1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 ationaux différents et même opposés ; l’esprit de liberté tant civil que politique : voilà les deux grands points de ressemblan
2 r cette raison qu’ils savent mieux conserver leur liberté , mais ils sont incapables d’organiser un gouvernement et ils ne peuve
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
3 conduit les âmes à la lumière, qui est leur seule liberté . (De Monarchia, III, XVI.) Dans un tel système, point de place pour l
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
4 pe, l’Espagne a perdu la plupart de ses anciennes libertés communales et régionales, la Bohême et la Hongrie ont été écrasées à
5 ls portent aux nues la persévérance à défendre la liberté . Puisqu’il est vrai que plus il y a d’empires, plus on voit de grands
6 seule définit, en fin de compte, la raison et la liberté , voici l’auteur de l’Éloge de la Folie et du traité Dulce bellum inex
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
7 sions et moyens d’établir une paix générale et la liberté du commerce par tout le monde. Aux monarques et princes souverains de
8 sme pour leur plaisir. Crucé a bien vu que cette liberté de commerce — diamétralement opposée au protectionnisme national qui
9 t Lusatie, pour les rétablir dans leurs anciennes libertés , voire même le pape en proposant de lui faire posséder une propriété
10 base de la république européenne, Sully exige la liberté du commerce et même la suppression des barrières douanières. L’idée d
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
11 le autorité de l’empereur et du pape ménageait la liberté des souverainetés fédérées : Dans ce royaume du Christ ayant mainten
12 me sembla que l’on pouvait vivre avec le plus de liberté .114 Balthazar Gracian (1601-1658), célèbre auteur de « L’Homme de
13 s les idées vitales, celle de propriété, celle de liberté , celle de justice, ont été remises en discussion par l’exemple du loi
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
14 lesse de l’Asie et de la force de l’Europe, de la liberté de l’Europe et de la servitude de l’Asie ; cause que je ne sache pas
15 ce qui fait qu’en Asie il n’arrive jamais que la liberté augmente ; au heu qu’en Europe elle augmente ou diminue, selon les ci
16 pire romain, fondèrent partout la monarchie et la liberté . Je ne sais si le fameux Rudbeck, qui, dans son Atlantique, a tant lo
17 du monde : c’est qu’elles ont été la source de la liberté de l’Europe, c’est-à-dire de presque toute celle qui est aujourd’hui
18 tous les autres. C’est ce qui a formé un génie de liberté qui rend chaque partie très-difficile à être subjuguée et soumise à u
19 , de la bonne chère, avec de bonnes lois et de la liberté , valent mieux que la disette, l’anarchie et l’esclavage. Ceux qui son
20 tre, sous le nom de roi, le conservateur de notre liberté , l’arbitre entre les lords et les communes, le chef de la république 
21 itique est dans l’accord de l’obéissance et de la liberté , et que ces mots de sujet et de souverain sont des corrélations ident
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
22 les avaient acheté cette union par la perte de la liberté nationale et de l’esprit militaire. Renonçant à tout sentiment de vig
23 bilité ; les monarchies ont adopté des maximes de liberté , ou au moins de modération ; et les mœurs générales du siècle ont int
24 it condamné les habitants à ne jamais jouir de la liberté , à ne jamais exercer leur raison ? Cette différence de lumière, de mo
25 eux l’aisance qui les fuyait dans leur patrie. La liberté les y retiendra ; l’ambition cessera de les rappeler, et ces comptoir
26 e et dans l’Asie les principes et l’exemple de la liberté , les lumières et la raison de l’Europe. Le comte Constantin-François
27 x qui connurent comme il convient la valeur de la liberté  ; les Grecs le surent et c’est grâce à eux — dont les mérites ne pour
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
28 ire n’en approuvent et n’en désirent pas moins la liberté  : ils désespèrent presque de voir jamais le rétablissement de l’Europ
29 en Europe devront s’assouplir et accorder plus de libertés aux peuples, s’ils veulent diminuer l’ampleur des émigrations ou même
30 de tout le genre humain, et qu’en défendant notre liberté , nous combattons pour la sienne. C’est une tâche merveilleuse que nou
