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ilitaires, et donc aux mécanismes de l’État. À la
limite
, on a vu certains États intégrer toutes les activités culturelles, le
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tats démocratiques tendent obscurément vers cette
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, non par une volonté consciente et déclarée, mais en vertu du seul po
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ment cette souveraineté, en même temps qu’elle la
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, ou plutôt qu’elle en délègue partiellement l’exercice au Pouvoir féd
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cantons leur territoire, la souveraineté dans les
limites
fixées par l’article 3, leurs constitutions, la liberté et les droits
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se, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les
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posées par le droit applicable à chaque domaine ». Or on ne voit plus
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conduire en pirate ou de vivre en vase clos. Ces
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décisives à la souveraineté ne sont plus posées par le droit, mais pa
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s, maladie, surcharge de travail, oubli des dates
limites
, etc.), on se réjouira de constater que ce résultat est largement sup
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ional, mais il ne coïncide pas davantage avec les
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d’un État, découpage souvent hasardeux qui prétend faire coïncider en
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i s’édifier. On nous demande : quelles seront ses
limites
? Nous refusons cette question mal posée. Car une culture ne saurait
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ues et résultats des diverses branches du savoir.
Limites
d’un tel langage, et comment y suppléer par les arts. 5. Européologie
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entend faire coïncider à tout prix dans les mêmes
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imposées du territoire hérité ou conquis, déclarées « frontières natu
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territoriale dont, en première approximation, les
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correspondent à celles des aires d’influence de son ou de ses agglomé
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ondre avec la simple unité locale. Mais entre ces
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supérieure et inférieure la possibilité peut exister de plusieurs sol
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tion. En ce qui concerne l’emplacement exact des
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, une certaine indétermination existe manifestement entre régions cont
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ions contiguës de taille donnée, en sorte que ces
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doivent être tracées avec une certaine liberté de jugement 89. Ainsi
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unité politique se définit non plus en termes de
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, mais en termes de rayonnement, non plus par son indépendance mais pa
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’absolutisme, les délires de la souveraineté sans
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. L’autonomie est une notion relative et très précise, quand on parle
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ation voulait tout faire coïncider dans les mêmes
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spatiales : culture, ethnie, religion, existence économique, loyauté
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dre d’un seul et même organisme, l’État, dans les
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d’un seul et même territoire sur lequel cet État se déclare souverain
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que tout cela soit unifié et uniformisé dans les
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géographiques d’un territoire délimité au mètre près par les hasards
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nous n’exige que tout cela soit inscrit dans les
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peintes en couleurs plates, sans déborder, de l’Hexagone français, de
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l beaucoup plus grand et qui entend effacer leurs
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traditionnelles, ou bien divisées d’une manière accidentelle (en vert
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, on constate l’extraordinaire stabilité de leurs
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; tandis que l’économie, qui est en partie liée au sol (climat, secte
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s frontières, résultant de la non-coïncidence des
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administratives, des réalités ethniques et des dynamismes économiques
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tat-nation de type centralisé, imposant les mêmes
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territoriales à des réalités aussi hétéroclites que la langue parlée
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tentions de l’État-nation à une souveraineté sans
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, amènent à constater que si l’on veut faire l’Europe, il faut dissoud
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transfrontalières, partout où les conflits entre
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politiques et espaces économiques se révèlent intolérables ou « manif
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titudes quant à l’avenir et à ses cadres ou à ses
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extrêmes, l’incertitude portant alors sur le contenu de cet avenir, s
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à prendre pour lutter contre l’entropie, dans les
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du destin de l’homme sur la terre. Une seule chose est certaine, c’es
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le napoléonien. »133 Mais une fois reconnues ces
limites
à l’intuition et au calcul, il faut admettre aussi qu’une société hum
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vie du genre humain. Car cette souveraineté sans
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se présente toujours comme quelque chose qu’il s’agit de « protéger »