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u seul fait qu’il en a, pour la première fois, la
liberté
, donc la responsabilité. Il se voit contraint de choisir, parce que
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l’homme invente quand il ne veut plus assumer sa
liberté
. Si nous ne choisissons pas librement notre avenir, il n’y aura plus
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ses « impératifs », c’est toujours fuir devant sa
liberté
et se vouloir irresponsable. C’est supposer un monde où le mal n’exis
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as le bonheur, on s’en doute, et encore moins les
libertés
de la personne, mais la puissance sous ses formes brutales, industrie
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certains ennemis bien connus de nos « régimes de
liberté
». On leur répond qu’une centrale nucléaire produit moins de rayonnem
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aux fins que je défends dans toute mon œuvre, de
liberté
et de responsabilité de la personne, d’autonomie et de fédération des
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e toute puissance à l’État — alors que je veux la
liberté
du citoyen responsable et l’autonomie des groupes — il arrive parfois
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arfois complémentaires en pratique. L’une veut la
liberté
d’abord, l’autre veut la sécurité par-dessus tout. Si vous tenez à la
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irs vous assurent. Si au contraire vous voulez la
liberté
d’abord, avec les risques qu’elle comporte, vous vous heurtez aux cad
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médiat à l’empire » (Reichs unmittelbar) signifie
liberté
garantie pour une cité, pour une région, pour une communauté religieu
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ent mandat de confirmer et non d’abandonner leurs
libertés
, vrai nom des « privilèges » provinciaux. (Voilà qui est bien sensibl
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halement son labeur acharné, étouffant toutes les
libertés
locales, nivelant sans relâche, et uniformisant66. » Date de naiss
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arquer le seuil de l’anéantissement de toutes les
libertés
et volontés civiques concentrées dans la liberté et dans la volonté d
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libertés et volontés civiques concentrées dans la
liberté
et dans la volonté d’un seul individu. Jamais pareil cumul de pouvoir
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mieux vidé de ses responsabilités et démis de ses
libertés
, que dans les cadres démesurés d’un État qui, lui-même, ne peut plus
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des utopistes, en effet, font preuve de moins de
liberté
dans leur imagination du futur que la plupart des historiens dans leu
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oser un tableau cohérent. Ménager à chaque pas la
liberté
du choix, c’est-à-dire prévoir à chaque pas au moins deux solutions p
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sme ou lâcheté. Ainsi nous acceptons de perdre en
liberté
ce que nous gagnons en confort (qui est de l’ordre de la nécessité).
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de l’ordre de la nécessité). Nous oublions que la
liberté
se réalise dans l’acte du choix ; nous allons même jusqu’à nous figur
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distance. L’auto est née du rêve préadolescent de
liberté
(partir au hasard sur les routes campagnardes). Et la bombe atomique,
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rt, l’équilibre vivant et la croissance folle, la
liberté
qui est pouvoir sur soi-même, et ces richesses qui ne sont que pouvoi
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aine du possible, se définit dès lors comme notre
liberté
et notre puissance à la fois. « Il est domaine de liberté parce que j
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et notre puissance à la fois. « Il est domaine de
liberté
parce que je suis libre de concevoir ce qui n’est pas, pourvu que je
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is sans pouvoir le changer ; alors que nous avons
liberté
et puissance de changer l’avenir, mais sans le connaître91. L’antinom
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e l’obsédant recours à la « nécessité » contre la
liberté
du choix moral et de la décision politique. Car quelles que soient se
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rministe qui exonère l’individu des risques de la
liberté
. Roma locuta… l’ordinateur a parlé, la cause est jugée. On oublie de
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cher de graves troubles sociaux ; le sentiment de
liberté
ou de manque de liberté (« La liberté est une sensation. Cela se resp
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sociaux ; le sentiment de liberté ou de manque de
liberté
(« La liberté est une sensation. Cela se respire », écrivait Paul Val
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entiment de liberté ou de manque de liberté (« La
liberté
est une sensation. Cela se respire », écrivait Paul Valéry ; donc cel
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omplissement de la personne, c’est-à-dire dans sa
liberté
, non pas dans quelque puissance collective, en cela chimérique mais m
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lus de raison d’être si l’on ne croyait plus à la
liberté
de l’homme. Elle existe et n’a d’intérêt qu’à seule fin d’orienter un
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contrainte, tandis que le préfixe auto évoque la
liberté
de l’individu. Mais il s’en faut que l’invention ait été adaptée à ce
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âche les ouvriers, et leur donne une apparence de
liberté
, c’est pour mieux les prendre dans son engrenage. L’emploi de leurs l
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lui a fait oublier jusqu’à l’existence, et à une
liberté
qu’il s’empresse d’aliéner au profit de plaisirs tarifés, soumis plus