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
31 n’est pas loin de nous peut-être, ce moment où la liberté , régnant sans rivale sur les deux mondes, réalisera le vœu de la phil
32 dictées par la guerre, qu’elle mène au nom de la liberté et de la paix universelle. Robespierre l’a dit en une phrase dans son
33 , parce que c’est de la France que doit partir la liberté et le bonheur du monde. Il faut donc protéger par les armes cette Fr
34 annonce la paix universelle et qui représente la Liberté . Deux ans plus tard, le 9 novembre 1792, la Convention décide de célé
35 décide de célébrer les victoires de l’armée de la Liberté par une « fête de l’Humanité », que Vergniaud célèbre en ces termes :
36 patriotes, tel est le vœu de tous les amis de la liberté répandus sur la surface de l’Europe, qui n’attendent plus que cette h
37 e humain totalement « nivelé » par les lois de la Liberté . Cloots, lui aussi, est parti de l’idéal cosmopolite. Il s’écrie dans
38 traîtres à la Nation, c’est-à-dire traîtres à la Liberté et à la Révolution. Fédéralisme signifiait liberté pour les Américain
39 iberté et à la Révolution. Fédéralisme signifiait liberté pour les Américains, les Hollandais, les Suisses ; mais signifiait po
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
40 utile, et au surplus contraire aux intérêts de la liberté comme à ceux de la paix. Après avoir discuté tambour battant les dou
41 s l’instrument créant la Cour, et garantissant la liberté de la presse dans chaque État… Le reste de l’essai est occupé par un
42 ve d’une presse libre, et les dangers d’une telle liberté lorsqu’elle n’est inspirée que par l’égoïsme national, sacralisé sous
43 nt gouvernées selon les droits sacro-saints de la liberté et de l’égalité, dirigées selon les principes de la paix, de la vertu
44 le instituée par eux-mêmes, et préférer ainsi une liberté folle à une liberté raisonnable, et si l’on considère cela comme de l
45 -mêmes, et préférer ainsi une liberté folle à une liberté raisonnable, et si l’on considère cela comme de la barbarie, comme un
46 ats pourraient adhérer, afin d’assurer ainsi leur liberté , conformément à l’idée du droit des gens, et d’étendre cette alliance
47 térieures universellement valables et limitant la liberté de chaque individu, mais par la force, selon des maximes particulière
48 ées, que de renoncer, comme les individus, à leur liberté sauvage (anarchique), pour s’accommoder de la contrainte publique des
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
49 asse en l’autre camp, acceptant de mourir pour la liberté de la Hollande. On voit maintenant, sur les rives de la Loire et de l
50 iompher dans le monde entier les conditions de la liberté populaire conquises par la Révolution. Fichte n’abandonnera jamais ce
51 raires aux fins alléguées : Napoléon apportera la liberté à la pointe des baïonnettes, Fichte veut l’instaurer par la contraint
52 la seconde classe, qui tiennent l’équilibre de la liberté européenne, l’empereur, la Russie et la Prusse sont par le nombre et
53 s de puissances censées « tenir l’équilibre de la liberté européenne ». Elles évoquent la page dans laquelle Kant, critiquant l
54 cation résulte l’industrie, puis le courage de la liberté , parmi les bourgeois, enfin le développement de l’esprit humain. Tout
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
55 ieures, plus spécialement destinées à protéger la liberté des citoyens… On conçoit que l’inaction forcée de Sainte-Hélène ait
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
56 s une révolution faite au nom des droits et de la liberté des hommes. L’esprit systématique s’est d’abord extasié sur la symétr
57 lumières. Le grand parlement permettra l’entière liberté de conscience, et l’exercice libre de toutes les religions ; mais il
58 nit pas moins la supériorité de l’Europe et de la liberté sur l’Asie et le despotisme : L’univers s’est partagé en deux systèm
59 rimer ainsi, de graviter vers ce qu’on appelle la liberté , c’est-à-dire vers cet État où le gouvernement est aussi peu gouverna
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
60 entait mal à l’aise en Europe espérait trouver la liberté sur l’autre bord ; cet élan était entretenu par l’espérance des belle
61 siger avec mes voisins, pour en obtenir certaines libertés , en leur faisant, d’un autre côté, quelques concessions, que de guerr
