1
ationaux différents et même opposés ; l’esprit de
liberté
tant civil que politique : voilà les deux grands points de ressemblan
2
r cette raison qu’ils savent mieux conserver leur
liberté
, mais ils sont incapables d’organiser un gouvernement et ils ne peuve
3
conduit les âmes à la lumière, qui est leur seule
liberté
. (De Monarchia, III, XVI.) Dans un tel système, point de place pour l
4
pe, l’Espagne a perdu la plupart de ses anciennes
libertés
communales et régionales, la Bohême et la Hongrie ont été écrasées à
5
ls portent aux nues la persévérance à défendre la
liberté
. Puisqu’il est vrai que plus il y a d’empires, plus on voit de grands
6
seule définit, en fin de compte, la raison et la
liberté
, voici l’auteur de l’Éloge de la Folie et du traité Dulce bellum inex
7
sions et moyens d’établir une paix générale et la
liberté
du commerce par tout le monde. Aux monarques et princes souverains de
8
sme pour leur plaisir. Crucé a bien vu que cette
liberté
de commerce — diamétralement opposée au protectionnisme national qui
9
t Lusatie, pour les rétablir dans leurs anciennes
libertés
, voire même le pape en proposant de lui faire posséder une propriété
10
base de la république européenne, Sully exige la
liberté
du commerce et même la suppression des barrières douanières. L’idée d
11
le autorité de l’empereur et du pape ménageait la
liberté
des souverainetés fédérées : Dans ce royaume du Christ ayant mainten
12
me sembla que l’on pouvait vivre avec le plus de
liberté
.114 Balthazar Gracian (1601-1658), célèbre auteur de « L’Homme de
13
s les idées vitales, celle de propriété, celle de
liberté
, celle de justice, ont été remises en discussion par l’exemple du loi
14
lesse de l’Asie et de la force de l’Europe, de la
liberté
de l’Europe et de la servitude de l’Asie ; cause que je ne sache pas
15
ce qui fait qu’en Asie il n’arrive jamais que la
liberté
augmente ; au heu qu’en Europe elle augmente ou diminue, selon les ci
16
pire romain, fondèrent partout la monarchie et la
liberté
. Je ne sais si le fameux Rudbeck, qui, dans son Atlantique, a tant lo
17
du monde : c’est qu’elles ont été la source de la
liberté
de l’Europe, c’est-à-dire de presque toute celle qui est aujourd’hui
18
tous les autres. C’est ce qui a formé un génie de
liberté
qui rend chaque partie très-difficile à être subjuguée et soumise à u
19
, de la bonne chère, avec de bonnes lois et de la
liberté
, valent mieux que la disette, l’anarchie et l’esclavage. Ceux qui son
20
tre, sous le nom de roi, le conservateur de notre
liberté
, l’arbitre entre les lords et les communes, le chef de la république
21
itique est dans l’accord de l’obéissance et de la
liberté
, et que ces mots de sujet et de souverain sont des corrélations ident
22
les avaient acheté cette union par la perte de la
liberté
nationale et de l’esprit militaire. Renonçant à tout sentiment de vig
23
bilité ; les monarchies ont adopté des maximes de
liberté
, ou au moins de modération ; et les mœurs générales du siècle ont int
24
it condamné les habitants à ne jamais jouir de la
liberté
, à ne jamais exercer leur raison ? Cette différence de lumière, de mo
25
eux l’aisance qui les fuyait dans leur patrie. La
liberté
les y retiendra ; l’ambition cessera de les rappeler, et ces comptoir
26
e et dans l’Asie les principes et l’exemple de la
liberté
, les lumières et la raison de l’Europe. Le comte Constantin-François
27
x qui connurent comme il convient la valeur de la
liberté
; les Grecs le surent et c’est grâce à eux — dont les mérites ne pour
28
ire n’en approuvent et n’en désirent pas moins la
liberté
: ils désespèrent presque de voir jamais le rétablissement de l’Europ
29
en Europe devront s’assouplir et accorder plus de
libertés
aux peuples, s’ils veulent diminuer l’ampleur des émigrations ou même
30
de tout le genre humain, et qu’en défendant notre
liberté
, nous combattons pour la sienne. C’est une tâche merveilleuse que nou
31
n’est pas loin de nous peut-être, ce moment où la
liberté
, régnant sans rivale sur les deux mondes, réalisera le vœu de la phil
32
dictées par la guerre, qu’elle mène au nom de la
liberté
