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ux qui pensent que la culture consiste en somme à
lire
des romans, à se tenir un peu au courant, à jeter parfois un regard d
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contant ses aventures avec brio et insistant pour
lire
à ses amis les versions successives de ses livres en train. L’un rése
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pard me touche personnellement, car j’ai beaucoup
lu
ses livres, je m’en suis beaucoup servi et voici qu’il paraît renier
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assner (1953)n Ces premiers textes de Kassner,
lus
en français dans une précieuse et simple traduction (de Jean Paulhan
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ecret de leur cœur, mais que presque personne n’a
lu
! On me confiait récemment, à Paris, le résultat de sondages discrets
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eu moins d’un député sur dix ait pris la peine de
lire
ce texte de 96 pages, plus aride mais bien moins compliqué qu’un roma
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implement donné la preuve qu’ils n’avaient jamais
lu
le traité. En vérité, il s’agit simplement d’un plan de mise sur pied
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, mais alors sans contrôle possible. J’entends et
lis
aussi des phrases de ce genre : « Ce traité désastreux va supprimer d
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’interdits, demeure un fait patent : il suffit de
lire
. Elle va servir aux romanciers du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Gr
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n espagnol, etc. Au xviie siècle, La Fontaine le
lira
en français, dans une nouvelle traduction du persan faite sur une anc
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siteurs du siècle suivant n’eussent pas manqué de
lire
simplement : juges, prêtres, reclus, et maris ! aa. « Tableau du phé
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ssez-moi recopier un « avis » imprimé que j’ai pu
lire
il y a quelques années, punaisé près de la porte du balcon dans une c
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de dont je rêvais avec fièvre, à 12 ans, quand je
lisais
sur les longs wagons bruns qui s’engouffraient au tunnel du Gothard :