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saut du royaume de la nécessité dans celui de la
liberté
— annoncé triomphalement par Engels — ne permet d’atterrir que dans l
2
smes, d’ouvrir devant lui des espaces nouveaux de
liberté
. Qui ne comprend que cette manière de voir les choses oblige à une ré
3
aiment nouveau, a-t-elle multiplié les espaces de
liberté
, ou s’est-elle contentée de parfaire l’effort de centralisation, homo
4
ou personnalisme, étant réalisé au moment où les
libertés
et les devoirs s’appuient l’un l’autre, où l’homme est libre parce qu
5
iversités sont des communautés dans l’ordre de la
liberté
plus que dans l’ordre de la discipline ou de l’efficacité. Les univer
6
oit aussi être libre, et pouvoir manifester cette
liberté
. Il le fera dans les groupes sociaux électifs, c’est-à-dire dans les
7
isant la participation et l’exercice effectif des
libertés
civiques. Or, cette participation et cet exercice effectif deviennent
8
ou de la grandeur, et de la participation et des
libertés
civiques. Sur la participation, j’ai dit souvent à quel point les pet
9
ciennes. Je ne préconise pas une restauration des
libertés
communales, telle qu’elle est, trop souvent à mon gré, revendiquée pa
10
de communes : quelque chose d’assez grand pour la
liberté
culturelle et quelque chose d’assez petit pour l’engagement civique n
11
icipation civique des personnes, dans le degré de
liberté
des communautés locales, les cellules de base qui sont indispensables
12
l’épanouissement et à l’engagement concret de la
liberté
et de la responsabilité des citoyens. Cela pose notamment un problème
13
onsabilité civique, s’habitue à être gouverné. Sa
liberté
se retranche dans la sphère de sa vie privée, suivant une tendance in
14
la puissance (apanage de la grande dimension), la
liberté
(apanage de la petite dimension). C’est précisément tout le problème
15
du fédéralisme de chercher une formule alliant la
liberté
et la puissance, à travers des groupements de communes qui se fédèren
16
nt de l’union fédérale qui permet de garantir les
libertés
des entités fédérées. » b. Il y a ici une confusion, car Aristote fu
17
à l’individualisme, de l’autorité indiscutée à la
liberté
toujours aventureuse. Le vrai sens de l’action d’éduquer, dans notre
18
e l’harmonie entre les hommes, cette harmonie des
libertés
humaines qui avait été la nostalgie des plus grands penseurs grecs et
19
le couple d’antinomies inséparables : autorité et
liberté
, individualisme et collectivisme, tradition et innovation, droite et
20
ler plus loin. C’est la nouvelle conception de la
liberté
: le dépassement de toutes les limites. Pour l’homme de la Renaissanc
21
, cette union ne saurait être acquise au prix des
libertés
qu’elle est censée servir. Rien de plus limpide que la déduction qui
22
ntissage de la responsabilité et l’exercice de la
liberté
. »
23
rations restera toujours un moyen, au service des
libertés
régionales, communales, civiques, et finalement des libertés des cito
24
gionales, communales, civiques, et finalement des
libertés
des citoyens, des libertés individuelles. L’État de type royal, franç
25
ues, et finalement des libertés des citoyens, des
libertés
individuelles. L’État de type royal, français, repose sur le droit de
26
lles libres, hanséatiques par exemple, contre les
libertés
locales, communales, ou impériales, que donnait le Saint-Empire romai
27
révolutions populaires se sont fait au nom de la
liberté
linguistique (surtout en Europe centrale et orientale). 2 mai 1969 Né
28
le sacrifice, qu’on dit temporaire, de certaines
libertés
politiques à l’intérieur du pays. Or, on s’aperçoit qu’il n’est presq
29
religion missionnaire : il s’agit « d’imposer la
liberté
au genre humain tout entier », comme le disait Anacharsis Cloots. C’e
30
angère — on suspend toujours un certain nombre de
libertés
, en affirmant que c’est temporaire, mais il est extrêmement rare que
31
s il est extrêmement rare que l’on rétablisse ces
libertés
, une fois la paix revenue. 20 mai 1977 Au moment où Napoléon prend le