et de la paix universelle. Robespierre l’a dit en une phrase dans son
33
, parce que c’est de la France que doit partir la
liberté
et le bonheur du monde. Il faut donc protéger par les armes cette Fr
34
annonce la paix universelle et qui représente la
Liberté
. Deux ans plus tard, le 9 novembre 1792, la Convention décide de célé
35
décide de célébrer les victoires de l’armée de la
Liberté
par une « fête de l’Humanité », que Vergniaud célèbre en ces termes :
36
patriotes, tel est le vœu de tous les amis de la
liberté
répandus sur la surface de l’Europe, qui n’attendent plus que cette h
37
e humain totalement « nivelé » par les lois de la
Liberté
. Cloots, lui aussi, est parti de l’idéal cosmopolite. Il s’écrie dans
38
traîtres à la Nation, c’est-à-dire traîtres à la
Liberté
et à la Révolution. Fédéralisme signifiait liberté pour les Américain
39
iberté et à la Révolution. Fédéralisme signifiait
liberté
pour les Américains, les Hollandais, les Suisses ; mais signifiait po
40
utile, et au surplus contraire aux intérêts de la
liberté
comme à ceux de la paix. Après avoir discuté tambour battant les dou
41
s l’instrument créant la Cour, et garantissant la
liberté
de la presse dans chaque État… Le reste de l’essai est occupé par un
42
ve d’une presse libre, et les dangers d’une telle
liberté
lorsqu’elle n’est inspirée que par l’égoïsme national, sacralisé sous
43
nt gouvernées selon les droits sacro-saints de la
liberté
et de l’égalité, dirigées selon les principes de la paix, de la vertu
44
le instituée par eux-mêmes, et préférer ainsi une
liberté
folle à une liberté raisonnable, et si l’on considère cela comme de l
45
-mêmes, et préférer ainsi une liberté folle à une
liberté
raisonnable, et si l’on considère cela comme de la barbarie, comme un
46
ats pourraient adhérer, afin d’assurer ainsi leur
liberté
, conformément à l’idée du droit des gens, et d’étendre cette alliance
47
térieures universellement valables et limitant la
liberté
de chaque individu, mais par la force, selon des maximes particulière
48
ées, que de renoncer, comme les individus, à leur
liberté
sauvage (anarchique), pour s’accommoder de la contrainte publique des
49
asse en l’autre camp, acceptant de mourir pour la
liberté
de la Hollande. On voit maintenant, sur les rives de la Loire et de l
50
iompher dans le monde entier les conditions de la
liberté
populaire conquises par la Révolution. Fichte n’abandonnera jamais ce
51
raires aux fins alléguées : Napoléon apportera la
liberté
à la pointe des baïonnettes, Fichte veut l’instaurer par la contraint
52
la seconde classe, qui tiennent l’équilibre de la
liberté
européenne, l’empereur, la Russie et la Prusse sont par le nombre et
53
s de puissances censées « tenir l’équilibre de la
liberté
européenne ». Elles évoquent la page dans laquelle Kant, critiquant l
54
cation résulte l’industrie, puis le courage de la
liberté
, parmi les bourgeois, enfin le développement de l’esprit humain. Tout
55
ieures, plus spécialement destinées à protéger la
liberté
des citoyens… On conçoit que l’inaction forcée de Sainte-Hélène ait
56
s une révolution faite au nom des droits et de la
liberté
des hommes. L’esprit systématique s’est d’abord extasié sur la symétr
57
lumières. Le grand parlement permettra l’entière
liberté
de conscience, et l’exercice libre de toutes les religions ; mais il
58
nit pas moins la supériorité de l’Europe et de la
liberté
sur l’Asie et le despotisme : L’univers s’est partagé en deux systèm
59
rimer ainsi, de graviter vers ce qu’on appelle la
liberté
, c’est-à-dire vers cet État où le gouvernement est aussi peu gouverna
60
entait mal à l’aise en Europe espérait trouver la
liberté
sur l’autre bord ; cet élan était entretenu par l’espérance des belle
61
siger avec mes voisins, pour en obtenir certaines
libertés
, en leur faisant, d’un autre côté, quelques concessions, que de guerr
62
humanité ; d’une part le sentiment exaltant de la
liberté
, l’espoir illimité de puissantes sphères d’action, le goût de la nouv
63
éculière, car l’essence de l’Église sera la vraie
liberté
, et toutes les réformes bienfaisantes s’accompliront sous sa directio
