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ifier une puissance collective que pour vivre nos
libertés
. Ce n’est pas, ou ce n’est plus une question de vie ou de mort : on p
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ustrielle, législation sociale, tarifs douaniers,
liberté
des échanges. Deux ans plus tard, Robert Schuman et Jean Monnet propo
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pas la puissance collective, mais la plus grande
liberté
des personnes. Si vous ouvrez maintenant le dossier joint, une soixan
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celles qui sont chargées d’assurer à la fois les
libertés
individuelles et les devoirs communautaires. L’acceptation du temps
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écoulent ; sens de l’histoire ; idée du progrès ;
liberté
et responsabilité de l’individu chargé d’une vocation dans la communa
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nfin l’exemple le plus général : notre sens de la
liberté
. Il se trouve être exactement aussi complexe que nos origines. Car la
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xactement aussi complexe que nos origines. Car la
liberté
, pour le Grec, c’est la critique frondeuse, l’acte civique, ou le ris
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permutent à doses variables dans notre idée de la
liberté
. Il n’est pas de concept plus difficile à définir, plus facile à nier
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ute croyance et de toute incroyance. L’appel à la
liberté
, la revendication de la liberté (quel que soit le sens qu’on donne au
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nce. L’appel à la liberté, la revendication de la
liberté
(quel que soit le sens qu’on donne au mot), est sans nul doute le thè
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ocation au sacré. Contre-épreuve : ce même mot de
liberté
n’éveille aucune passion fondamentale chez les peuplades africaines o
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afin de dominer ses mécanismes et d’en tirer une
liberté
plus haute. Or le fondement de cette révolution, son ressort et sa ca
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lement possible de toutes choses ; et aussi de la
liberté
, de la justice, de la mission reçue et de leur valeur transcendante p
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peuvent se former que dans un monde qui tient la
liberté
et la vocation prophétique pour plus vraies que les lois sacrées et l
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r des attitudes et des conduites qui affirment la
liberté
de jugement des individus. Ainsi l’humour, forme larvée, sournoise, p
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t son prix : elle cessera d’être liée à l’idée de
liberté
, c’est-à-dire à la perspective d’une vie plus libre pour chacun de no
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fiait une libération, et, de nos jours encore, la
liberté
ne peut avoir de sens que pour l’individu (que serait une liberté de
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avoir de sens que pour l’individu (que serait une
liberté
de masse ?). Je définirai donc le progrès véritable comme l’augmentat
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ider nous-mêmes, donc d’être libres. Car la seule
liberté
qui compte pour moi — dira tout véritable Européen —, c’est celle de
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idé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette
liberté
fondamentale, alors vraiment ma vie n’aurait plus aucun sens. 11.
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équation célèbre : E = mc2 que nous prendrons la
liberté
de lire comme suit : Europe = cap de l’Asie multiplié par culture in
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omiques et valables : – spirituel et temporel ; –
liberté
et responsabilité ; – innovation et tradition ; – personne et communa
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qui tue l’esprit critique, déprime le goût de la
liberté
, étouffe le cri de la justice, plus sûrement que par ceux qui attaque
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à l’individualisme, de l’autorité indiscutée à la
liberté
aventureuse. Un exemple très simple illustrera tout cela. On sait le
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e », et en tout cas de condamnable, tandis que la
liberté
serait moderne, progressiste et louable en tous les cas. Car en fait
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les deux éléments à doses variables. Autorité et
liberté
sont aussi nécessaires à la vie de l’éducation que la diastole et la
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nissent aisément selon le dosage d’autorité et de
liberté
qu’elles ménagent dans l’éducation. Les États-Unis d’Amérique se cara
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actérisent par la prédominance très marquée de la
liberté
sur l’autorité. Le souci de respecter l’individu y triomphe dans l’en
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ait faire des individus libres et les amener à la
liberté
sans contraintes, on aboutit à faire des individus « ajustés » qui n’
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antipodes de la pratique américaine. À l’excès de
liberté
dans le choix s’oppose l’absence totale de choix pour l’individu. Au
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contraignant pour l’esprit. Ainsi, d’une part, la
liberté
anarchique aboutit au conformisme imposé par la mode ; d’autre part,
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e imposé par la mode ; d’autre part, l’absence de
liberté
conduit au conformisme imposé par l’État. Ces deux repères extrêmes u
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sein de laquelle sa vocation s’exercera. Trop de
liberté
sans effort, trop d’effort imposé sans liberté : les deux excès condu
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de liberté sans effort, trop d’effort imposé sans
liberté
: les deux excès conduisent à des résultats analogues, qui sont le dé
