1
nçais (« Une fausse nouvelle : “Dieu est mort” »,
Liberté
de l’esprit, Paris, n° 41, juin-juillet 1953, p. 141-142), puis en an
2
leurs yeux l’état de l’homme qui choisit en toute
liberté
, mais qui engage par son choix l’humanité entière. C’est angoissant,
3
va de même pour l’engagement de l’athée, pour sa
liberté
, et pour son délaissement. Tous ces mots perdent leur réalité dès l’i
4
l’on subit, et qui ne mène à rien de défini ; la
liberté
n’est plus qu’un pari dans le vide ; et le délaissement se résout dan
5
de-ci, machinée par leurs soins, dans leur pleine
liberté
! Et voilà donc la limite de cette liberté enfin atteinte. : ce n’est
6
pleine liberté ! Et voilà donc la limite de cette
liberté
enfin atteinte. : ce n’est rien d’autre que la liberté de nous détrui
7
té enfin atteinte. : ce n’est rien d’autre que la
liberté
de nous détruire en une seconde. Ainsi se pose, à l’homme d’aujourd’h
8
e ou un régime social qui dépouille l’homme de la
liberté
d’obéir à sa vocation sont incompatibles avec le christianisme. Par e
9
omme (et à chaque groupe ou entité collective) la
liberté
de réaliser cette vocation divine, unique et inaliénable. Un ordre so
10
État (l’organisme dont le devoir est d’assurer la
liberté
de l’individu au point de vue matériel). Les conséquences sociales
11
s les moyens d’accomplir son devoir : c’est là sa
liberté
, il n’en a pas d’autres. Or l’Ecclesia militans ressemble à une armée
12
assure à un organisme individuel ou collectif la
liberté
légale et les moyens matériels d’accomplir sa vocation. Elles le fero
13
avoir, par exemple, une redéfinition des « quatre
libertés
» dans les conditions de fonctionnement d’une doctrine chrétienne de
14
deviennent eux-mêmes indéterminés. Les termes de
liberté
, autorité, esprit, justice, démocratie, vérité, prennent autant de se
15
certain que tous les pays la feront au nom de la
liberté
, de la justice, de la démocratie, ces mots désignant des réalités tel
16
il faut observer que des termes tels que grâce ou
liberté
sont définis par les théologiens et les philosophes d’une manière ana
17
o. Et de même peut-on penser que les mots paix ou
liberté
, que tous nos partis, doctrines et sectes révolutionnaires tirent de
18
. Le moderne en ressent comme une offense à cette
liberté
créatrice dans laquelle il met son orgueil. Que de richesses perdues,
19
ans la théologie de leur époque et sous le nom de
liberté
, de coûteuses licences intellectuelles, ou de simples facilités… 8. L
20
ue. La Bible nous parle de vérité, de justice, de
liberté
, et d’amour, mais peu ou point de beauté. Elle ne nous dit pas que Di
21
e en définitive : la justice, ou la vérité, ou la
liberté
, ou l’amour. Faire l’économie du concept grec de beauté, ce n’est don
22
cisme a de plus oppressif pour l’homme et pour sa
liberté
. L’attitude chrétienne devant le « monde » On parle avec raison
23
f aux chrétiens. Pourtant l’Empire leur ôte toute
liberté
, et bientôt leur ôtera la vie ! Ne faut-il pas « aller au plus pressé
24
ocratiques ou séculières. Si la culture et si nos
libertés
civiques sont brimées, par le fait d’une doctrine et d’un État « maté
25
où nous cultivons un esprit détaché du réel, une
liberté
abstentionniste et inféconde. Tout le mal vient de notre esprit. C’es
26
de révolutions bien sûr, mais créatrice aussi de
liberté
. Incertitude et insatisfaction, contradictions, désordre, désarroi :
27
e centrale qui fonde la communion humaine dans la
liberté
. Je l’appelle le personnalisme. Cherchons à illustrer les notions d’i
28
-on de nos jours. Et l’esprit périclite, faute de
liberté
. La Grèce individualiste a triomphé de la communauté barbare du sang.
29
insi définie se résout l’éternel conflit entre la
liberté
individuelle et les devoirs vis-à-vis de la collectivité. C’est le mê
30
et en relations concrètes avec ses semblables. La
liberté
est assurée par la possibilité constante de recourir directement à l’
31
blige à respecter les vocations individuelles. La
liberté
du siècle présent se réclame du slogan utopique : à chacun sa chance.
32
du slogan utopique : à chacun sa chance. Mais la
liberté
et l’engagement de la personne chrétienne se définissent du même coup
33
fois l’union et la diversité, l’engagement et la
liberté
, les droits du tout et les droits des parties. De même que la théolog
34
ipe vivant d’union. Là où est l’Esprit, là est la
liberté
, mais là aussi est la vraie communion. Il nous reste à développer mai
35
d’être un homme intégral dès qu’il absolutise sa
liberté
.) Le fédéralisme part des groupes locaux (région, commune, entreprise
36
e ». Ils attendent un régime qui puisse allier la
liberté
à la communauté. Dans le fédéralisme, démocrates et totalitaires de d
37
s créé l’illusion romantique d’un renouveau de la
liberté
, d’un faux réveil rêvé pendant un long cauchemar qui serait, en fin d
38
le une tendance générale au réveil des valeurs de
liberté
. Première illusion fataliste : « L’URSS est l’avenir ». L’URSS était
39
nos existences disciplinées. C’en sera fait de la
liberté
, et du droit d’hésiter, d’errer… Les savants, apprentis sorciers, ont
40
u temps, qui se pose à l’homme. Le problème de la
liberté
. Le problème du sens de nos vies… Je propose à nos philosophes du dé
41
’intelligence un rôle nouveau : celui de créer la
liberté
en la cherchant, en acceptant d’envisager ses risques et de les couri
42
toute solution concevable serait la fin de notre
liberté
. J’imagine au contraire le progrès véritable dans l’accroissement du
43
deux tiers du genre humain, sous-alimenté mais en
liberté
.) L’homme passe infiniment l’homme, disait Pascal, bien avant Nietzsc
44
liciennes et sa longue tradition d’hostilité à la
liberté
de recherche comme aux aspirations démocratiques, qui l’obligent à ne