1
ive continue de primer partout sur le motif de la
Liberté
personnelle. Nos efforts pour l’Europe sur le plan culturel ont sauvé
2
traitaient de « Morale et Connaissance », ou de «
Liberté
et justice », des limites d’un modèle formel ou de l’hérédité des con
3
angement et de sécurité, de justice sociale et de
liberté
individuelle ; de solidarité et de pluralisme des choix. Jamais peut-
4
du Conseil de l’Europe de défendre les droits et
libertés
individuelles, et d’œuvrer pour un humanisme de développement, n’a ét
5
partir de ce qui nous apparaît menaçant pour nos
libertés
, pour notre économie, pour la Nature, et finalement pour la survie de
6
eut-on d’abord et à tout prix la Puissance, ou la
Liberté
? Tout changera selon la réponse. Et avec cela entrent en jeu, dans l
7
helle des priorités, que la justice, la santé, la
liberté
, la qualité de la vie, l’utilité sociale, se voient sacrifiées sans m
8
ions évangéliques et judaïques, d’amour actif, de
liberté
, de justice et de vocation, sont venues s’ajouter les valeurs germani
9
t allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou
Liberté
. Or, ces deux termes désignent deux formes de pouvoir qu’il m’importe
10
’est la Puissance, et le pouvoir sur soi-même, la
Liberté
. Le pouvoir sur autrui, il est fatal que l’État s’en empare un jour o
11
centralisé, déstructuré ; donc à la perte de nos
libertés
. En revanche, le pouvoir sur soi-même, la maîtrise de soi, au sens co
12
mme de la connaissance spirituelle, c’est cela la
Liberté
, condition générale de l’accueil et de l’exercice de toute vocation p
13
’est pas un progrès spirituel, une aventure de la
liberté
, un accroissement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la croissan
14
e, engage, enracine d’autre part. J’ai dit que la
liberté
de la personne implique sa responsabilité, et que la réciproque n’est
15
our moi, qu’elle va peut-être se réaliser. Pas de
liberté
réelle pour un irresponsable : or il faut bien reconnaître que la cit
16
ments de police, mais au contraire, c’est dans la
liberté
de chaque personne que vient s’enraciner la solidarité du genre humai
17
es antinomiques, mais en réalité inséparables, de
liberté
et de responsabilité. Or, il se trouve que toute vraie politique de l
18
e, selon moi, d’unir nos peuples et de sauver nos
libertés
. C’est à cause de cela, finalement, que je suis venu une fois de plus
19
nous aider à sauver la biosphère ; dès lors, « la
liberté
de pensée et d’expression est une condition biologique de notre survi
20
nous l’Europe unie pour la Puissance ? ou pour la
Liberté
? J’entends par Puissance ce que notre ami Lewis Mumford a baptisé «
21
là pour la Puissance. D’autre part, j’entends par
Liberté
non pas celle du plus fort dans l’anarchie, non pas « le renard libre
22
ar priorité, et en fin finale, la Puissance ou la
Liberté
? La devise du fédéralisme suisse est bien connue : Un pour tous, tou
23
pendance — fût-ce au prix de leur vie ou de leurs
libertés
— et qui affirme sa souveraineté quoi qu’il puisse en coûter aux vois
24
acement de l’État-nation, ordonnées à des fins de
liberté
personnelle, non de richesse matérielle, et de communauté vivante, no
25
e la responsabilité des citoyens, donc des vraies
libertés
; renaissance de communautés de types variés ; contrôle direct des dé
26
soutient que l’État-nation est la sauvegarde des
libertés
des petits États neufs, contre le néo-colonialisme. Je pense que le s