64
e, surtout en ce qui concerne la conception de la
liberté
; après celui de l’Unité, voici l’éloge de nos diversités : Si les i
65
que là aussi les nations se soient vu ravir leur
liberté
et leur caractère propre et transformer avec la même uniformité en pr
66
ions le plus souvent à nos autres avantages, — la
liberté
. Cette liberté était favorisée et conservée par ce particularisme et
67
uvent à nos autres avantages, — la liberté. Cette
liberté
était favorisée et conservée par ce particularisme et cette dissémina
68
issémination des petits États et peuplades. Cette
liberté
originelle doit être considérée, par opposition à l’Asie, comme le ca
69
e développant selon les possibilités de sa propre
liberté
. L’Asie, pourrait-on dire, est le pays de l’unité, où tout s’épanouit
70
ne peut plus simples. L’Europe est le pays de la
liberté
, c’est-à-dire de la formation, par la rivalité entre États, de forces
71
ctique de « l’Idée qui se réalise », de l’Idée de
liberté
, c’est-à-dire du « devenir réel de l’Esprit ». C’est donc, au vrai, u
72
est libre. Ces stades dans la connaissance de la
Liberté
constituent la division que nous ferons dans l’Histoire universelle e
73
tes et bernées. Ils croient tous que nation égale
liberté
. Ils s’inspirent tous du messianisme de la Révolution française : lib
74
libérer l’Europe et le genre humain… En fait, la
liberté
de la Nation, une fois acquise, ne sera rien que la souveraineté de l
75
traductions lyriques et populaires, en termes de
liberté
et de patriotisme. La « Sainte-Alliance des Peuples » va proclamer so
76
La vierge Europe est fiancée au beau génie de la
Liberté
: ils tendent amoureusement les bras pour un premier baiser… Mais le
77
nds. Elle a pour axe, ici et là, la passion d’une
liberté
conçue tantôt comme celle du groupe populaire, de la « nationalité »
78
s nationalistes » : c’est donc pour préserver les
libertés
locales, les diversités, contre les « terribles niveleurs de l’Europe
79
ette Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa
liberté
! Lâches, les peuples t’ont abandonné Ô Magyar ! Toi seul continues à
80
ndonné Ô Magyar ! Toi seul continues à combattre…
Liberté
, que ton regard s’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton pe
81
ous versons notre sang. Te faut-il encore plus, ô
Liberté
, Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Quant au grand poète
82
intitulé Le Livre des Pèlerins 200 : Lorsque la
Liberté
siégera dans la capitale du monde, elle jugera les nations. Et elle d
83
tion répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la
Liberté
répondra : J’ai appelé par la bouche de ces pèlerins, et tu ne m’as p
84
lement du knout et le cliquetis des ukases. Et la
Liberté
dira à la seconde nation : J’étais dans la peine et la misère, et je
85
dra : Madame, quand êtes-vous venue à moi ? Et la
Liberté
répondra : Je suis venue à toi sous l’habit de ces pèlerins, et tu m’
86
onale se confonde irrésistiblement avec l’idée de
liberté
et s’harmonise avec l’idée d’une Europe unie : une nation en devenir
87
ie est populaire aujourd’hui. Cinquante années de
liberté
de penser, de parler et d’écrire, ont produit leur résultat. Les livr
88
spectacle contemporain, pendant trente-six ans de
liberté
, le concile des intelligences ; c’est ici qu’ont été posées, débattue
89
du mouvement de l’Histoire, et encore moins de la
Liberté
, mais plaçant toute sa foi terrestre et politique dans un avènement s
90
tions venant uniquement de sa combinaison avec la
liberté
humaine, le véritable progrès aurait consisté à assujettir l’élément
91
ruxelles, 1859. 200. Chap. XXII : La Cause de la
Liberté
des peuples. 201. Prolegomeni al Primato. 202. Parfois désigné sou
92
tout ce qu’homme de son temps a pu croire sur la
liberté
, sur l’amour et sur l’harmonie, supposées chères au cœur des peuples
93
pements nationaux et républicains : JEUNE EUROPE
Liberté
— Égalité — Humanité ACTE DE FRATERNITÉ Nous soussignés, hommes de Pr
94
ATERNITÉ Nous soussignés, hommes de Progrès et de
Liberté
, croyant : Dans l’Église et la Fraternité des Hommes ; Dans l’Égalité
95