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iment d’avoir inventé ou compris par soi-même, la
liberté
et une certaine durée normale et capricieuse dans le plaisir, la cons
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a prétendu maîtriser la matière et parvenir à une
liberté
plus haute. Or, la technique a révélé des exigences telles que l’espr
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t lui seul qui nous permettrait de jouir de notre
liberté
. La victoire mécanicienne est une victoire à la Pyrrhus. Elle nous do
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st une victoire à la Pyrrhus. Elle nous donne une
liberté
, dont nous ne sommes plus dignes. Nous perdons, en l’acquérant, par l
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e succès s’annoncerait comme incompatible avec la
liberté
de la personne. 3. L’idée de créer de très grandes unités de product
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nt du second, comme la responsabilité l’est de la
liberté
: refuser toute innovation qui entraînerait nécessairement ou favoris
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e rêve d’une puissance recouvrée aux dépens de la
liberté
, la sienne propre non moins que celle des autres. Mais le rêve de pui
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t les mesures114. Ils ouvrent le domaine de notre
liberté
, de notre créativité. Dès ici, l’avenir est notre affaire d’hommes li
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l’État le relève… Ce n’est pas la rébellion d’une
liberté
brimée, qui défie Dieu ou le destin. Que l’avenir humain soit notre a
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ux de croissance irréversible de ce qui limite la
liberté
de l’homme. Si l’on me demande : — Serons-nous assez nombreux à croir
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lité réelle, active ; et cet excès le prive de sa
liberté
: c’est tout un. Le vide social qui se crée dans la ville physiquemen
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ts et se confondent à la limite. Car où serait la
liberté
d’un homme qui ne pourrait la manifester par un exercice responsable
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Restant bien entendu qu’il ne saurait y avoir de
liberté
réelle dans la cité sans faculté d’agir sur ses destins, donc pas de
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t non des hommes, de sa puissance et non de leurs
libertés
. La devise « gouverner c’est contraindre » avoue la réalité de l’État
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rvir la cité. La règle d’or du civisme : point de
liberté
sans responsabilité ne saurait jouer dans les trop grandes unités, pa
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euple, l’autonomie des communautés naturelles, la
liberté
inexpugnable et la discipline sociale des compagnons-citoyens126 ». J
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dans l’extériorité de la volonté humaine et de sa
liberté
», ou « le peuple, dans la mesure où il s’est structuré en lui-même e
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doit être celle d’un instrument au service de nos
libertés
quotidiennes et de la justice. Que l’État soit vu comme l’ennemi, par
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te française. Elle a formé le modèle européen des
libertés
civiques et politiques. Du bon usage de l’État Il y a un bon Ét
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te l’exercice de nos responsabilités, donc de nos
libertés
personnelles. Un milieu favorable au développement normal de la dimen
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a plus rigoriste et puritaine dans l’exercice des
libertés
reconnues bonnes. Sous sa forme extrémiste, elle dura trente-deux ans
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halanstères éphémères, ce n’est pas leur degré de
liberté
, fût-elle sexuelle, mais leur degré de motivation religieuse. Fourier
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rge de ses responsabilités et le sacrifice de ses
libertés
. (Certains le ressentiraient comme une libération…) Mais en admettant
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s son coin mais sans autonomie. (Que vaut cette «
liberté
» qui ne peut s’exercer ?) La parade au premier danger est bien conn
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d’une collectivité (fût-elle spirituelle) mais la
liberté
des personnes. C’est d’une vue plus ample et précise à la fois de cet
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ercice même de nos vocations, c’est-à-dire de nos
libertés
! Pour l’Occidental d’aujourd’hui, le sens communautaire est à réinve
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Pilote pour l’ensemble et Garant pour chacun des
libertés
fondamentales. Contre toute tentative d’accaparer le pouvoir, il joue
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rée », « décentralisation », ou « fuite devant la
liberté
de choix » seraient-ils moins nets ? Il y a tout simplement que derri
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r ! Si je jouais à votre place, même le jeu de la
liberté
, je serais votre tyran et l’excuse à vos yeux de votre fuite devant l
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n et l’excuse à vos yeux de votre fuite devant la
liberté
. Je propose un système dont le détail concret ne sera jamais produit
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ens : au très petit État correspond le maximum de
liberté
civique, mais « plus l’État s’agrandit, plus la liberté diminue », ta
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é civique, mais « plus l’État s’agrandit, plus la
liberté
diminue », tandis que « le gouvernement doit être plus fort à mesure
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n d’une communauté, mais en raison directe de ses
libertés
. New York, au bord de la faillite depuis 1974, préfigure le destin pr
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e149. Ceci pourtant : Que signifient démocratie,
liberté
, dignité humaine, niveau de vie, réalisation de soi, épanouissement ?