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
62 humanité ; d’une part le sentiment exaltant de la liberté , l’espoir illimité de puissantes sphères d’action, le goût de la nouv
63 éculière, car l’essence de l’Église sera la vraie liberté , et toutes les réformes bienfaisantes s’accompliront sous sa directio
64 e, surtout en ce qui concerne la conception de la liberté  ; après celui de l’Unité, voici l’éloge de nos diversités : Si les i
65 que là aussi les nations se soient vu ravir leur liberté et leur caractère propre et transformer avec la même uniformité en pr
66 ions le plus souvent à nos autres avantages, — la liberté . Cette liberté était favorisée et conservée par ce particularisme et
67 uvent à nos autres avantages, — la liberté. Cette liberté était favorisée et conservée par ce particularisme et cette dissémina
68 issémination des petits États et peuplades. Cette liberté originelle doit être considérée, par opposition à l’Asie, comme le ca
69 e développant selon les possibilités de sa propre liberté . L’Asie, pourrait-on dire, est le pays de l’unité, où tout s’épanouit
70 ne peut plus simples. L’Europe est le pays de la liberté , c’est-à-dire de la formation, par la rivalité entre États, de forces
71 ctique de « l’Idée qui se réalise », de l’Idée de liberté , c’est-à-dire du « devenir réel de l’Esprit ». C’est donc, au vrai, u
72 est libre. Ces stades dans la connaissance de la Liberté constituent la division que nous ferons dans l’Histoire universelle e
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
73 tes et bernées. Ils croient tous que nation égale liberté . Ils s’inspirent tous du messianisme de la Révolution française : lib
74 libérer l’Europe et le genre humain… En fait, la liberté de la Nation, une fois acquise, ne sera rien que la souveraineté de l
75 traductions lyriques et populaires, en termes de liberté et de patriotisme. La « Sainte-Alliance des Peuples » va proclamer so
76 La vierge Europe est fiancée au beau génie de la Liberté  : ils tendent amoureusement les bras pour un premier baiser… Mais le
77 nds. Elle a pour axe, ici et là, la passion d’une liberté conçue tantôt comme celle du groupe populaire, de la « nationalité »
78 s nationalistes » : c’est donc pour préserver les libertés locales, les diversités, contre les « terribles niveleurs de l’Europe
79 ette Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa liberté  ! Lâches, les peuples t’ont abandonné Ô Magyar ! Toi seul continues à
80 ndonné Ô Magyar ! Toi seul continues à combattre… Liberté , que ton regard s’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton pe
81 ous versons notre sang. Te faut-il encore plus, ô Liberté , Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Quant au grand poète
82 intitulé Le Livre des Pèlerins 200 : Lorsque la Liberté siégera dans la capitale du monde, elle jugera les nations. Et elle d
83 tion répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la Liberté répondra : J’ai appelé par la bouche de ces pèlerins, et tu ne m’as p
84 lement du knout et le cliquetis des ukases. Et la Liberté dira à la seconde nation : J’étais dans la peine et la misère, et je
85 dra : Madame, quand êtes-vous venue à moi ? Et la Liberté répondra : Je suis venue à toi sous l’habit de ces pèlerins, et tu m’
86 onale se confonde irrésistiblement avec l’idée de liberté et s’harmonise avec l’idée d’une Europe unie : une nation en devenir
87 ie est populaire aujourd’hui. Cinquante années de liberté de penser, de parler et d’écrire, ont produit leur résultat. Les livr
88 spectacle contemporain, pendant trente-six ans de liberté , le concile des intelligences ; c’est ici qu’ont été posées, débattue
89 du mouvement de l’Histoire, et encore moins de la Liberté , mais plaçant toute sa foi terrestre et politique dans un avènement s
90 tions venant uniquement de sa combinaison avec la liberté humaine, le véritable progrès aurait consisté à assujettir l’élément
91 ruxelles, 1859. 200. Chap. XXII : La Cause de la Liberté des peuples. 201. Prolegomeni al Primato. 202. Parfois désigné sou
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
92 tout ce qu’homme de son temps a pu croire sur la liberté , sur l’amour et sur l’harmonie, supposées chères au cœur des peuples 
93 pements nationaux et républicains : JEUNE EUROPE Liberté — Égalité — Humanité ACTE DE FRATERNITÉ Nous soussignés, hommes de Pr