et que toute violation d’indépendance empêche la
liberté
du consentement ; Que la Liberté, l’Égalité, l’Humanité, sont égaleme
96
dance empêche la liberté du consentement ; Que la
Liberté
, l’Égalité, l’Humanité, sont également sacrées, qu’elles constituent
97
se l’Humanité, et sous l’empire d’une même foi de
Liberté
, d’Égalité et de Progrès, signent un acte de fraternité valable aujou
98
ationnaire oriental fut vaincu pour toujours ; la
liberté
baptisa notre sol ; l’Europe marcha. Elle marche encore ; et ce n’est
99
our le peuple une sorte de droit naturel comme la
liberté
pour l’homme. Le peuple français a taillé dans un granit indestructib
100
our cité et pour chef-lieu Paris, c’est-à-dire la
liberté
ayant pour capitale la lumière. En un mot, les États-Unis d’Europe. C
101
est complice, Proudhon victime : il croyait à la
liberté
, et son adversaire ne croyait qu’à la force des choses, qui est en ef
102
s castes, fut aussi, dans son temps, une forme de
liberté
. Et de qui est fils le christianisme lui-même, que je ne sépare pas d
103
t qu’il lui sacrifie ; 2° qu’il conserve toute sa
liberté
, sa souveraineté et son initiative, moins ce qui est relatif à l’obje
104
De là cet écrasement sous lequel disparaît toute
liberté
, non seulement communale et provinciale, mais même individuelle et na
105
l’insurrection des masses, combattaient pour les
libertés
de l’Europe contre Napoléon, qui plus tard formèrent la Sainte-Allian
106
général. Alors toute nationalité reviendrait à la
liberté
; alors se réaliserait l’idée d’un équilibre européen, prévu par tous
107
mais pleins de force, jouissant pleinement d’une
liberté
politique générale dans ce pays où règne la paix, ont la possibilité
108
le maintien scrupuleux de l’indépendance et de la
liberté
des États associés. Les États européens se considèrent comme des pers
109
ions concernant l’existence, l’indépendance et la
liberté
des États, dont dépendent les conditions de vie, la sécurité et le dé
110
n moyenne et proportionnellement, pour assurer la
liberté
des citoyens et leurs droits politiques, ainsi que pour faire progres
111
elles il ne se trouvera plus de place que pour la
liberté
démocratique ou la tyrannie des Césars. Jacob Burckhardt, en 186922
112
société. L’un a pour principal moyen d’action la
liberté
; l’autre, la servitude. Leur point de départ est différent, leurs vo
113
rique comme le puissant refuge des trésors et des
libertés
de l’Europe. En revanche, de Joseph de Maistre à Georges Sorel, en pa
114
it, et, pour se laver du sacrifice impie de toute
liberté
publique et personnelle, l’esclave, à genoux, rêve la domination du m
115
de ses idées démocratiques et de sa soif innée de
liberté
. Depuis ce temps, il n’y a plus eu en Europe que deux forces réelles
116
qu’ici un autre sol, un autre climat (celui de la
liberté
et de la diversité), tout un monde déchiqueté d’îles et de caps les a
117
e dansait autour de l’arbre révolutionnaire de la
liberté
, qu’elle s’agenouillait enfin aux pieds de Napoléon. Comme tous ces s
118
par le rationalisme démocratique. À l’aide de la
liberté
de la presse, de la lecture des journaux, il se pourrait que l’on obt
119
me : à la vouloir, dernier recours de ton étroite
liberté
: Une puissance ne peut être détruite que par une autre, non par un
120
rcle étroitement circonscrit. Nous n’avons pas la
liberté
de choisir le point à atteindre, mais celle de faire le nécessaire ou
121
e nos maux. Si nous ne sauvons pas les valeurs de
liberté
, de tolérance et de libre examen, dit l’un, — si nous ne sauvons pas,
122
ité et qui serait convaincu que le principe de la
liberté
, de la tolérance et du libre examen n’a pas le droit de se laisser ex
123
ivilisation, il dit sa foi dans les « voies de la
liberté
et de l’esprit » : La fatalité qui joue contre les démocraties moder
124
res sont capables d’atteindre par les voies de la
liberté
et de l’esprit une suffisante unanimité morale et de résister aux alt
125
assé qui l’emprisonne et l’alourdit. Avec plus de
liberté
vitale que jamais, nous sentons tous que l’air est irrespirable à l’i
126
