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omme leur optimisme. L’Américain ne croit pas aux
limites
. Une limite, c’est toujours la fin d’un rêve. Non seulement les limit
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imisme. L’Américain ne croit pas aux limites. Une
limite
, c’est toujours la fin d’un rêve. Non seulement les limites le gênent
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’est toujours la fin d’un rêve. Non seulement les
limites
le gênent, mais il ne veut pas même admettre qu’elles existent, sinon
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l’Hudson et du Potomac par le rêve d’un pays sans
limites
, et il l’était vraiment pour ceux qui triomphaient des famines, des m
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ographie démesurée du continent. Mais c’était une
limite
atteinte. Qu’allaient-ils faire des énergies mises en œuvre pour la c
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s des gratte-ciel à cent étages. « Le ciel est la
limite
», disait alors leur dicton favori. La terre avait été durement conqu
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se. Le ciel fut conquis en trente ans. Encore une
limite
atteinte. Et les voici, vers ce milieu du xxe siècle, presque à l’ét
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plein ou qu’il est bien près de le faire dans les
limites
de son pays, « d’une côte à l’autre », comme il dit. Et ce pressentim