1 ns de ceux qui croient, comme je le crois, que la liberté de l’homme implique son effort pour surmonter les illusions de la pan

2 satisfait à moindre risque dans l’illusion d’une liberté tout « intérieure ». Nous aurons donc deux espèces de clercs : les co

3 ctrine, évadée du réel, se flattait d’une absurde liberté . Or nous voyons que cette pratique et cette doctrine n’ont plus entre

4 t les écrits de notre temps : esprit, révolution, liberté , ordre, patrie. Voilà les instruments du jeu philosophique, ou politi

5 autres celui de la patrie… Les uns voudraient la liberté dans l’ordre, ou la révolution par l’esprit, ou un esprit patriotique

6 s opposent l’esprit à la révolution, l’ordre à la liberté , ou encore les patries de l’ordre à la patrie de la révolution… Toute

7 polémistes les plus étranges surimpressions36. La liberté sera invoquée par la concurrence et l’oppression capitalistes, par le

8 tir aux Allemands plus fortement que le défaut de liberté civique ou de bien-être matériel. La preuve de cette affirmation, don

9 llait d’abord donner le pain, d’abord rendre sa «  liberté  » à la nation. La culture viendrait après : on la taxait pour le mome

10 e critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contrainte. Les surréalistes sont fondé

11 turelle : la personne, l’aventure personnelle, la liberté et le risque personnels. 3° La constatation de cet échec s’impose non

12 s gardons l’avantage important d’une tradition de liberté . Et vos premières expériences nous enseignent. Toute la question est

13 est pas la fin absolue. Il veut bien sacrifier sa liberté pour hâter la conquête du monde par la science et l’orgueil de l’homm

14 r à l’Europe, c’est de lui opposer le génie de la liberté . Saint-Just. (Discours du 12 février 1793.) On pourrait sans diffic

15 ourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette liberté dont elles se vantent. Elles s’en vantent d’ailleurs de moins en moin

16 e, il n’est question que du « désarroi général ». Liberté d’opinion, c’est pratiquement liberté de se plaindre, mais de se plai

17 général ». Liberté d’opinion, c’est pratiquement liberté de se plaindre, mais de se plaindre sans passion profonde. La misère

18 ations rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté , mais du travail. Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins.

19 ers cette grandeur, au mépris de la faim ou de la liberté  ; il a suffi qu’on lui propose, souvent sans preuve, un grand mythe d

20 mais un outil ; que l’individu n’est rien que la liberté du désespoir, et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépa

21 raire pour découvrir les « lois » de l’une, et la liberté créatrice qui éclate en l’autre à tout coup. Et ceci dictera le plan

22 i qui ne possède rien n’a rien à craindre pour sa liberté tant que les moyens politiques ne prétendent pas le couper des origin

23 origines et des fins spirituelles où réside cette liberté . Mais qu’une doctrine de l’État en vienne à s’attaquer aux seuls bien

24 eule, une croyance illusoire en la valeur de leur liberté de pensée peut servir de prétexte à certains intellectuels pour repou

25 édiocrement — qu’en échange de l’abandon de toute liberté créatrice. 76. La théologie chrétienne du xixe siècle, surtout la p

26 ence. Ils se sont bornés jusqu’ici à proclamer la liberté de la pensée. Il serait temps qu’ils usent de cette liberté. Il serai

27 la pensée. Il serait temps qu’ils usent de cette liberté . Il serait temps, en particulier, que la France renoue sa vraie tradi

28 , et non pas de conservation des biens acquis. La liberté de penser ne doit pas signifier que la pensée est libre au sens idéal

29 ne religion ; du peuple comme d’un Messie ; de la liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’

30 remiers y voient la garantie de ce qu’ils nomment liberté de penser. Ils se figurent que l’exercice de cette liberté est gratui

31 e penser. Ils se figurent que l’exercice de cette liberté est gratuit, c’est-à-dire que la pensée n’a pas à se préoccuper de se

32 s du mot. Les clercs défendent et définissent une liberté de la pensée qui n’est au vrai qu’une assurance contre toute espèce d

33 toute espèce de sanction. Il est clair que cette liberté -là, garantie par les lois de l’État, ne sera jamais que servitude pou

34 de sa pensée fonde la seule autorité valable. La liberté de penser n’est réelle que chez un homme qui a reconnu et qui accepte

35 élément irrationnel, incalculable, un élément de liberté . Sens de la liberté, ou la conquête de la personne Et voici la

36 ncalculable, un élément de liberté. Sens de la liberté , ou la conquête de la personne Et voici la question décisive : que

37 st le sens dernier de l’acte humain ? Pourquoi la liberté  ? Et pourquoi tous les hommes la désirent-ils obscurément — non sans

38 s l’instant qu’il ranime l’être. Le sens de notre liberté est défini par cette contradiction. Aux yeux de Dieu, notre acte est

39 onnalisme), Maritain (Du régime temporel et de la liberté ), Berdiaev (Destination de l’homme), Martin Buber (Je et Tu), Aron et

40 eu (Révolution nécessaire), Aron (Dictature de la liberté ), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire), A. Marc (Reche

41 sont l’Homme, la cité et la Nature ; ou encore la liberté des personnes et des groupes, non la puissance des États-nations. Hor

42 re, c’est se libérer et assumer les risques de sa liberté . […] Je l’ai dit ailleurs : un gant qui se retourne ne devient pas po

43 en rangs dès qu’une menace se précise contre les libertés françaises ! Le réflexe du libéral devant le péril, c’est de faire un

44 s les cas de conflit, la Puissance de l’État à la Liberté des personnes, et la Croissance matérielle à une Sagesse équilibrante