1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 rmes antinomiques, exclusifs l’un de l’autre à la limite , et tel est le principe d’indétermination du genre littéraire dont on
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
2 social réductible à l’ordre imposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on p
3 éraliser, et borne son désir à l’immédiat. — À la limite de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
4 ngle clair posé sur l’horizon, un peu au-delà des limites européennes, dans une espèce de terrain vague de la civilisation d’Oc
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
5 ment analogue, j’imagine, à un poste colonial aux limites du désert. Curiosité, comme au début d’un film. La situation est d’ai
6 i du monde et nous ramène tout physiquement à nos limites . Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-de
7 e me vois contraint de toucher tous les jours les limites du domaine culturel : et là seulement paraissent les absurdités sur l
8 is quel est ce degré ? À quel niveau placer cette limite inférieure ? Prenons deux hommes qui furent tous deux de prodigieux p
9 ils vivent à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils
10 istent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnent. Ce ne sont p
11 lle est la formule à la fois de la mission et des limites de Goethe. Et c’est là qu’il nous faut reprendre, avec une patience o
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
12 . Il n’y avait donc plus d’autre espoir. Voilà la limite impensable. Quand on en vient à désespérer d’un peuple, d’un régime,
13 l’on constaterait alors ne serait en fait que la limite du pire désordre, et c’est la mort. Cas purement idéal bien entendu p
14 ue : faire de la place aux jeunes en abaissant la limite d’âge dans les chemins de fer et l’administration ; faire des lois ré
15 st instructif. Mais le désir de s’instruire a des limites . Déjà les relations se stabilisent, les « courtes habitudes » épuisen
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
16 signe du destin, parce qu’on vient de remplir les limites du réel et d’accomplir un seul instant parfait. 10 octobre 1939
17 Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite des races, le Gothard est le grand symbole autour duquel tous les Con
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
18 r » avec moins qu’il ne faut. Et je touche ici la limite des fameuses libertés américaines ; non sans angoisse. Point de bohèm
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
19 n sur table rase. Et le mélange des races, qui se limite au nord à un brassage des nationalités d’Europe, devient au sud un vé
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
20 comme un jeu (vrai, cohérent, mais dans certaines limites qu’elle s’est choisies et par rapport à ses seules règles convenues).
21 inition inviolables, car ce qui se passe dans les limites (spatiales et temporelles) n’a de sens que par rapport aux règles. Ic
22 nspiration libre, au prophétisme. Ici apparaît la limite du jeu : dans le christianisme, par exemple, le fidèle peut s’opposer