et les actes et les œuvres ; qu’il s’agisse de la
liberté
, de la servitude, de la grâce ; qu’il s’agisse des pouvoirs spirituel
127
ble révèle des faits et des possibilités. Mais sa
liberté
critique se retourne aussi à tout moment contre elle-même. Elle éclai
128
de l’esprit socratique en Europe qu’est fondée la
liberté
de pensée… En profondeur, l’histoire intérieure de l’Europe doit être
129
est venu en aide à la tendance socratique vers la
liberté
et la clarté de l’esprit. Bientôt, cependant, l’apport de l’Ancien Te
130
ions inévitables de certains thèmes — celui de la
liberté
ou celui du refus — observons que leur fréquence est significative, e
131
européenne se confond avec celle des concepts de
liberté
et d’humanité : Parce que c’est là le seul idéal qui ait la solidité
132
r si ce que l’on appelle l’avenir appartient à la
liberté
, il faut répondre qu’elle a mieux : qu’elle a l’éternité… Elle demeur
133
dont il s’est maintenant dégagé. Non seulement la
liberté
vit dans ces hommes, non seulement elle existe, et résiste dans l’org
134
ont pas, mais qu’ils aimeront mieux.296 Mais la
liberté
n’est pas seulement une revendication politique et sociale. Pour Salv
135
tte à Unamuno : la gratuité. L’Europe tient à la
liberté
; elle tient à la qualité ; elle comprend la valeur suprême de l’inut
136
c chaque pulsation de chaque individu, grâce à sa
liberté
de décider quelle combinaison d’événements possibles il choisit… Par
137
âme, comme dirait Platon. Cette croyance dans la
liberté
réside implicitement sur deux axiomes ou affirmations. La première, c
138
qualité. Nous autres, Européens, insistons sur la
liberté
parce que nous croyons en la qualité. La qualité est aussi inséparabl
139
est aussi inséparable de l’individualisme que la
liberté
. Moyennant le processus créateur de liberté, l’individu produit la qu
140
ue la liberté. Moyennant le processus créateur de
liberté
, l’individu produit la qualité, par une accumulation de diversités. L
141
à l’Europe », Karl Jaspers a choisi trois mots :
liberté
, histoire, science. Sur la science, nous l’avons cité. Sur la liberté
142
cience. Sur la science, nous l’avons cité. Sur la
liberté
et l’histoire, il nous dit quelque chose de neuf : c’est que l’une ne
143
t pas concevable sans l’autre : Le contenu de la
liberté
se révèle par deux phénomènes européens fondamentaux. Ce sont : La vi
144
ielle et religion. L’Europe devient infidèle à sa
liberté
lorsqu’elle perd ces antagonismes et s’apaise, soit en s’installant d
145
euxièmement : la vie aux limites extrêmes : Si la
liberté
coïncide avec la nécessité du vrai, cela signifie que notre liberté r
146
vec la nécessité du vrai, cela signifie que notre
liberté
reste toujours fragmentaire parce que nous ne sommes jamais sûrs du v
147
ai dans sa totalité et de façon définitive. Notre
liberté
reste relative à autre chose, elle n’est pas causa sui. Si elle l’éta
148
scendance. Mais objectivement, on peut dire de la
liberté
ce qui suit : la liberté a besoin de la liberté de tous les autres ;
149
ment, on peut dire de la liberté ce qui suit : la
liberté
a besoin de la liberté de tous les autres ; c’est pourquoi la liberté
150
a liberté ce qui suit : la liberté a besoin de la
liberté
de tous les autres ; c’est pourquoi la liberté politique ne saurait s
151
la liberté de tous les autres ; c’est pourquoi la
liberté
politique ne saurait se réaliser sous la forme d’une stabilité sûre d
152
a forme d’une stabilité sûre des institutions. La
liberté
a besoin de l’achèvement du vrai ; mais la vérité est multiple et, so
153
la vie dans une réconciliation transcendante. La
liberté
de l’Européen tend aux limites extrêmes, elle cherche la profondeur d
154
isse qui est l’aiguillon de sa bonne foi. Dans la
liberté
s’enracinent deux autres phénomènes européens : la conscience de l’hi
155
ident que même dans la conscience individuelle la
liberté
se trouve liée à la liberté des conditions extérieures. Liberté socia
156
ience individuelle la liberté se trouve liée à la
liberté
des conditions extérieures. Liberté sociale, liberté religieuse, libe
157
uve liée à la liberté des conditions extérieures.