32
rument administratif nécessaire pour garantir les
libertés
des citoyens, dont il ne fait qu’exécuter les décisions, sans aller a
33
emin vers l’autre utopie, l’autre idéal, celui de
liberté
, de pluralisme, vous trouvez, par exemple, le régime féodal du haut M
34
yait, à juste titre, un ferment d’anarchie, ou de
liberté
en tout cas. Il a tout fait pour réduire leur pouvoir et les organise
35
cette même tradition de régimes qui tendent à la
liberté
plutôt qu’à la puissance, les flambées de communisme spirituel dans c
36
ême isolée à l’état pur. On ne peut pas avoir une
liberté
pure sans aucune puissance ni une puissance pure sans aucun élément d
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sance ni une puissance pure sans aucun élément de
liberté
. L’Européen normal vit quelque part entre ces deux extrémités, plus o
38
a condition même de la richesse culturelle et des
libertés
des Européens. Il faut donc unir l’Europe pour son bien, peut-être mê
39
uin 1970 Donner comme but à la Cité européenne la
liberté
, non la puissance, un mode de vie qualitatif, non pas un niveau de vi
40
es contractants, et en même temps il protège leur
liberté
, leur autonomie. Le pacte est dit fédéral quand il est un pacte juré
41
ion nécessaire pour sauver cette autonomie, de la
liberté
et de la participation, l’une étant formellement contradictoire avec
42
cobins qui accusent les girondins, défenseurs des
libertés
provinciales, d’être des fédéralistes dans le sens séparatiste ; donc
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est menacée ? 4. Les finalités : puissance ou
liberté
? 11 février 1977 Le but de la fédération n’est pas la puissance,
44
ce réciproque, qui est seul capable d’assurer les
libertés
qu’on appelle aussi les privilèges qu’il faut maintenir, les privilèg
45
lèges qu’il faut maintenir, les privilèges et les
libertés
des composants qui sont fédérés. 24 avril 1970 D’une façon plus préci
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union aura pour but la puissance collective ou la
liberté
des personnes. Si nous attribuons pour finalité à la Cité européenne
47
ous donnons pour finalité à la Cité européenne la
liberté
, c’est-à-dire les plus grandes possibilités d’épanouissement des pers
48
tion industrielle n’étant qu’un des moyens de ces
libertés
), alors il faut reconnaître que l’État-nation n’est pas seulement un
49
t incompatible avec les fins de l’Europe et de la
liberté
. Il faut adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l
50
née pour une puissance collective, mais pour des
libertés
locales, elle n’est pas faite pour la puissance, mais pour la liberté
51
e n’est pas faite pour la puissance, mais pour la
liberté
. Est-elle un pouvoir ? Oui : mais à la limite, l’État-nation est le p
52
éralisme, il s’agit de pouvoir sur soi-même, d’où
liberté
. Dans la mesure où le fédéralisme est authentique, c’est-à-dire liant
53
ion / fédération, ramenée au dilemme puissance ou
liberté
comme finalités de l’union. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers
54
ions contradictoires (exemples : unité/diversité,
liberté
/responsabilité, liberté/puissance), il ne s’agit pas d’en éliminer un
55
emples : unité/diversité, liberté/responsabilité,
liberté
/puissance), il ne s’agit pas d’en éliminer un des termes ou de tenter
56
ir, à la fois, la solidarité de l’ensemble et les
libertés
de chacun, leur autonomie. Il n’y a pas de recette toute faite, ni de
57
tes du système stato-national. Si l’on choisit la
liberté
, à la fois au niveau des personnes et des communautés, on s’oriente v
58
e en deux points, thèse et antithèse, autorité et
liberté
, et pour lui, il n’était pas question par des acrobaties de langage o
59
rrespondant à une association, et de la notion de
liberté
, ont résulté au cours des siècles — mettons le ive , ve siècle et le
60
uverte entre tradition et révolution, sécurité et
liberté
. La tradition est l’institutionnalisation d’un ordre de valeurs, tand
61
Libertéh 1.
