient s’abandonner à la pleine
liberté
de leur imagination, —j’en donnerai plus loin quelques preuves. Or le
3
ur neuf. La personne trouve la preuve de sa vraie
liberté
dans ses décisions singulières, déterminées non point par des lois gé
4
t la culture. En revanche, sans l’érotisme et les
libertés
qu’il suppose, notre culture vaudrait-elle mieux que celle qu’un Stal
5
e une décision ou un pari : faut-il croire que la
liberté
ne puisse être conquise que par le détachement de nos liens avec la c
6
instantanée, physique ou sociale, du fauteur. La
liberté
sexuelle des très jeunes gens dans l’Amérique contemporaine, certaine
7
uoique prisonnier de son tourment, il a reçu « la
liberté
illimitée de pouvoir donner le change ». Voici donc Hamlet tel que no
8
la vénération, plutôt que la revendication d’une
liberté
des mœurs, qui appartient à la « morale des esclaves. » Maintenant l
9
andonner impunément à un sentiment orgiastique de
liberté
auquel, en tant que musique en soi, il lui serait interdit d’oser se
10
i seul, d’autre part, donne à celle-ci la suprême
liberté
. La musique, en retour, confère au mythe tragique une portée métaphys
11
elques années plus tard, à Peter Gast : « Vive la
liberté
, la gaieté, l’irresponsabilité ! Vivons au-dessus de nous afin de pou
12
s aux quatre que voici : la durée, le bonheur, la
liberté
, l’amour. La durée. — Tout homme qui obtient ce qu’il désire, ou qui
13
st un devoir civique, et Don Juan serait alors la
liberté
, un reflet inversé de l’esprit que l’on nie. On peut aussi penser que
14
lus rien. » Je ne croyais pas si bien dire55. La
liberté
. — Sur les premières mesures du Menuet en sourdine — la musique vient
15
s’écrie : « Que ce lieu s’ouvre à tous ! Vive la
liberté
! » Et voici l’étonnant : toutes les voix relèvent ce défi, et chacun
16
— Mais que peut signifier cette harmonie ? Car la
liberté
, pour les Masques, c’est de tuer le traître séducteur et de se faire
17
s maîtres réclament ensemble et revendiquent leur
liberté
, et toutes ces libertés se contredisent, et toutes, à des degrés dive
18
emble et revendiquent leur liberté, et toutes ces
libertés
se contredisent, et toutes, à des degrés divers, ne font que servir l
19
mme, elles crient toutes : Vive la Loi ! Seule la
liberté
de Don Juan, qui d’ailleurs mène le chœur, fait exception : elle veut
20
raver le destin, mais elle y succombera. Or cette
liberté
seule nous intéresse ; les autres ne sont guère que revendications dé
21
ou son éthique utilitaire. N’y a-t-il donc pas de
liberté
? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le défi du Libertin
22
t-il donc pas de liberté ? Ou bien la seule vraie
liberté
serait-elle dans le défi du Libertin à tout ce que le commun des homm
23
est vrai, tout est permis. C’était là de la vraie
liberté
d’esprit, une parole qui mettait en question la foi même de la vérité
24
llustration du libertinage de l’esprit, contre la
liberté
chrétienne d’une part, qui est obéissance au Révélé, et d’autre part
25
ectif, une obéissance au vérifiable. Pourtant, la
liberté
que Nietzsche veut aimer cessera vite d’être désirable quand il aura
26
l aura tué la vérité elle-même : pas de « vraie »
liberté
sans vérité. Comme Nietzsche l’indique — pour l’oublier tout aussitôt
27
un esprit nouveau, non selon la lettre.57 » Cette
liberté
seule « vraie » ne peut être le terme d’aucune espèce de revendicatio
28
, moins encore à la réfuter. Atteindre à la vraie
liberté
suppose un changement intérieur — instantané comme dans la conversion
29
entement acquis par le yoga. Atteindre à la vraie
liberté
suppose donc une libération. Libération est la voie de Tristan. Sa p
30
ce et du Retour (Umkehr), de la Personne et de la
Liberté
. Monde viril où ne peut régner que « cette prose qui exclut les vers
31
ace de ce fini (sans limites) posons l’infini (la
liberté
) ; le but deviendra le sens. Mais la flèche, dans ce cas, c’est l’hom
32
la personne, le passage vers l’esprit et vers la
liberté
, qui est souffrance et vision, tension et sacrifice, incarnation de l
33
intenant, comment passer de cette réalité qui est
liberté
de la personne, à celle du zen qui est négation du personnel ? Ou plu
34
e magico-mythique à celui de la personne et de la
liberté
. 89. C’est là qu’on trouvera la scène du Maître qui tire, dans l’obs
35
ction à plusieurs variables », par là douée d’une
liberté
que n’aura jamais l’individu, simple objet du déterminisme universel.
36
par le défi perpétuel aux attachements. C’est la
liberté
négative revendiquée par Don Juan contre les conventions de la morale
37
ent neutre. Et cependant, dès qu’elle accède à la
liberté
de l’érotisme (qui transcende la fonction naturelle et vitale) elle d
38
que de rendre l’individu apte à mieux assumer la
liberté
de la personne responsable d’elle-même ; celle qui peut reconnaître l
39
e morale qui n’est pas une école — ouverte sur la
liberté
future — est une prison, si « laxiste » soit-elle. Voilà qui nous ram
40
la maîtrise « donne à l’individu une sensation de
liberté
. » M. Camproux estime, bien à tort selon moi, que cette interprétatio