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e des signes non trompeurs d’une nouvelle faim de
liberté
. J’accorde enfin qu’en Europe même, et quel que soit notre idéal, nou
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ort, et la technique tourne à vide, et toutes nos
libertés
morales et civiques s’enlisent dans l’accoutumance d’un confort tyran
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, cette union ne saurait être acquise au prix des
libertés
qu’elle doit servir. Rien de plus limpide que la déduction qui fait t
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à réduire l’indépendance d’un État à une certaine
liberté
dans le choix de ses dépendances, à un certain jeu dans l’aménagement
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qui perd. Il ne correspond plus aux conditions de
liberté
et de participation civique, apanage des petites communautés ou cités
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t et de citoyen engagé dans la société. Pourvu de
libertés
mais de responsabilités, à la fois solitaire et solidaire (selon le m
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es conditions contradictoires de la vie, comme la
liberté
des personnes et la force de la communauté ? L’analyse fédéraliste d’
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III. La puissance ou la
liberté
34. L’obstacle à toute union possible L’obstacle à toute union
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s soit sacrifié à la puissance de l’État, et leur
liberté
personnelle et concrète à sa liberté collective et abstraite, qu’il n
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tat, et leur liberté personnelle et concrète à sa
liberté
collective et abstraite, qu’il nomme indépendance nationale. Le natio
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fie la santé d’un peuple et son niveau de vie, la
liberté
économique et la justice elle-même. « Buy British ! », « Achetez fran
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à la culture, c’est-à-dire aux contraintes et aux
libertés
, nous jette en plein délire totalitaire, seul achèvement possible du
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fédéraliste comme un simple retour au respect des
libertés
et des réalités, comme une référence au bon sens. 36. Une solution
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s fixées par l’article 3, leurs constitutions, la
liberté
et les droits du peuple… (etc.) Ratifiés par la majorité du peuple e
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manière à ses nations. 37. La puissance ou la
liberté
Ces recettes de sagesse resteront nulles et vides tant que la « bo
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us prêts à payer pour cela ? Le prix de certaines
libertés
, ou le prix d’un nouvel accroissement de confort ? Ces dilemmes se po
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union aura pour but la puissance collective ou la
liberté
des personnes. Il nous faut le décider, en toute conscience, et vite,
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ous donnons pour finalité à la Cité européenne la
liberté
, c’est-à-dire les plus grandes possibilités d’épanouissement des pers
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tion industrielle n’étant qu’un des moyens de ces
libertés
), alors il faut reconnaître que l’État-nation n’est pas seulement un
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t incompatible avec les fins de l’Europe et de la
liberté
. Il faut adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l
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Défaire et dépasser l’État-nation Puissance ou
liberté
: ces deux finalités commandent deux politiques d’union, dont je crai
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té politique ; le reste — la justice, la paix, la
liberté
— étant manière de parler plus ou moins nobles, ou pure et simple cap
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à Rousseau et de William Penn à Proudhon, que les
libertés
personnelles et les communautés autonomes valent mieux que la puissan
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ion / fédération, ramenée au dilemme puissance ou
liberté
comme finalités de l’union. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers
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n de participation, de responsabilité, et donc de
liberté
. 23. Les Basques de l’Est et de l’Ouest, les Catalans de Perpignan
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s en moins croyable, et qui se borne en fait à la
liberté
(souvent illusoire) de choisir les dépendances les plus profitables.
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« immédiates à l’Empire » et tiraient de là leurs
libertés
— sera-t-elle fondée sur des réalités en plein essor, non sur des vie
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es limites doivent être tracées avec une certaine
liberté
de jugement39 . Là où, dans le monde stato-national, on ne parlait
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stratif. Préférons, dans le monde régional, cette
liberté
modeste mais réelle aux ivresses de l’indépendance absolue mais illus
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uste. Au contraire, dans le monde des régions, la
liberté
de chacun et l’efficacité de son action seront garanties par la possi
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l’inquisition administrative que d’accroître les
libertés
civiques. Elle ne serait à aucun titre un modèle neuf de relations hu
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ce qu’opposent certains esprits à concevoir cette
liberté
(ou variété) d’appartenances démontre une déficience ou un retard d’é
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e possède rien d’autre que la véritable et réelle
liberté
, par laquelle il compense pleinement sur le plan idéal les énormes av
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itiques. Donner comme but à la Cité européenne la
liberté
, non la puissance, un mode de vie qualitatif, non pas un « niveau de