1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 dans les meilleurs esprits de tous ces siècles. Limites  ? — Mais les sceptiques nous demandent alors où elle s’arrête. L’URSS
2 Faut-il enfin rappeler l’apport arabe, qui ne se limite pas au « retour d’Aristote », ni à l’algèbre, mais qui est l’une des
3 a créé l’étatisme, lequel tend à rejoindre, à la limite , les despotismes de l’Orient ou de l’Antiquité, au point de vue de l’
4 la genèse de ces « produits », qui définit ou qui limite leur mode d’emploi et donne un sens à l’aventure occidentale, ce syst
5 airement demeurer régionales et décliner dans les limites de leur empire. En revanche, la conception chrétienne exprimée par sa
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
6 on usage mal compris, ou son blocage délibéré aux limites d’un État fédéral. Il ne s’agit pas d’un défaut du fédéralisme, mais
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
7 seul en jouit le roi de France, sans que rien le limite hors la Justice divine, dont il est le seul interprète… Par la suite,
8 se, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les limites posées par le droit applicable à chaque domaine ». Or il n’est pas un
9 de vivre en vase clos ou de jouer au pirate. Ces limites décisives à la souveraineté ne sont point posées par le droit, mais p
10 ature de la patrie concrète, encore moins par ses limites prétendues naturelles. Il suffit de constater que la structure de l’É
11 cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’article 3, leurs constitutions, la liberté et les droits
12 ivant, ce serait, pour la plupart d’entre eux, la limite supérieure ou la fin de leur carrière, la fin des affaires « étrangèr
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
13 territoriale dont, en première approximation, les limites correspondent à celles des aires d’influence de son ou de ses agglomé
14 ondre avec la simple unité locale. Mais entre ces limites supérieure et inférieure, la possibilité peut exister de plusieurs so
15 ation. En ce qui concerne l’emplacement exact des limites , une certaine indétermination existe manifestement entre régions cont
16 ions contiguës de taille donnée, en sorte que ces limites doivent être tracées avec une certaine liberté de jugement39 . Là o
17 unité politique se définit non plus en termes de limites , mais en termes de rayonnement, non plus par son indépendance, mais p
18 dre d’un seul et même organisme, l’État, dans les limites d’un seul et même territoire, sur lequel cet État se déclare souverai
19 que tout cela soit unifié et uniformisé dans les limites géographiques d’un territoire délimité au mètre près par les hasards
20 t nul n’exige que tout cela soit inscrit dans les limites peintes en couleurs plates, sans déborder, de l’Hexagone français, de