Liberté
sociale, liberté religieuse, liberté de la personnalité se conditionn
158
erté des conditions extérieures. Liberté sociale,
liberté
religieuse, liberté de la personnalité se conditionnent l’une l’autre
159
extérieures. Liberté sociale, liberté religieuse,
liberté
de la personnalité se conditionnent l’une l’autre. Mais comme la libe
160
ité se conditionnent l’une l’autre. Mais comme la
liberté
n’est jamais pour tous, et comme par là elle n’est, au sens occidenta
161
histoire est indispensable pour la conquête de la
liberté
. Ainsi le besoin de liberté produit l’histoire. Notre histoire n’est
162
our la conquête de la liberté. Ainsi le besoin de
liberté
produit l’histoire. Notre histoire n’est pas faite de simple changeme
163
consciente d’elle-même en tant que lutte pour la
liberté
. L’histoire, dans ce sens, existe en tout cas en Europe, même si la m
164
onditions sont remplies pour que puisse naître sa
liberté
concrète. … C’est en Occident seulement que l’exigence de la liberté
165
C’est en Occident seulement que l’exigence de la
liberté
a mené l’histoire en tant que recherche de la liberté politique.299
166
rté a mené l’histoire en tant que recherche de la
liberté
politique.299 Quant à la science, nous l’avons vu, Jaspers lui donn
167
entier, Paul fabricant de tentes, « confréries de
liberté
», guildes et corporations du Moyen Âge, cathédrales… Et voici la Ren
168
n coup ces passions pratiquement conjuguées de la
liberté
, de la technique, et du défi aux ordres consacrés par l’usage, non pa
169
e l’homme vers un avenir de plus en plus riche en
liberté
spirituelle, politique et sociale. C’est notre continent qui a fait g
170
mécanisme économique et social a fait sombrer sa
liberté
de disposer de lui-même. C’est en Europe que l’homme a refusé de teni
171
ers État de l’époque a élevé les barricades de la
liberté
, de l’égalité et de la justice. Néanmoins, cette liberté, cette égali
172
, de l’égalité et de la justice. Néanmoins, cette
liberté
, cette égalité, cette justice se sont toujours réclamées des vertus d
173
eront dignes ? La justice de la Bible, la vieille
liberté
des cités, qui les a imposées au monde ? Mais la justice et la libert
174
i les a imposées au monde ? Mais la justice et la
liberté
seules, nous venons de le voir du reste, sont vite menacées. Et ce qu
175
secrets de leur origine et de leur vraie fin, la
liberté
de la personne ? Ici se pose une question fondamentale, celle de sav
176
rtable. La revendication d’un domaine où règne la
liberté
de l’esprit est typiquement européenne, et si nous y renoncions, nous
177
l’esprit européen eût sa source dans un esprit de
liberté
critique, générateur de créations sans cesse renouvelées parce que sa
178
unes avec les autres, reflète cette atmosphère de
liberté
créatrice. Mais c’est aussi de cette division invétérée que l’Europe
179
resser l’oreille. Cet homme sait ce qu’il dit… La
liberté
et le pluralisme sont deux choses réciproques et constituent toutes l
180
e, la technique, le commerce, etc., tandis que la
liberté
serait assurée aux diversités naturelles et culturelles. Ce que la m
181
leur forme définitive. Elle doit participer à la
liberté
supérieure qui déjà, a été regagnée sur l’espace et sur l’étroitesse
182
s sont techniquement organisables. En revanche la
liberté
doit régner là où une vie organique plus profonde est à l’œuvre… Doit
183
s, du commerce, des mesures, et de la défense… La
liberté
au contraire doit régner dans le multiple et le divers, dans tout ce
184
tte son filet sur les peuples, mais ils vivent en
liberté
sous sa protection. L’Histoire ensuite interviendra, et de nouveaux c
185
n, comme il lui plaira. Il y a là un gain pour la
liberté
, qui sera visible jusque dans les petits groupes ethniques et les cit
186
uvrir au monde la voie qu’il cherche, la voie des
libertés
organisées. Elle est de ranimer ses pouvoirs d’invention pour la défe
187
dignité de l’homme et sa vraie force est dans la
liberté
. Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos libertés
188
enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos
libertés
acquises, mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, q
189
ne Charte des droits de l’homme, garantissant les
libertés
de pensée, de réunion et d’expression, ainsi que le libre exercice d’
190
et le développement des droits de l’homme et des
libertés
fondamentales. (c) La participation des membres aux travaux du Consei