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rès d’un lac qui virent la fuite du Téméraire, la
liberté
des villes d’Empire, le génie de la cité, les structures de la terre,
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greste poésie que de science bien humanisée et de
liberté
d’esprit gentiment insolente, le « génie du fédéralisme ». Il y a che
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omme un système d’unions jurées, garantissant des
libertés
particulières. Ce n’est pas l’ambition de créer une puissance collect
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l’élection de Rodolphe. Il est certain que leurs
libertés
se voient garanties par l’Empire à proportion de leur proximité du Sa
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ereur et les communes affranchies pour assurer la
liberté
de passage du col ont partie liée contre les Habsbourg, lesquels s’ef
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s denses ici qu’ailleurs, et qui équivalent à des
libertés
politiques, au sens le plus concret, le moins moderne du mot. Revenon
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irs. Il n’a pas été un despote. Il a maintenu les
libertés
des Waldstätten, qui l’ont même accepté pour juge en certains cas. Ma
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tats ne se liguaient que pour mieux assurer leurs
libertés
particulières. Ils s’unissaient, en somme, pour rester différents ! L
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d’autres préalables à l’union que le respect des
libertés
et circonstances particulières. Quant à l’ennemi commun, liguant tout
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positif du col du Saint-Gothard qui explique les
libertés
des Waldstätten. Et l’on vient de voir que la complexe évolution et l
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. Car en fait, leur passion de l’autonomie et des
libertés
politiques fut longtemps liée chez eux à la passion des armes, ou dis
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e Saint-Empire — pourtant premier garant de leurs
libertés
— les Confédérés se voient tentés d’agir comme une puissance indépend
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résolue à défendre jusqu’au bout la Justice ou la
Liberté
, la civilisation ou la dernière révolution. On y mêlait très peu de s
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antons, s’unirent bel et bien pour défendre leurs
libertés
traditionnelles, mais c’étaient autant de « privilèges ». Le trait le
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portant leur épée à la main en signe de l’antique
liberté
— dans l’autre main, un parapluie —, la présence visible et tangible,
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r l’équilibre social considéré comme garantie des
libertés
. Et cela se vérifie aussi bien dans les aristocraties urbaines que da
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voit lui donner sur eux un ascendant funeste à la
liberté
; l’assemblée générale lui ordonna d’apporter une déclaration de ses
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é l’ancien réflexe confédéral de la défense des «
libertés
» traditionnelles, — du droit d’être chacun à sa manière. Le péché, d
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par son triomphe la destruction inévitable de nos
libertés
fédérales. La Suisse n’avait en somme pas de raison majeure d’interve
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tomber parce que le ver était dans le fruit de la
Liberté
, ou pour toute autre cause morale. Ce serait faire preuve de trop d’o
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r de la vertu, je te loue, je touche une terre de
liberté
! » Le Citoyen de Genève sait donc très bien ce que symbolise déjà l
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s fixées par l’article 3, leurs constitutions, la
liberté
et les droits du peuple, les droits constitutionnels des citoyens, ai
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e tutelle en matière d’instruction primaire et de
liberté
d’établissement. Enfin, la vague anticléricale déclenchée par les évé
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ale dans les dispositions relatives à la complète
liberté
des cultes et à la suppression des juridictions ecclésiastiques. Les
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p. cit., I, p. 446. 45. Encore que la « terre de
liberté
» qu’il embrasse soit en fait celle du Pays de Vaud, assujetti par le
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es de Berne ! « S’il est un lieu au monde d’où la
liberté
d’écrire paraisse bannie c’est bien Berne. On nous enlèverait volonti
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nous enlèverait volontiers, si on le pouvait, la
liberté
de penser. » Ainsi s’exprime un savant bernois de l’époque, cité par
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nd) ; pour les Romands : volonté de maintenir les
libertés
locales contre les empiètements de l’autorité commune. Rien d’étonnan
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isions : l’autonomie des États membres, l’absolue
liberté
confessionnelle, les privilèges des groupes minoritaires, et tous les
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es maîtres bourgeois et du banneret « gardien des
libertés
du peuple », etc., nous n’avons plus qu’un exécutif de cinq membres e
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sadeur de Venise, valut aux Rhètes des siècles de
libertés
communales très réelles mais aussi de chaos politique, de bagarres co
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i s’y rendent portent l’épée, signe antique de la
liberté
chez les peuples germaniques. Un des meilleurs observateurs des insti
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rtante. Elle nous fait entrevoir la condition des
libertés
civiques dans un régime fédéraliste, et c’est l’appartenance simultan
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suisse peut courir chaque jour les chances d’une
liberté
réelle, dont il ne prend d’ailleurs pas davantage conscience que de l
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mélanges de population favorisés par la complète
liberté
d’établissement des citoyens d’un canton dans un autre, voilà qui me
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is comment représenter la volonté du peuple ? Les
