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nent l’impression d’une liberté fantastique. J’ai
lu
, l’autre jour, qu’il y avait à Paris, autour de 1890, une quinzaine d
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publié par Robert Schuman à la fin de sa vie, je
lis
ces mots qu’on ne saurait souhaiter plus éclairants et qui servent de
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ue d’information consiste en ceci que, quand vous
lisez
un livre, vous avez en quelque sorte l’esprit polarisé. Cela vous ori
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e… Si vous me donnez une minute, je voudrais vous
lire
une page de Nietzsche que j’ai retrouvée ce matin même, sur « la lent
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mment dans les journaux et qui dit : « apprenez à
lire
vite ». Le président Kennedy lisait très, très vite ; il absorbait, j
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: « apprenez à lire vite ». Le président Kennedy
lisait
très, très vite ; il absorbait, je ne sais combien de milliers de mot
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ces quelques lignes de Nietzsche que je vais vous
lire
. C’est dans la préface de son recueil Aurore. « Philologue », dit-il,
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ivre fût-il ancien ou nouveau. Il enseigne à bien
lire
, c’est-à-dire lentement, avec profondeur, égards, avec des précaution
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lui que des lecteurs parfaits. Apprenez à bien me
lire
. Lisez-moi lentement. M. Denis de Rougemont va maintenant répondre,
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e des lecteurs parfaits. Apprenez à bien me lire.
Lisez
-moi lentement. M. Denis de Rougemont va maintenant répondre, à son
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les sujets ne manquent pas, mais le temps de les
lire
lentement me manque à cette tribune, et je devrais manger les fiches,
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ne sont pas les gens qui ont le plus de temps qui
lisent
le mieux, ni même qui lisent le plus. Je connais des gens qui sont to
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le plus de temps qui lisent le mieux, ni même qui
lisent
le plus. Je connais des gens qui sont tout à fait dans le style emplo
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r s’assurer ce qu’il faut, pour avoir le temps de
lire
lentement. Quelqu’un demandait — c’était à M. Louis Armand d’ailleurs
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ie de tous les Européens, même s’ils n’ont jamais
lu
une ligne de l’histoire de Tristan. La passion amoureuse qui nous par
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une farce ou c’est un esprit… Einstein venait de
lire
mon livre « pour la deuxième fois » et me demandait si j’étais libre
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e. Le souverain, en Suisse, c’est le peuple. Vous
lisez
dans nos journaux : « Le souverain s’est prononcé hier. » Ce n’est pa
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ensemble « naïvement », que la culture consiste à
lire
ou écrire des romans, enseigner la philosophie, écouter des deuxièmes
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et de handicaps en résultent. Nul besoin d’avoir
lu
Homère, Platon, Virgile et saint Thomas, Hölderlin et Rousseau, Marx
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coupées les unes des autres, et que les poètes ne
lisent
plus d’autre littérature que celle de leur propre langue, la poésie d
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s’est mis à parler d’engagement parce qu’il avait
lu
cela dans Esprit et dans mes livres. Vous connaissiez Jean-Paul Sar
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qu’elle n’est pas La culture ne consiste pas à
lire
des romans, à parler peinture, à participer à des jeux télévisés, à o
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s d’en douter. I. Le savant et le citoyen Je
lis
sur la couverture d’un des ouvrages de prospective les plus fameux de
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que mais rationnelle et méthodique ». Sur quoi je
lis
l’ouvrage et je constate que nos savants (d’ailleurs honnêtes et scru
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n « propriété socialisée ». Pour nous y préparer,
lisons
Proudhon, que l’on trouve aujourd’hui en livre de poche. L’affaire Li
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evoir… j’ai compris que j’étais écrivain. J’avais
lu
un Paradis à l’ombre des épées, de Montherlant. J’ai écrit une criti