94 ATERNITÉ Nous soussignés, hommes de Progrès et de Liberté , croyant : Dans l’Église et la Fraternité des Hommes ; Dans l’Égalité
95 et que toute violation d’indépendance empêche la liberté du consentement ; Que la Liberté, l’Égalité, l’Humanité, sont égaleme
96 dance empêche la liberté du consentement ; Que la Liberté , l’Égalité, l’Humanité, sont également sacrées, qu’elles constituent
97 se l’Humanité, et sous l’empire d’une même foi de Liberté , d’Égalité et de Progrès, signent un acte de fraternité valable aujou
98 ationnaire oriental fut vaincu pour toujours ; la liberté baptisa notre sol ; l’Europe marcha. Elle marche encore ; et ce n’est
99 our le peuple une sorte de droit naturel comme la liberté pour l’homme. Le peuple français a taillé dans un granit indestructib
100 our cité et pour chef-lieu Paris, c’est-à-dire la liberté ayant pour capitale la lumière. En un mot, les États-Unis d’Europe. C
101 est complice, Proudhon victime : il croyait à la liberté , et son adversaire ne croyait qu’à la force des choses, qui est en ef
102 s castes, fut aussi, dans son temps, une forme de liberté . Et de qui est fils le christianisme lui-même, que je ne sépare pas d
103 t qu’il lui sacrifie ; 2° qu’il conserve toute sa liberté , sa souveraineté et son initiative, moins ce qui est relatif à l’obje
104 De là cet écrasement sous lequel disparaît toute liberté , non seulement communale et provinciale, mais même individuelle et na
105 l’insurrection des masses, combattaient pour les libertés de l’Europe contre Napoléon, qui plus tard formèrent la Sainte-Allian
106 général. Alors toute nationalité reviendrait à la liberté  ; alors se réaliserait l’idée d’un équilibre européen, prévu par tous
107 mais pleins de force, jouissant pleinement d’une liberté politique générale dans ce pays où règne la paix, ont la possibilité
108 le maintien scrupuleux de l’indépendance et de la liberté des États associés. Les États européens se considèrent comme des pers
109 ions concernant l’existence, l’indépendance et la liberté des États, dont dépendent les conditions de vie, la sécurité et le dé
110 n moyenne et proportionnellement, pour assurer la liberté des citoyens et leurs droits politiques, ainsi que pour faire progres
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
111 elles il ne se trouvera plus de place que pour la liberté démocratique ou la tyrannie des Césars. Jacob Burckhardt, en 186922
112 société. L’un a pour principal moyen d’action la liberté  ; l’autre, la servitude. Leur point de départ est différent, leurs vo
113 rique comme le puissant refuge des trésors et des libertés de l’Europe. En revanche, de Joseph de Maistre à Georges Sorel, en pa
114 it, et, pour se laver du sacrifice impie de toute liberté publique et personnelle, l’esclave, à genoux, rêve la domination du m
115 de ses idées démocratiques et de sa soif innée de liberté . Depuis ce temps, il n’y a plus eu en Europe que deux forces réelles 
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
116 qu’ici un autre sol, un autre climat (celui de la liberté et de la diversité), tout un monde déchiqueté d’îles et de caps les a
117 e dansait autour de l’arbre révolutionnaire de la liberté , qu’elle s’agenouillait enfin aux pieds de Napoléon. Comme tous ces s
118 par le rationalisme démocratique. À l’aide de la liberté de la presse, de la lecture des journaux, il se pourrait que l’on obt
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
119 me : à la vouloir, dernier recours de ton étroite liberté  : Une puissance ne peut être détruite que par une autre, non par un
120 rcle étroitement circonscrit. Nous n’avons pas la liberté de choisir le point à atteindre, mais celle de faire le nécessaire ou
121 e nos maux. Si nous ne sauvons pas les valeurs de liberté , de tolérance et de libre examen, dit l’un, — si nous ne sauvons pas,
122 ité et qui serait convaincu que le principe de la liberté , de la tolérance et du libre examen n’a pas le droit de se laisser ex
123 ivilisation, il dit sa foi dans les « voies de la liberté et de l’esprit » : La fatalité qui joue contre les démocraties moder
124 res sont capables d’atteindre par les voies de la liberté et de l’esprit une suffisante unanimité morale et de résister aux alt
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
125 assé qui l’emprisonne et l’alourdit. Avec plus de liberté vitale que jamais, nous sentons tous que l’air est irrespirable à l’i