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des choix quotidiens, et s’ordonnent au désir de
liberté
, seul unifiant s’il est le but de chacun. Repartir à neuf, c’est auss
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ire mais à partir d’une vision de l’avenir et des
libertés
de la personne. 3. — Certains peuples, surtout latins, font de « Mon
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les régions Pour devenir, enfin, l’école de la
liberté
que Tocqueville voyait en elle, la commune doit se rendre autonome. M
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ette situation, lourde des pires dangers pour nos
libertés
et la paix, appelle des mesures conservatoires de l’humain et de la n
73
n et de Sempach, ceux qui ont gagné nos premières
libertés
contre les lois féodales de leur temps. Aujourd’hui, il vous faut gag
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litique est la puissance, dès qu’il n’est plus la
liberté
. Si l’on veut la puissance, on veut l’État-nation, c’est-à-dire la gu
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t-nation, c’est-à-dire la guerre. Si l’on veut la
liberté
, on veut les régions, c’est-à-dire la paix. Car il est clair que les
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a personne. La personne appelle les régions et la
liberté
, dans et par la responsabilité, tout de même que l’individu égoïste e
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quant aux réalités politiques et culturelles. La
liberté
de s’exprimer dans sa langue natale est l’une des revendications fond
78
s traduit une option fondamentale en faveur de la
liberté
, non de la puissance, de la responsabilité, non d’une discipline part
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caux » et autres survivances d’un attachement aux
libertés
de la personne décidément incompatible avec les exigences des républi
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rdée par les « privilèges », c’est-à-dire par les
libertés
légales et coutumières qui survivaient dans les provinces. Qu’on la b
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l’inquisition administrative que d’accroître les
libertés
et les prises de responsabilités civiques. Elle ne serait à aucun tit
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plexes ! » Pour honorer leurs fins respectives de
liberté
des personnes ou de puissance collective, le système régional ne sera
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ti, point d’autre alternative que les régions, la
liberté
par le respect des différences et les risques passionnants de l’auton
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st pas d’affirmer sa puissance mais de servir les
libertés
; n’est pas de se montrer plus fort que tel voisin par les armes ou p
85
: remplacer la volonté de puissance par celle de
liberté
. Ses chances sont faibles, mais ce sont celles de la durée de l’human
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és accepteront de se fédérer. Pour défendre leurs
libertés
contre l’État. 4. — Détruire de grandes réalités historiques ? Je
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groupes qui le composent librement. Notons que la
liberté
de se rattacher à des ensembles différents, que j’ai nommée pluralité
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oupes antérieurs en quête d’une garantie de leurs
libertés
. L’exemple de la Suisse peut égarer, bien plus encore que celui de l’
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riences historiques du fédéralisme. Le but est la
liberté
des personnes, non la puissance collective de la nation confisquée pa
90
tion confisquée par l’État, monarque abstrait. La
liberté
des personnes suppose et appelle la formation de Groupes autonomes de
91
rs devoirs envers ce grand ensemble générateur de
libertés
que constitue leur civilisation. Mais comment devenir citoyen d’un pa
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le progrès, qui prétendent également défendre la
liberté
. Et ce ne sont pas non plus la justice et la liberté, qu’il est aussi
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erté. Et ce ne sont pas non plus la justice et la
liberté
, qu’il est aussi impossible d’opposer en réalité qu’en principe. Aujo
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a partagée, peu ou prou, parmi ceux qui aiment la
liberté
? Cette société matérialiste dont le seul critère absolu est le profi
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ue l’on prend sur soi-même car il est synonyme de
liberté
mais aussi de responsabilité. Dans tous les autres cas, il ne s’agit
96
tonomie est, pour les groupes, l’équivalent de la
liberté
pour les personnes » et « il ne saurait y avoir de liberté réelle des
97
our les personnes » et « il ne saurait y avoir de
liberté
réelle des citoyens tant que les collectivités dont ils font partie n
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quant à ses options de base : la puissance ou la
liberté
. Faire des régions et recréer ainsi des possibilités de communauté où
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des possibilités de communauté où la personne ait
liberté
de découvrir et d’exercer sa vocation ; du même coup, prévenir la gue
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ien de moins que se tourner vers des finalités de
liberté
, rien de moins que renoncer à la puissance sur autrui. Et c’est litté
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ant Jésus. Toute la Bible exalte en revanche « la
liberté
des enfants de Dieu ». Si l’on exclut de la « sphère du religieux » l
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mbe de l’ordinateur bien programmé ? Puissance ou
liberté
, qui tranchera ? Entre le besoin de sécurité à tout prix et la soif d
103
e le besoin de sécurité à tout prix et la soif de
liberté
à tous risques, le choix de l’espèce sera fonction de la chose la moi