1
ar la passion, c’est « ce que l’on subit » — à la
limite
, c’est la mort. En d’autres termes cette action est un nouveau délai
2
réprimé de la mort, ce goût de se connaître à la
limite
, ce goût de la collision révélatrice qui est sans doute la plus inarr
3
’Éros lumineux. Mais il faut indiquer la dernière
limite
, qui est celle de l’humilité. Et là encore, la clé de l’opposition es
4
de la mort sans retour. L’on s’aperçoit, à cette
limite
, que la prouesse était le signe matériel d’un processus de divinisati
5
our transfigurante, mais au contraire accepte les
limites
de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien n
6
n — ou « enthousiasme » — cette transgression des
limites
de l’humain, finalement irréalisable, devait se traduire, et se trahi
7
heur divin et rend l’amour humain possible en ses
limites
. D’où il résulte que le langage de la passion humaine selon l’hérésie
8
e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les
limites
de l’amour naturel », disait le troubadour Guido Cavalcanti, au xiiie
9
nti, au xiiie siècle. Or le fait de dépasser les
limites
de l’instinct, définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul
10
ssance heureuse, c’est-à-dire à l’acceptation des
limites
de la créature, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté recon
11
e lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les
limites
de l’amour naturel… Comme il ne provient point de la qualité, il réfl
12
vèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette
limite
, un Racine se condamne et nous condamne à goûter une mélancolie de na
13
ie passionnelle, la transgression rêvée de toutes
limites
, et le suprême désir qui nie le monde. Ainsi revivent de tous côtés e
14
et finie, et le désir d’une transgression de nos
limites
, mortelle mais divinisante. Rares sont toutefois les romantiques fran
15
ue nous cherchons. Mais l’obstacle signifie, à la
limite
, la mort, le renoncement aux biens terrestres. C’est ce que nous ne v
16
op géométrique pour modeler et organiser dans ses
limites
la vie complexe des hommes, même militarisés. Des mesures de police n
17
Ans, les armées s’imposèrent « des règles et des
limites
qui répondaient en même temps à un principe moral et à une nécessité
18
possible nous ramène à ces liens, nous réduit aux
limites
dans l’espace et le temps sans lesquelles il n’est point de « créatur
19
; mais je sens bien qu’elles m’ont porté déjà aux
limites
du désobligeant : nous aimons trop nos illusions pour souffrir même q
20
nemi mortel ». Nous nous heurtons ici à l’extrême
limite
, à l’origine pure de la passion — mais du même coup nous sommes jetés