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
126 et les actes et les œuvres ; qu’il s’agisse de la liberté , de la servitude, de la grâce ; qu’il s’agisse des pouvoirs spirituel
127 ble révèle des faits et des possibilités. Mais sa liberté critique se retourne aussi à tout moment contre elle-même. Elle éclai
128 de l’esprit socratique en Europe qu’est fondée la liberté de pensée… En profondeur, l’histoire intérieure de l’Europe doit être
129 est venu en aide à la tendance socratique vers la liberté et la clarté de l’esprit. Bientôt, cependant, l’apport de l’Ancien Te
130 ions inévitables de certains thèmes — celui de la liberté ou celui du refus — observons que leur fréquence est significative, e
131 européenne se confond avec celle des concepts de liberté et d’humanité : Parce que c’est là le seul idéal qui ait la solidité
132 r si ce que l’on appelle l’avenir appartient à la liberté , il faut répondre qu’elle a mieux : qu’elle a l’éternité… Elle demeur
133 dont il s’est maintenant dégagé. Non seulement la liberté vit dans ces hommes, non seulement elle existe, et résiste dans l’org
134 ont pas, mais qu’ils aimeront mieux.296 Mais la liberté n’est pas seulement une revendication politique et sociale. Pour Salv
135 tte à Unamuno : la gratuité. L’Europe tient à la liberté  ; elle tient à la qualité ; elle comprend la valeur suprême de l’inut
136 c chaque pulsation de chaque individu, grâce à sa liberté de décider quelle combinaison d’événements possibles il choisit… Par
137 âme, comme dirait Platon. Cette croyance dans la liberté réside implicitement sur deux axiomes ou affirmations. La première, c
138 qualité. Nous autres, Européens, insistons sur la liberté parce que nous croyons en la qualité. La qualité est aussi inséparabl
139 est aussi inséparable de l’individualisme que la liberté . Moyennant le processus créateur de liberté, l’individu produit la qu
140 ue la liberté. Moyennant le processus créateur de liberté , l’individu produit la qualité, par une accumulation de diversités. L
141 à l’Europe », Karl Jaspers a choisi trois mots : liberté , histoire, science. Sur la science, nous l’avons cité. Sur la liberté
142 cience. Sur la science, nous l’avons cité. Sur la liberté et l’histoire, il nous dit quelque chose de neuf : c’est que l’une ne
143 t pas concevable sans l’autre : Le contenu de la liberté se révèle par deux phénomènes européens fondamentaux. Ce sont : La vi
144 ielle et religion. L’Europe devient infidèle à sa liberté lorsqu’elle perd ces antagonismes et s’apaise, soit en s’installant d
145 euxièmement : la vie aux limites extrêmes : Si la liberté coïncide avec la nécessité du vrai, cela signifie que notre liberté r
146 vec la nécessité du vrai, cela signifie que notre liberté reste toujours fragmentaire parce que nous ne sommes jamais sûrs du v
147 ai dans sa totalité et de façon définitive. Notre liberté reste relative à autre chose, elle n’est pas causa sui. Si elle l’éta
148 scendance. Mais objectivement, on peut dire de la liberté ce qui suit : la liberté a besoin de la liberté de tous les autres ;
149 ment, on peut dire de la liberté ce qui suit : la liberté a besoin de la liberté de tous les autres ; c’est pourquoi la liberté
150 a liberté ce qui suit : la liberté a besoin de la liberté de tous les autres ; c’est pourquoi la liberté politique ne saurait s
151 la liberté de tous les autres ; c’est pourquoi la liberté politique ne saurait se réaliser sous la forme d’une stabilité sûre d
152 a forme d’une stabilité sûre des institutions. La liberté a besoin de l’achèvement du vrai ; mais la vérité est multiple et, so
153 la vie dans une réconciliation transcendante. La liberté de l’Européen tend aux limites extrêmes, elle cherche la profondeur d
154 isse qui est l’aiguillon de sa bonne foi. Dans la liberté s’enracinent deux autres phénomènes européens : la conscience de l’hi
155 ident que même dans la conscience individuelle la liberté se trouve liée à la liberté des conditions extérieures. Liberté socia
156 ience individuelle la liberté se trouve liée à la liberté des conditions extérieures. Liberté sociale, liberté religieuse, libe
157 uve liée à la liberté des conditions extérieures. Liberté sociale, liberté religieuse, liberté de la personnalité se conditionn