Liberté
et responsabilité 28 janvier 1966 Seul un homme qui est autonome,
62
ibrement pour être responsable. Responsabilité et
liberté
sont deux concepts absolument liés et non pas qui s’opposent. 21 nove
63
vembre 1969 La santé de l’individu, c’est qu’à la
liberté
qu’il prend en sortant de la tribu correspondent des responsabilités
64
fait s’il ne le fait pas librement. Il faut voir
liberté
et responsabilité comme les deux pôles qui représentent la tension du
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devient le plus fort. S’il devient trop fort, la
liberté
disparaît, et on a cette sorte de cité que l’on appelle aujourd’hui l
66
lètement détaché et ne peut plus rien faire de sa
liberté
, c’est le stade de l’anarchie. La cité en santé est un bon équilibre
67
té en santé est un bon équilibre en tension entre
liberté
et responsabilité. 11 novembre 1966 Vouloir la liberté, c’est vouloir
68
té et responsabilité. 11 novembre 1966 Vouloir la
liberté
, c’est vouloir que chaque homme coure son risque, devienne non plus l
69
), l’agent libre de son propre destin. Vouloir la
liberté
n’est qu’une phrase démagogique, c’est-à-dire rien du tout, ou bien c
70
omme doit être responsable. S’il ne l’est pas, sa
liberté
est parfaitement illusoire, il ne peut pas l’exercer, il ne peut pas
71
é à l’indétermination, c’est-à-dire condamné à la
liberté
, au choix libre dans la plupart des domaines importants de la vie. 9
72
ettes valables pour tous les autres risques de la
liberté
n’est applicable. C’est toujours le même, mais qui se pose dans des t
73
comme finalité suprême la puissance ou choisir la
liberté
. 2. Autorité de l’État et liberté 13 décembre 1968 La réaction
74
u choisir la liberté. 2. Autorité de l’État et
liberté
13 décembre 1968 La réaction romaine de plus en plus typique à mes
75
s, c’étaient, dans le langage du Moyen Âge, leurs
libertés
. On a confondu ces privilèges avec ceux des riches et des nobles, et
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apercevoir qu’on supprimait des franchises et des
libertés
. 18 novembre 1966 En Europe, nous devrions tenir compte à la fois de
77
urope, nous devrions tenir compte à la fois de la
liberté
et de l’autorité. Nous sommes très souvent, en réalité, un mauvais mé
78
mise en tension productive de l’autorité et de la
liberté
. h. Avec l’introduction suivante des éditeurs : « Vouloir la liber
79
introduction suivante des éditeurs : « Vouloir la
liberté
, ce n’est pas désirer une chose abstraite, c’est vouloir que l’homme
80
omique à la recherche du PNB le plus élevé) ou la
liberté
(modèle alternatif de la fédération au niveau politique, et de l’écol
81
onomique) ? Le problème, c’est qu’il n’y a pas de
liberté
, autre qu’illusoire et par là même dangereuse, sans responsabilité. L
82
ce qu’on appelle une fédération. La tension entre
liberté
et responsabilité appelle donc le fédéralisme, à la fois garant des l
83
appelle donc le fédéralisme, à la fois garant des
libertés
de chacun et fondé sur l’engagement de tous. L’État-nation promet la
84
sur l’engagement de tous. L’État-nation promet la
Liberté
, mais une Liberté abstraite qui lui permet d’éliminer les libertés ré
85
e tous. L’État-nation promet la Liberté, mais une
Liberté
abstraite qui lui permet d’éliminer les libertés réelles au nom de ce
86
e Liberté abstraite qui lui permet d’éliminer les
libertés
réelles au nom de ce principe (comme la Révolution française l’a fait
87
stance, c’est l’autorité de l’État plutôt que les
libertés
des citoyens. Les démocraties occidentales d’aujourd’hui oscillent en
88
irréductibles que sont l’autorité de l’État et la
liberté
concrète de chacun. Ainsi, elles se situent entre la tyrannie (autori
89
tyrannie (autorité sans réplique) et l’anarchie (
liberté
sans frein). Cette opposition ne peut être éliminée. Elle doit être p
90
de l’État a précisément pour but de garantir les
libertés
des personnes et des communautés. »
91
Moyens et finsi 1. Problèmes de la
liberté
de choisir son destin 7 novembre 1969 La crise actuelle nous amène
92
anière la plus concrète et urgente : puissance ou
liberté
? progrès quantitatif ou qualitatif ? croissance ou équilibre ? PNB o
93
qu’on veut avoir comme politique ! C’est cela, la
liberté
. Et cela pèse ! Et on comprend que tant d’hommes aujourd’hui la fuien
94
s qu’elle implique, cherchant des remèdes à cette
liberté
dans un conditionnement artificiel, extrême, qui sera selon les cas :
95
