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me leur optimisme. ⁂ L’Américain ne croit pas aux
limites
. Une limite, c’est toujours la fin d’un rêve. Non seulement les limit
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isme. ⁂ L’Américain ne croit pas aux limites. Une
limite
, c’est toujours la fin d’un rêve. Non seulement les limites le gênent
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’est toujours la fin d’un rêve. Non seulement les
limites
le gênent, mais il ne veut pas même admettre qu’elles existent — c’es
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l’Hudson et du Potomac par le rêve d’un pays sans
limites
, et il l’était vraiment pour ceux qui triomphaient des famines, des m
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ographie démesurée du continent. Mais c’était une
limite
atteinte. Qu’allaient-ils faire des énergies mises en œuvre pour la c
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s des gratte-ciel à cent étages. « Le ciel est la
limite
», disait alors leur dicton favori. La terre avait été durement conqu
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se. Le ciel fut conquis en trente ans. Encore une
limite
atteinte. Et les voici, vers ce milieu du siècle, presque à l’étroit
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’aventure ? La terre ni le ciel ne sont plus leur
limite
. Eh bien, disent-ils le monde est ma limite. Et c’est pourquoi la pol
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leur limite. Eh bien, disent-ils le monde est ma
limite
. Et c’est pourquoi la politique américaine, désormais, va se tourner
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plein ou qu’il est bien près de le faire dans les
limites
de son pays, from coast to coast, d’une côte à l’autre, comme il dit.
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érique, suivant son rêve, cherche à sortir de ses
limites
et à déborder sur le monde, cette expansion ne sera pas du tout à bas
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-t-il, à maintenir les agences de l’État dans les
limites
de leurs prérogatives et de leur budget particulier, mais il avoue qu
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nd conscience d’elle-même lorsqu’elle atteint ses
limites
naturelles, et qu’elle se heurte à des voisins organisés. Or c’est le
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ratique d’un Roosevelt. L’Amérique atteignant ses
limites
se voit donc subitement confrontée non plus avec sa nature, ses déser