158 erté des conditions extérieures. Liberté sociale, liberté religieuse, liberté de la personnalité se conditionnent l’une l’autre
159 extérieures. Liberté sociale, liberté religieuse, liberté de la personnalité se conditionnent l’une l’autre. Mais comme la libe
160 ité se conditionnent l’une l’autre. Mais comme la liberté n’est jamais pour tous, et comme par là elle n’est, au sens occidenta
161 histoire est indispensable pour la conquête de la liberté . Ainsi le besoin de liberté produit l’histoire. Notre histoire n’est
162 our la conquête de la liberté. Ainsi le besoin de liberté produit l’histoire. Notre histoire n’est pas faite de simple changeme
163 consciente d’elle-même en tant que lutte pour la liberté . L’histoire, dans ce sens, existe en tout cas en Europe, même si la m
164 onditions sont remplies pour que puisse naître sa liberté concrète. … C’est en Occident seulement que l’exigence de la liberté
165 C’est en Occident seulement que l’exigence de la liberté a mené l’histoire en tant que recherche de la liberté politique.299
166 rté a mené l’histoire en tant que recherche de la liberté politique.299 Quant à la science, nous l’avons vu, Jaspers lui donn
167 entier, Paul fabricant de tentes, « confréries de liberté  », guildes et corporations du Moyen Âge, cathédrales… Et voici la Ren
168 n coup ces passions pratiquement conjuguées de la liberté , de la technique, et du défi aux ordres consacrés par l’usage, non pa
169 e l’homme vers un avenir de plus en plus riche en liberté spirituelle, politique et sociale. C’est notre continent qui a fait g
170 mécanisme économique et social a fait sombrer sa liberté de disposer de lui-même. C’est en Europe que l’homme a refusé de teni
171 ers État de l’époque a élevé les barricades de la liberté , de l’égalité et de la justice. Néanmoins, cette liberté, cette égali
172 , de l’égalité et de la justice. Néanmoins, cette liberté , cette égalité, cette justice se sont toujours réclamées des vertus d
173 eront dignes ? La justice de la Bible, la vieille liberté des cités, qui les a imposées au monde ? Mais la justice et la libert
174 i les a imposées au monde ? Mais la justice et la liberté seules, nous venons de le voir du reste, sont vite menacées. Et ce qu
175 secrets de leur origine et de leur vraie fin, la liberté de la personne ? Ici se pose une question fondamentale, celle de sav
176 rtable. La revendication d’un domaine où règne la liberté de l’esprit est typiquement européenne, et si nous y renoncions, nous
177 l’esprit européen eût sa source dans un esprit de liberté critique, générateur de créations sans cesse renouvelées parce que sa
178 unes avec les autres, reflète cette atmosphère de liberté créatrice. Mais c’est aussi de cette division invétérée que l’Europe
179 resser l’oreille. Cet homme sait ce qu’il dit… La liberté et le pluralisme sont deux choses réciproques et constituent toutes l
180 e, la technique, le commerce, etc., tandis que la liberté serait assurée aux diversités naturelles et culturelles. Ce que la m
181 leur forme définitive. Elle doit participer à la liberté supérieure qui déjà, a été regagnée sur l’espace et sur l’étroitesse
182 s sont techniquement organisables. En revanche la liberté doit régner là où une vie organique plus profonde est à l’œuvre… Doit
183 s, du commerce, des mesures, et de la défense… La liberté au contraire doit régner dans le multiple et le divers, dans tout ce
184 tte son filet sur les peuples, mais ils vivent en liberté sous sa protection. L’Histoire ensuite interviendra, et de nouveaux c
185 n, comme il lui plaira. Il y a là un gain pour la liberté , qui sera visible jusque dans les petits groupes ethniques et les cit
23 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
186 uvrir au monde la voie qu’il cherche, la voie des libertés organisées. Elle est de ranimer ses pouvoirs d’invention pour la défe
187 dignité de l’homme et sa vraie force est dans la liberté . Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos libertés
188 enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver nos libertés acquises, mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, q
189 ne Charte des droits de l’homme, garantissant les libertés de pensée, de réunion et d’expression, ainsi que le libre exercice d’
190 et le développement des droits de l’homme et des libertés fondamentales. (c) La participation des membres aux travaux du Consei