libertés
fondamentales une fois acquises et leur exercice garanti en temps nor
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contrastées, quand ils luttent pour conquérir des
libertés
nouvelles, ou pour maintenir des valeurs essentielles. Ce n’est plus
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saire en Suisse, et l’on peut s’en féliciter. Les
libertés
politiques, nous les avons. Les programmes de la gauche et de la droi
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rme d’autorité des règlements et des principes de
liberté
, mais on ne présente aucun problème réel, on ne parle jamais des ques
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associent comme d’instinct le port des armes à la
liberté
(selon les vieilles coutumes germaniques) et, par suite, à la capacit
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même jusqu’à faire de cette beauté un synonyme de
liberté
, et je marchais allègrement à travers les régions catholiques et prot
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la victoire d’un cœur franc sur un tyran et de la
liberté
sur le destin. Mais tant de choses ont changé autour de nous et nous
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onvaincus que leur train de vie matérielle, leurs
libertés
, leurs modes de sentir et de penser, et leur régime fédéraliste sont
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ent à corriger les excès éventuels qu’entraîne la
liberté
totale du commerce et de l’industrie (proclamée en 1874 seulement, lo
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une collectivisation restreinte, au service de la
liberté
individuelle, ou plutôt familiale. Dans ce domaine, l’œuvre et la vie
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les manières de vivre, de croire et de juger. La
liberté
de rester divers rapproche, les décrets d’uniformité divisent. On par
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’Empire », et c’était là franchise et garantie de
liberté
contre les princes de l’époque, — nous dirions aujourd’hui : contre l
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ans avoir à renier leur clocher. Définition de la
liberté
fédéraliste : le droit d’appartenir à plusieurs clubs. Nos meilleurs
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ires, ni belles en soi, mais les compose avec une
liberté
puissamment significative. Le sens des fins dernières et une facture,
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rme réelle du guerrier suisse, signe des vieilles
libertés
; et maintenant sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire de Dieu ».
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z ajoute : « C’est comme moi. » Mais le défaut de
liberté
d’expression du Romand a certainement d’autres motifs : il frappe bie
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celle qu’initia Alexandre Vinet, théologien de la
liberté
de conscience et profond critique littéraire. Vinet me fait parfois s
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e, témoins de l’absolu subjectif. Vinet écrit : «
Liberté
, le plus beau mot de toute langue, si celui d’amour n’existait pas. »
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s tard : « Quand tous les périls seraient dans la
liberté
, toute la tranquillité dans la servitude, je préférerais encore la li
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llité dans la servitude, je préférerais encore la
liberté
; car la liberté, c’est la vie, et la servitude, c’est la mort. »105
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vitude, je préférerais encore la liberté ; car la
liberté
, c’est la vie, et la servitude, c’est la mort. »105 Quant à Théodore
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é où s’accomplit la promotion de l’enfant à cette
liberté
qui fait de lui un citoyen conscient et organisé.111 Les science
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ce conservatrice, et qui défend la traditionnelle
liberté
des cantons contre les empiètements éventuels du pouvoir central, ins
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fois libre et solidaire, sur une conception de la
liberté
d’obéissance, aussi éloignée de l’individualisme sans frein que des f
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ussi pour préférer à l’idéologie démocratique des
libertés
concrètes du citoyen, inséparables de ses responsabilités sociales et
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ensembles politiques en formation, est-ce que nos
libertés
, et la Suisse elle-même, en tant qu’État, gardent encore un sens et p
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nt les autres peuples, ils se réjouissent de leur
liberté
et de leur sagesse. Ce sont, par nature, des pharisiens de la politiq
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savante, vocalise du trivial au sublime avec une
liberté
sans égale dans nos lettres. 102. Tout cela raconté dans Vol à voile
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111. Georges Gusdorf, Signification humaine de la
liberté
, Paris, 1962, p. 27. 112. Aurélien Paracelse Théophraste Bombaste de
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ci plutôt que là… c’est assumer les risques de sa
liberté
». D’autres, plus tard — une guerre plus tard — se sont fait une gloi
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tre histoire, et j’ai suivi son labyrinthe, de la
liberté
des communes et des allégeances impériales jusqu’à cette renaissance
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Saint-Empire et par lui, ayant reçu ses premières
libertés
pour assurer la grand-garde du Gothard, elle a seule conservé jusqu’à
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e possède rien d’autre que la véritable et réelle
liberté
par laquelle il compense pleinement les énormes avantages et même la
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des empires. Elle est davantage l’histoire de la
liberté
. » Le grand juriste Max Huber écrit pendant la dernière guerre : À l
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ieu du siècle, font l’éloge de Tell, « auteur des
libertés
confédérées ». Mais c’est au fameux Ægidius Tschudi, de Glaris, homme
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utonomes, sans autre but que le maintien de leurs
libertés
. Loin d’être menacée par la dissociation des cadres napoléoniens, ell