1 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). I. Alpbach : le trentième anniversaire du Forum européen
1 ive continue de primer partout sur le motif de la Liberté personnelle. Nos efforts pour l’Europe sur le plan culturel ont sauvé
2 traitaient de « Morale et Connaissance », ou de «  Liberté et justice », des limites d’un modèle formel ou de l’hérédité des con
2 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
3 angement et de sécurité, de justice sociale et de liberté individuelle ; de solidarité et de pluralisme des choix. Jamais peut-
4 du Conseil de l’Europe de défendre les droits et libertés individuelles, et d’œuvrer pour un humanisme de développement, n’a ét
5 partir de ce qui nous apparaît menaçant pour nos libertés , pour notre économie, pour la Nature, et finalement pour la survie de
6 eut-on d’abord et à tout prix la Puissance, ou la Liberté  ? Tout changera selon la réponse. Et avec cela entrent en jeu, dans l
7 helle des priorités, que la justice, la santé, la liberté , la qualité de la vie, l’utilité sociale, se voient sacrifiées sans m
8 ions évangéliques et judaïques, d’amour actif, de liberté , de justice et de vocation, sont venues s’ajouter les valeurs germani
9 t allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou Liberté . Or, ces deux termes désignent deux formes de pouvoir qu’il m’importe
10 ’est la Puissance, et le pouvoir sur soi-même, la Liberté . Le pouvoir sur autrui, il est fatal que l’État s’en empare un jour o
11 centralisé, déstructuré ; donc à la perte de nos libertés . En revanche, le pouvoir sur soi-même, la maîtrise de soi, au sens co
12 mme de la connaissance spirituelle, c’est cela la Liberté , condition générale de l’accueil et de l’exercice de toute vocation p
13 ’est pas un progrès spirituel, une aventure de la liberté , un accroissement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la croissan
14 e, engage, enracine d’autre part. J’ai dit que la liberté de la personne implique sa responsabilité, et que la réciproque n’est
15 our moi, qu’elle va peut-être se réaliser. Pas de liberté réelle pour un irresponsable : or il faut bien reconnaître que la cit
16 ments de police, mais au contraire, c’est dans la liberté de chaque personne que vient s’enraciner la solidarité du genre humai
17 es antinomiques, mais en réalité inséparables, de liberté et de responsabilité. Or, il se trouve que toute vraie politique de l
18 e, selon moi, d’unir nos peuples et de sauver nos libertés . C’est à cause de cela, finalement, que je suis venu une fois de plus
19 nous aider à sauver la biosphère ; dès lors, « la liberté de pensée et d’expression est une condition biologique de notre survi
3 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). III. Venise : colloque sur le fédéralisme, modèle de l’Europe
20 nous l’Europe unie pour la Puissance ? ou pour la Liberté  ? J’entends par Puissance ce que notre ami Lewis Mumford a baptisé « 
21 là pour la Puissance. D’autre part, j’entends par Liberté non pas celle du plus fort dans l’anarchie, non pas « le renard libre
22 ar priorité, et en fin finale, la Puissance ou la Liberté  ? La devise du fédéralisme suisse est bien connue : Un pour tous, tou
4 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
23 pendance — fût-ce au prix de leur vie ou de leurs libertés — et qui affirme sa souveraineté quoi qu’il puisse en coûter aux vois
24 acement de l’État-nation, ordonnées à des fins de liberté personnelle, non de richesse matérielle, et de communauté vivante, no
25 e la responsabilité des citoyens, donc des vraies libertés  ; renaissance de communautés de types variés ; contrôle direct des dé
26 soutient que l’État-nation est la sauvegarde des libertés des petits États neufs, contre le néo-colonialisme. Je pense que le s