s, ou gardes rouges : autant de remèdes contre la
liberté
, autant de fuites devant la liberté et le vertige, et devant les ques
96
des contre la liberté, autant de fuites devant la
liberté
et le vertige, et devant les questions dernières qu’elle oblige à se
97
puissance de la communauté, mais une plus grande
liberté
, une meilleure réalisation de chacun. La communauté est donc le lieu
98
hose qui les relie ; quelque chose qui assure les
libertés
locales, et en même temps qui engage des responsabilités à un niveau
99
ers individus, ces premiers atomes qui partent en
liberté
, qui sortent de la molécule et de leur combinaison. Ce sont eux qui v
100
ation personnelle et engagement communautaire, ou
liberté
et responsabilité ; dans le domaine de l’éducation, le couple initiat
101
l que l’on valorise à l’extrême, aux dépens de la
liberté
individuelle et du sens de l’identité personnelle. 12 décembre 1969 L
102
ique, qui vit dans la tension entre le pôle de la
liberté
individuelle et le pôle de la responsabilité communautaire, reflétant
103
cation, on ne veut plus assumer les risques de sa
liberté
). Ceci correspond exactement au double danger de déviation qui menace
104
tion, vers le séparatisme) et le renoncement à la
liberté
(attitude collectiviste qui tend, dans une fédération, vers l’unitari
105
la cité, qui détermine — qui délimite aussi — les
libertés
d’un homme. Au début donc, la politique est simplement l’art d’aménag
106
mélange impur, non seulement de revendication de
libertés
, de responsabilités individuelles, mais aussi de fuite devant la libe
107
ités individuelles, mais aussi de fuite devant la
liberté
, la vocation et les responsabilités. Cet homme est un peu libre, dans
108
aient devenir les juges du nouveau pouvoir. 4.
Liberté
et puissance 5 novembre 1971 D’un coup, dans le monde occidental i
109
bilités, être simplement la puissance, ou bien la
liberté
. Ce sont au fond les deux passions fondamentales de l’homme occidenta
110
par une nation, un dictateur ou un parti ; et par
liberté
, essentiellement les libertés individuelles, exercées par un citoyen
111
ou un parti ; et par liberté, essentiellement les
libertés
individuelles, exercées par un citoyen ou un groupe de citoyens, une
112
oyens, une cité ; on peut aller jusqu’à parler de
libertés
exercées par une région ou par un groupe de régions ou de cités, dans
113
e finalité de la société, c’est l’homme, c’est la
liberté
des personnes, obtenue par l’union (que j’oppose toujours à l’unité)
114
de fédération ont correspondu à une politique de
liberté
par l’union, tandis que toutes les réalisations étatiques, nationales
115
on de cette politique, soit de puissance, soit de
liberté
. Par exemple, chez tous les penseurs de la tradition unitaire, on ret
116
vice de l’État. 9 février 1968 La puissance et la
liberté
sont évidemment antinomiques, mais n’en sont pas moins inséparables.
117
qui vise d’abord la puissance, celle qui vise la
liberté
. Ce sont les formes de pensée unitaire et dialectique, insistant sur
118
insistant sur l’unité ou sur la diversité.
Liberté
Puissance Tension Dialectique Diversité dans l’union Réduction à l
119
ire des choix politiques, c’est décider, en toute
liberté
et responsabilité, notre avenir dans la cité en fonction de finalités
120
en haut qui est le meilleur moyen de garantir les
libertés
et les diversités de chacun. Mais qu’en est-il de l’État, qu’on fait
121
le meilleur équilibre possible entre puissance et
liberté
, unitarisme et fédéralisme, soldat politique et citoyen. Le choix de
122
if : c’est celui de l’État-nation. Le choix de la
liberté
est un choix individuel et communautaire : c’est celui du fédéralisme
123
xixe siècle, Tocqueville écrit que l’école de la
liberté
, c’est la commune. On a oublié tout cela jusque très récemment, quand
124
u’elle voulait faire. Aucune n’a abouti à plus de
liberté
à court ou à moyen terme. Ces échecs réguliers des révolutions en Eur
125
. Il y a finalité dès qu’il y a aventure, risque,
liberté
et responsabilité, et enfin droits individuels, valeurs chrétiennes l
126
n complètement embrigadé, qui n’avait plus aucune
liberté
, qui était purement au service de la collectivité ; tandis que l’indi
127
révolution ainsi faite, au lieu d’amener plus de
libertés
, aura pour conséquences plus probables un renforcement de l’appareil
128
es communautés favorisant l’engagement réel de la
liberté
et de la responsabilité du citoyen que sont les communes et les régio